Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

aurélien recoing

  • La vie d’Adèle - Chapitres 1 & 2

    star 03.5.jpg

    aff.jpg

    Adèle (Adèle Exarchopoulos), jeune lycéenne passionnée de littérature commence à se poser quelques questions sur sa sexualité. Jusqu’alors elle sortait avec Thomas (Jérémie Laheurte) qui semblait pourtant avoir toutes les qualités du parfait petit-ami mais un baiser et un échange de regards vont tout bouleverser. Difficile de ne pas remarquer Emma (Léa Seydoux) avec ses cheveux bleus, une étudiante en beaux-arts pour laquelle Adèle ressent immédiatement une attirance qui sera mutuelle. C’est l’amour qui réunit les 2 jeunes femmes qui vont s’installer ensemble, un couple ordinaire qui sera aussi bien uni par leur relation fusionnel que par les inévitables disputes.

    01.jpg

    Déjà médiatisé grâce à sa Palme d’or au Festival de Cannes 2013, La vie d’Adèle - Chapitres 1 & 2 a fait couler beaucoup d’encre à travers différentes polémiques. On va plutôt s’intéresser au film pour en retenir un portrait sans fard d’une grande force avec évidemment 2 interprètes principales flamboyantes. Le réalisateur français nous a habitué à faire rayonner ses actrices et ce film ne déroge pas à la règle jusqu’à cette scène de sexe très intense qui n’a rien à envier à un porno. Kechiche est fidèle à lui-même ; si vous connaissez déjà son cinéma alors vous ne verrez pas les 2H59 défiler sinon ça risque d’être bien plus difficile à digérer.

     

    Il faut le voir pour : Regretter de ne pas avoir pris plus de cours de philosophie !

  • Mon pire cauchemar

    aff.jpg

    Leur première rencontre n’a pas été des plus cordiales et quelle ne fut pas la surprise d’Agathe (Isabelle Huppert) lorsqu’elle a vu Patrick (Benoit Poelvoorde) sonner à sa porte. Il faut dire qu’il s’agit là d’un sacré personnage qui n’a pas la langue dans sa poche et on s’étonne souvent du contraste qu’il y a avec son fils Tony (Corentin Devroey), véritable petit génie. Le hasard fait que ce dernier est un pote d’enfance d’Adrien (Donatien Suner), fils d’Agathe et de François (André Dussolier) et ça va être le début d’une longue histoire. Patrick est engagé pour faire des travaux dans l’appartement mais sa présence n’a pas l’air d’enchanter tout le monde.

    01.jpg

    Entre la réalisatrice Anne Fontaine et Benoit Poelvoorde, le courant semble merveilleusement bien passer puisque Mon pire cauchemar marque leur 3ème collaboration. Le belge forme cette fois un duo avec Isabelle Huppert qui se glisse avec une aisance considérable dans la peau de cette bourgeoise coincée. Reste ensuite à la comédie de dérouler son histoire et aux personnages de dévoiler leurs caractères malheureusement on ne se marre pas beaucoup, le couple Poelvoorde / Huppert est sympathique mais l’alchimie n’est pas là. Quant à celui formé par Efira / Dussolier, il ne réussit pas plus à rattraper le coup pour ce film au final assez mièvre.   

     

    Il faut le voir pour : Inviter votre copine à passer la soirée chez Ikea sans oublier un diner avec boulettes !

  • Switch

    aff.jpg

    Cet été s’annonçait sinistre pour notre pote Sophie Malaterre (Karine Vanasse) ! Cette québécoise sombrait en effet dans une certaine dépression ; célibataire et sans emploi, elle avait clairement besoin de se changer les idées. On lui parle alors d’un site Internet : Switch.com qui lui permettrait d’échanger son logement avec d’autres personnes à travers le monde. Elle se lance dans l’aventure et son choix se porte sur un somptueux appartement situé à Paris et à sa grande surprise, la propriétaire Bénédicte Serteaux (Karina Testa) accepte l’échange. En quelques heures, les bagages sont faits et direction la France où elle redécouvre les charmes de la vie parisienne mais Sophie va vite déchanter. Le lendemain matin de son arrivée, la police débarque chez elle et découvre le corps d’un homme décapité mais le plus incroyable dans tout ça, c’est que son identité a été volée.

    01.jpg

    Le scénario signé conjointement par Jean-Christophe Grangé & Frédéric Schoendoerffer n’est pas sans rappeler le récent Sans identité à la différence qu’ici notre héroïne est une femme tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Cela constitue d’ailleurs un des reproches que l’on peut faire au film, pour servir le développement de l’intrigue le scénario se permet quelques facilités ; on peine à imaginer qu’une frêle demoiselle réussisse à mettre la misère à notre Cantona national. C’est l’occasion tout de même de faire connaissance avec Karine Vanasse propulsée héroïne quant à l’ancien footballeur, son rôle de flic bourru aurait mérité d’être un peu plus tempéré. Si ce genre de détails ne vous hérisse pas le poil alors oui, vous saurez apprécier à juste titre Switch, un thriller qui ne manque pas d’action.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à 2 fois avant d’échanger votre logement pour les vacances !

  • Kill me please

    aff1.jpg

    Depuis l’ouverture de son institut, le Docteur Krueger (Aurélien Recoing) est loin de faire l’unanimité dans la région. Il reçoit en effet des patients bien particuliers ; des hommes et des femmes souffrant de graves maladies en phase terminale et qui veulent abréger leurs souffrances. Certains y voient un procédé honteux ; Krueger se défend en affirmant qu’il ne pousse personne vers la mort au contraire, il tente avant tout de leur faire prendre conscience de leur acte. Quand l’issue est inévitable, son équipe et lui-même font alors tout leur possible pour que le départ du patient se fasse dans la plus grande dignité possible.

    02.jpg

    C’est un pari hautement audacieux que de proposer une comédie sur un thème aussi grave que le suicide et pourtant Kill me please est une petite merveille d’humour noir. Dans le genre, on fait rarement mieux que nos voisins belges et en l’occurrence c’est Olias Barco qui dirige les festivités. Pendant les 30 premières minutes, le sujet est traité de manière assez formelle - avec en guest un certain Benoit Poelvoorde - par la suite attendez-vous à avoir quelques crises de rire ! Malgré un rythme saccadé est un départ un peu laborieux, voici une bonne comédie à découvrir et que j’encourage avec plaisir par un Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de parier n’importe quoi au poker.

  • La horde

    aff.jpg

    Une troupe de flics s'est engouffré dans la tour d'une cité pour venger la mort d'un des leurs seulement les choses ne se passent pas comme ils l'avaient prévu. Alors qu'ils s'apprêtaient à prendre par surprise Adewale (Eriq Ebouaney) et ses sbires, ce sont ces derniers qui les neutralisent faisant un véritable carnage. Il ne reste que 3 survivants parmi lesquels se trouve Ouessem (Jean-Pierre Martins) mais ils savent très bien que ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils soient exécutés. Cependant, un évènement inattendu change la donne ; des zombies apparaissent soudainement dans l'immeuble et tous vont devoir unir leurs forces pour survivre.

    01.jpg

    Il suffit de jeter un œil à la biographie de Yannick Dahan & Benjamin Rocher (le premier fut journaliste ciné tandis que le second a fondé sa boite de production) pour deviner que La horde est un film qui a lentement mijoté dans leurs têtes. Cet hommage voulu aux films de zombies aurait pu être intéressant si on n'était pas tombé dans certains écueils. Laissons de coté le scénario qui n'est qu'accessoire mais il est beaucoup plus difficile de supporter des personnages caricaturaux et surtout l'arrivée de ce personnage grotesque qu'est René, l'ancien soldat bourru du vietnam. A certains moments on se demande même s'il ne s'agit pas là plutôt d'une parodie qu'un véritable film de zombies. Pas besoin de s'y attarder davantage !

     

    Il faut le voir pour : Se méfier de votre gardien d'immeubles, il doit cacher tout un arsenal dans sa loge.