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drame - Page 15

  • Si je reste

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    Avec des parents fans de rock, on se disait que notre pote Mia Hall (Chloë Grace Moretz) allait devenir une grande guitariste et contre toute attente elle choisira … le violoncelle. C’est un instrument avec lequel elle se sent en parfaite harmonie et c’est d’ailleurs en la regardant jouer que le beau Adam (Jamie Blackley) est tombé sous son charme. Malgré le fait que Mia manque de confiance en elle, l’amour ne tardera pas à les réunir même si leur avenir s’annonce compliqué. A la tête de son groupe, Adam est pris par ses tournées tandis que sa petite-amie va tenter sa chance auprès de la prestigieuse école de Juilliard. Un évènement dramatique va toutefois venir tout bouleverser.

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    Le succès de Si je reste en librairie a conduit le roman de Gayle Forman vers la consécration cinématographique confiée aux bons soins de R.J. Cutler. L’évènement dramatique frappant notre héroïne arrive assez rapidement et laisse ensuite place aux nombreuses séquences de flashback qui vont construire l’histoire. En dehors de cette particularité, difficile de trouver des qualités à un film qui ne fait que réutiliser une recette déjà trop bien connue. Si le couple Chloë Grace Moretz / Jamie Blackley se montre charmant, ils incarnent aussi des personnages bien trop lisses pour nous séduire. Préparez les kleenex ; il y aura donc ceux qui pleureront avec le film et d’autres sur ce film.

     

    Il faut le voir pour : Préparer une playlist si un jour vous tombez dans le coma !

  • Pride

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    1984 en Angleterre. La politique de fer instaurée par Margaret Thatcher secoue le pays et provoque ce qui sera la plus grande grève des mineurs ; un mouvement qui ne se déroule pas toujours de manière pacifique. Cette situation, notre pote Mark (Ben Schnetzer) la connaît assez bien puisqu’il la vit tous les jours ; être homosexuel lui a valu de nombreuses discriminations. Il décide ainsi avec d’autres potes d’enfance de créer le LGSM en solidarité avec les mineurs et de récolter les fonds qui pourraient les aider. Seulement lorsqu’ils contactent les syndicats, ces derniers se montrent très frileux jusqu’au moment où la LGSM entre directement en contact avec un village du Pays de Galles.

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    Après de ce film, un constat s'impose : c'est une histoire tout de même merveilleuse qui méritait vraiment la peine d’être racontée sur le grand écran. Inspiré de faits réels, Pride nous invite ainsi à découvrir le destin commun de 2 mondes totalement différents à savoir les travailleurs et les homosexuels. Au niveau du récit, le réalisateur Matthew Warchus s'appuie sur un schéma très classique mais on se laisse entraîner avec grand plaisir par cet exemplaire élan de solidarité parcouru par quelques rires. Un feel-good movie qui redonne un peu foi en l'humanité et donc c'est à ne pas manquer d'où ce Coup de cœur Cin2909 !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de croire que les lesbiennes sont végétariennes !

  • 3 cœurs

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    Il s’en est vraiment fallu de peu pour que notre pote Marc (Benoit Poelvoorde) attrape le dernier train pour Paris et finalement c’est une bonne chose. Cela lui permet en effet de rencontrer Sylvie (Charlotte Gainsbourg) avec laquelle il va rester jusqu’au bout de la nuit. Quand l’heure de la séparation approche, ils décident de se retrouver vendredi prochain au Jardin des tuileries. Malheureusement, le jour tant attendu, Marc est victime d’un infarctus mais fait son possible pour aller au rendez-vous qu’il manquera à quelques minutes. Le temps passe et il fera la connaissance de Sophie (Chiara Mastroianni) mais ignore une chose importante à son sujet.

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    Si la ficelle utilisée pour tisser le scénario apparait assez grosse, l’intérêt de 3 cœurs réside surtout dans le trio constitué par Gainsbourg / Mastroianni / Poelvoorde avec une mention pour ce dernier. Il prouve une fois encore que des rôles dramatiques lui siéent à merveille. On est moins enthousiaste avec la réalisation de Benoit Jacquot parfois surprenante avec notamment cette voix off sortie de nulle part et une dernière demi-heure assez ennuyeuse. On reste également sur notre faim avec ce jeu de miroirs qu’il a essayé d’installer dans le film sans réellement l’imposer. Pas de quoi faire battre la chamade à nos cœurs !

     

    Il faut le voir pour : Je ne sais pas …

  • Sin City : J'ai tué pour elle

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    Roarke (Powers Boothe) est un homme dangereux, tout Sin City n’est pas sans ignorer cela. C’est loin d’effrayer notre pote Johnny (Joseph Gordon-Levitt) qui a justement des comptes à régler avec lui d’autant plus qu’il partage un lien très particulier avec le sénateur. Alors lorsqu’il le défie au Poker et le ridiculise ; il peut s’attendre à ce que Roarke ne le laisse pas s’en tirer à si bon compte. De son coté, Dwight McCarthy  (Josh Brolin) s’est mis dans une drôle de situation après avoir retrouvé la belle mais vénéneuse Ava Lord (Eva Green). Seul, il n’ira pas bien loin c’est pourquoi il décide de faire appel à un poids lourd : Marv (Mickey Rourke) s’ennuyait ce soir et va pouvoir se défouler un peu.

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    Il aura donc fallu patienter 9 ans avant que la paire Rodriguez / Miller fasse à nouveau parler la poudre avec un épisode un peu décevant. Bon visuellement on retrouve l’esthétisme révolutionnaire avec les quelques couleurs qui se fondent dans cet univers noir et blanc qui font toujours leur effet. C’est au niveau des personnages que la magie de Sin City : J'ai tué pour elle opère moins avec des visages connus qui ne semblent être là que pour enrichir une distribution pléthorique (Hartigan / Gail). Les nouveaux venus ne se montrent pas tous très intéressants à l’image de Johnny ou Manute dont le potentiel ne sera jamais réellement exploité. Bon film mais après une telle attente on tendait déjà l’autre joue pour une nouvelle claque, il faudra se contenter d’une petite tape.

     

    Il faut le voir pour : Tenter votre chance aux machines à sous, ça a l’air facile !

     

    En savoir plus sur Sin city ?

  • Les recettes du bonheur

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    Une famille indienne qui débarque dans le petit village de Saint-Antonin-Noble-Val, ça ne passe pas inaperçu ! Ils décident même de s’y installer afin d’ouvrir un restaurant où notre pote Hassan (Manish Dayal) pourra dévoiler tous ses talents. Depuis qu’il est tout petit, il s’est épris de passion pour la cuisine et tout ce qu’il a appris il le doit à sa mère. Ouvrir un restaurant indien dans un village français est déjà risqué mais quand en plus en face se trouve le Saule pleureur, un établissement auréolé d’une étoile au Guide Michelin, ça parait être un pari insensé. Une guerre des restaurants ne tardera pas à être déclaré et c’est Mme Mallory (Helen Mirren) qui va lancer les premières hostilités.

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    La gourmandise aura certainement convaincu beaucoup d’entre nous à jeter un œil à cette comédie mijotée par Lasse Hallström. L’histoire est un prolongement du titre français à savoir que c’est construit autour de bons sentiments, de personnages attachants qui fait que Les recettes du bonheur s’impose vite comme un feel-good movie. Même si on se laisse enchanter par le doux parfum des épices, qu’on s’amuse avec le facétieux Om Puri et que nos papilles sont mises à rude épreuve il est dommage que tout soit aussi convenu. D’ailleurs, l’indigestion guette lors des dernières minutes car la conclusion s’éternise mais en faisant preuve d’indulgence ça reste un film sympathique.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à faire une bonne omelette si vous voulez devenir un grand chef !

  • Near death experience

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    Notre pote Paul (Michel Houellebecq) était assis devant le 13 heures de TF1 lorsque sa famille est rentrée des courses. Il était pourtant bien seul et pour retrouver cette solitude, comme souvent, il enfourche son vélo. Après avoir parcouru quelques kilomètres, il continue sa route à pied sans but réel en s’abandonnant dans la nature. A 56 ans, cet homme se considère comme "obsolète " et se pose de nombreuses questions sur son existence. N’est-il pas temps pour lui de baisser le rideau plutôt que de se laisser ainsi dépérir ; de ses réflexions au passage à l’acte il n’y a qu’un pas qu’il pourrait bien franchir.

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    Entre quelques épisodes du Groland, le duo Benoit Delépine & Gustave Kervern ont trouvé le temps de signer leur 6ème collaboration au cinéma. Si vous avez un petit coup de déprime, ce n’est peut-être pas le film à vous conseiller puisqu’on y suit un homme totalement suicidaire. Le coup de maitre c’est d’avoir confié ce rôle à Michel Houellebecq qui a assurément la gueule de l’emploi (et qui semble imbattable au "Tu me tiens je te tiens par la barbichette"). Une fois encore, le duo propose un film très particulier où promenades au cœur de paysages montagneux se mêlent à des discussions avec des tas de pierres. Near death experience est assurément curieux mais accrocheur.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus laisser votre mari faire du vélo !

  • Obvious child

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    Lorsqu’elle monte sur scène pour faire son petit numéro de stand-up, Donna (Jenny Slate) proche énormément dans ses expériences personnelles. Elle aura encore beaucoup de choses à raconter au public puisqu’elle vient de se faire plaquer par Ryan (Paul Briganti) et qui plus est avec ce qui semblait être une pote d’enfance. Une rupture difficile à accepter si bien que Donna finit un soir par abuser un peu trop de l’alcool et termine la nuit avec un certain Max (Jake Lacy) qu’elle vient à peine de rencontrer. L’histoire aurait pu s’arrêter là mais quelques semaines après, elle va avoir une énorme surprise !

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    On est bien loin des comédies américaines formatées avec Obvious child qui apporte assurément de la fraicheur. L’héroïne du film interprétée par la pétillante Jenny Slate y est aussi pour beaucoup et dès les premières lignes de dialogues, le ton est donné avec une jeune femme totalement décomplexée. Dans un premier temps, il est donc plutôt amusant de découvrir un tel personnage mais son histoire finit progressivement par tomber dans une certaine normalité voire banalité. Un premier long-métrage de la part de la réalisatrice Gillian Robespierre qui doit beaucoup à sa comédienne principale mais qui ne réussit à nous séduire que par à-coups.

     

    Il faut le voir pour : Essayer les Crocs pour vérifier si ils sont aussi confortables !

  • Maintenant ou jamais

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    Ils ont réalisé leur rêve en faisant construire leur maison, bientôt Juliette & Charles Lesage (Leïla Bekhti & Arthur Dupont) ainsi que leurs deux enfants vont pouvoir quitter Paris. Malheureusement pour eux, Charles vient d’apprendre une terrible nouvelle puisqu’il est renvoyé durant sa période d’essai ce qui met cette famille dans une situation financière délicate. Ce n’est pas avec ses quelques cours de piano que Juliette parviendra à payer toutes les factures et comme si cela ne suffisait pas, elle se fait voler son sac à main en pleine rue. La Police parviendra à arrêter le suspect mais plutôt que de le faire condamner, la jeune femme va lui demander son aide afin d’organiser le braquage d’une banque.

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    Une belle maison avec des enfants qui gambadent dans le jardin sans oublier le petit chien, voilà un idéal dont beaucoup rêvent. Retour brusque à la réalité avec Maintenant ou jamais où l’on assiste au braquage improbable organisé conjointement par une mère de famille désespérée et un délinquant débarqué de nulle part. S’il est difficile de reprocher quoi que ce soit au niveau de l’interprétation de Leïla Bekhti ou de Nicolas Duvauchelle, on ne peut pas en dire autant d’un scénario utilisant des raccourcis parfois invraisemblables. La réalisation de Serge Frydman manque également d’intensité pour nous tenir en haleine sur la longueur ; à découvrir surtout pour ses comédiens.

     

    Il faut le voir pour : Toujours attendre d’avoir un CDI avant de faire une demande de crédit !

  • Hippocrate

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    Un nouvel interne vient d’arriver et ce n’est pas n’importe qui ! Il se trouve en effet que notre pote Benjamin (Vincent Lacoste) est le fils du Professeur Barois (Jacques Gamblin) et qu’il a choisi de rejoindre le service de son père. Il sera suivi peu de temps après par Abdel (Reda Kateb) venu d’Algérie où il était médecin et qui cherche à obtenir son équivalence en France afin de devenir titulaire. Tous deux vont ainsi découvrir le quotidien toujours animé de cet hôpital entre les patients pas toujours très dociles et des conditions de travail qui font l’objet de nombreuses contestations.

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    Au-delà du simple film, le réalisateur Thomas Lilti nous propose ici une véritable plongée dans l’univers hospitalier. A travers les expériences vécues par Benjamin & Abdel, c’est un constat édifiant qui est dressé ; effectif réduit, matériel désuet, recherche perpétuelle de la rentabilité, c’est une lente déshumanisation d’un institut qui se dévoile sous nos yeux. Passionnant par son sujet, Hippocrate brille également par une interprétation sans failles où se distinguent incontestablement les excellents Vincent Lacoste et Reda Kateb. Que du tout bon pour ce film aux faux airs de documentaire qui mérite le coup d’œil !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous allonger sur le ventre quand on vous demande de vous mettre sur le dos.

  • The salvation

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    1871. Cela fait 7 ans que notre pote John (Mads Mikkelsen) et son frère Peter (Mikael Persbrandt) ont quitté le Danemark pour s’installer aux Etats-Unis où ils espèrent y trouver une vie meilleure. En quittant son pays, John a également laissé derrière lui sa femme Marie (Nanna Øland Fabricius) et leur fils Kresten (Toke Lars Bjarke) mais aujourd’hui l’heure des retrouvailles est arrivé. Le bonheur de cette famille réunie sera de courte durée puisque le trajet en diligence va se terminer de manière sanglante. Parmi les victimes se trouvait notamment le frère de Delarue (Jeffrey Dean Morgan) qui entend bien mettre la main sur l’homme responsable de cette exécution.

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    Voilà un western qui a de la gueule avec son casting hétéroclite où l’on retrouve Mads Mikkelsen, Jeffrey Dean Morgan, Eva Green et même notre cher Eric Cantona. Tout ce beau monde est réuni autour d’un scénario centré sur la vengeance et avec en toile de fonds les prémices de la Révolution industrielle à travers les découvertes des gisements de pétrole aux Etats-Unis. Le film de Kristian Levring se montre peu bavard à l’image du personnage de Madelaine, The salvation préfère en effet laisser les cliquetis des éperons ou les détonations des fusils faire leurs effets. A défaut de parvenir à nous surprendre, c’est efficace et on peut difficilement bouder son plaisir.

     

    Il faut le voir pour : Utiliser vos bottes pour planquer votre argent mais ne le dites à personne !