Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

adèle exarchopoulos

  • Les Anarchistes

    star 02.5.jpg

    AFF1 (2).jpg

    Paris en 1899. Parce qu’il a un certain don pour l’écriture, Jean (Tahar Rahim) a tapé dans l’œil de Gaspard (Cédric Kahn) qui lui propose une mission particulière : infiltrer les Anarchistes. Il commence ainsi à se faire embaucher dans une clouterie avant de se rapprocher de Biscuit (Karim Leklou). C’est à son contact qu’il va par la suite entrer en relation avec Elysée (Swann Arlaud) et sa bande d’anarchistes. Régulièrement, Jean doit ainsi faire remonter toutes les informations qu’il aura récolté, une mission qu’il doit mener avec délicatesse s’il ne veut pas être démasqué par ses désormais nouveaux potes d’enfance.

    01.jpg
    Le premier aspect intéressant avec Les Anarchistes c’est qu’on a droit à un casting plutôt étoffé composé de vrais talents. Outre le couple Adèle Exarchopoulos / Tahar Rahim, on apprécie en effet les présences de Swann Arlaud, Guillaume Gouix ou encore Karim Leklou (remarqué dans Coup de chaud) malheureusement les réjouissances semblent presque s’arrêter là. Les personnages sont quasi fantomatiques car peu mis en valeur dans leurs actions ; en dehors de quelques discours et cambriolages, on ne peut pas dire que le film d'Elie Wajeman se montre très éclatant. Un film décevant qui n'arrive à aucun moment à captiver le spectateur.

     

     
    Il faut le voir pour : Offrir un livre lorsque vous voulez rompre avec quelqu’un, ça lui fera peut-être plaisir !

  • Qui vive

    star 03.jpg

    AFF.jpg

    Déterminé à devenir infirmier, Chérif (Reda Kateb) s’apprête à passer pour la 4ème fois le concours. Dans l’attente d’une issue heureuse, il doit bien gagner sa croute et c’est ainsi qu’il est devenu agent de sécurité. C’est un travail qui est loin de le satisfaire d’autant plus qu’au centre commercial trainent quelques jeunes de sa cité qui viennent régulièrement lui chercher des embrouilles. Une situation qui prend une telle ampleur que Chérif va demander l’aide de son pote d’enfance Dedah (Rashid Debbouze) récemment revenu au quartier. Mais il sait aussi que tout service mérite une contrepartie.

    01.jpg

    C’est une première réalisation pour Marianne Tardieu et elle nous dévoile le portrait d’un jeune au cœur d’une cité. Chérif est quelqu’un de généreux, aimant, travailleur et déterminé bref pendant une bonne partie du film on se réjouit de voir briller un message à l’aspect positif. Le scénario hautement prévisible vient mettre un peu à mal ces premières impressions rendant Qui vive moins séduisant par la suite. Heureusement la présence de Reda Kateb, comme souvent, vient capter le regard du spectateur ; on regrette tout de même qu’Adèle Exarchopoulos n’ait pas bénéficié d’un rôle plus étoffé. Un film sans artifices qui se fait toutefois rattraper par une histoire bien trop téléphonée pour nous séduire totalement.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus dire "Vigile" mais "Agent de sécurité" !

  • La vie d’Adèle - Chapitres 1 & 2

    star 03.5.jpg

    aff.jpg

    Adèle (Adèle Exarchopoulos), jeune lycéenne passionnée de littérature commence à se poser quelques questions sur sa sexualité. Jusqu’alors elle sortait avec Thomas (Jérémie Laheurte) qui semblait pourtant avoir toutes les qualités du parfait petit-ami mais un baiser et un échange de regards vont tout bouleverser. Difficile de ne pas remarquer Emma (Léa Seydoux) avec ses cheveux bleus, une étudiante en beaux-arts pour laquelle Adèle ressent immédiatement une attirance qui sera mutuelle. C’est l’amour qui réunit les 2 jeunes femmes qui vont s’installer ensemble, un couple ordinaire qui sera aussi bien uni par leur relation fusionnel que par les inévitables disputes.

    01.jpg

    Déjà médiatisé grâce à sa Palme d’or au Festival de Cannes 2013, La vie d’Adèle - Chapitres 1 & 2 a fait couler beaucoup d’encre à travers différentes polémiques. On va plutôt s’intéresser au film pour en retenir un portrait sans fard d’une grande force avec évidemment 2 interprètes principales flamboyantes. Le réalisateur français nous a habitué à faire rayonner ses actrices et ce film ne déroge pas à la règle jusqu’à cette scène de sexe très intense qui n’a rien à envier à un porno. Kechiche est fidèle à lui-même ; si vous connaissez déjà son cinéma alors vous ne verrez pas les 2H59 défiler sinon ça risque d’être bien plus difficile à digérer.

     

    Il faut le voir pour : Regretter de ne pas avoir pris plus de cours de philosophie !

  • Chez Gino

    aff.jpg

    Gino Roma (José Garcia) tient une petite pizzeria à Bruxelles mais les temps sont durs. Il y a 10 ans, quand il a ouvert son restaurant, il était le seul et aujourd’hui on en compte plus d’une dizaine aux alentours. C’est pourquoi il avait fait appel à un jeune réalisateur, Daniel T. Stern (Samuel Benchetrit) pour produire une publicité. Le résultat n’est pas vraiment celui qu’il escomptait mais il a désormais une nouvelle mission pour lui ; réaliser un documentaire sur sa vie de gangster ! En vérité, notre pote Gino n’a rien d’un gangster mais c’est ce qu’il veut faire croire à son Oncle Giovanni (Ben Gazzara) mourant qui habite en Italie pour obtenir une part de son héritage.

    01.jpg

    Après J'ai toujours rêvé d'être un gangster, Samuel Benchetrit et sa compagne Anna Mouglalis continuent d’explorer le sujet de façon plus décalée cette fois. Présenté sous la forme d’un faux documentaire, Chez Gino aurait du permettre à José Garcia de briller de mille feux mais à force de trop osciller entre l’aspect amateur et la pure comédie, le réalisateur offre une copie sans saveur. L’idée de départ était séduisante d’autant plus que la participation de Sergi Lopez en rival était alléchante mais le ton juste n’est jamais trouvé. On ira donc plus le voir par sympathie pour son interprète principal que pour le talent de Benchetrit.

     

    Il faut le voir pour : Vous payer une bonne pizza après la séance.

  • Les enfants de Timpelbach

    aff.jpg

    A Timpelbach, ce sont les enfants qui font la loi ! La situation est devenue intolérable pour les parents qui doivent absolument réagir et c’est pourquoi ils se sont réuniset ont pris une grave décision. Le lendemain matin, lorsque les enfants se réveillent, ils ont une désagréable surprise : tous les adultes ont quitté le village ! Certains comme Oscar (Baptiste Bétoulaud) se réjouissent de la nouvelle et en profitent pour assouvir tous leurs envies tandis que Marianne (Adèle Exarchopoulos) et sa bande cherchent une explication logique à tout cela.

    01.jpg

    En voilà une belle surprise que ce premier film du réalisateur Nicolas Bary qui signe l’adaptation d’un roman d’Henry Winterfield. Ce qu’on aime d’abord c’est l’aspect fantastique qui se dégage du film, proche de l’univers Steampunk (toutefois pas assez marqué dans la durée) et puis comment ne pas penser au cultissime La guerre des boutons. C’est une version modernisée qui arrive sur les grands écrans et je pense que ça peut vraiment plaire aux enfants mais aussi aux plus grands. Les enfants de Timpelbach mérite vraiment que l’on y jette un œil !

     

    Il faut le voir pour : trouver un moyen original de préparer des frites.