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drame - Page 13

  • Cours sans te retourner

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    Hiver 1942-43 en Pologne. Le paysage est d’un blanc immaculé, la neige est abondante et notre pote Srulik (Andrzej & Kamil Tkacz) lutte chaque jour pour sa survie ; cet enfant juif est désormais seul au monde. Le froid va finir par l’épuiser et il va alors s’écrouler devant la maison de Magda Janczyk (Elisabeth Duda) qui n’hésite pas une seconde pour lui venir en aide. Après 3 jours de sommeil, il reprend des forces mais doit aussi partir rapidement car les allemands pourraient arriver à tout moment. En se faisant passer pour un petit polonais orphelin du nom de Jurek, il réussit à trouver du travail et ainsi à se nourrir mais tout le monde ne se montrera pas aussi bienveillant à son égard.

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    Ce biopic revient sur la courageuse aventure de notre pote Yoram Fridman, rescapé de la Seconde Guerre Mondiale. Même si la réalisation tente dans un premier temps de briser linéarité de l’histoire en faisant intervenir des rémanences du passé, elle redevient rapidement très classique. On accompagne alors l’attachant Jurek dans sa fuite et, aspect plus intéressant, dans sa remise en question de sa religion. Cours sans te retourner parvient aussi à retranscrire avec une belle justesse ses rencontres, ses rares bouffées d’oxygène toujours éphémères rythmant un parcours mouvementé. Un film qui ne se démarque pas vraiment mais qui constitue toutefois un bel hommage mérité pour cet homme.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier de désinfecter votre plaie après l’avoir nettoyé et si vous n’avez pas de désinfectant …

  • Whiplash

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    Si notre pote Andrew Neiman (Miles Teller) s’est inscrit au Conservatoire de Shaffer c’est parce qu’il sait qu’il s’agit là de la meilleur école de musique du pays. Son rêve est de devenir un jour un grand batteur, que son nom soit aussi connu que celui de son idole Buddy Rich. Avoir du talent est une chose, le cultiver par le travail en est une autre et Andrew va devoir redoubler d’efforts lorsqu’il intègre le groupe de Terence Fletcher (J.K. Simmons). Ce professeur est hautement respecté par ses élèves et si c’est un honneur de travailler avec lui, il faut aussi admettre qu’il a des méthodes d’apprentissage plutôt musclées !

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    Voilà un film qui donne une toute autre vision des batteurs ! Si la bande-originale (qui va certainement faire l’objet de nombreux téléchargements) est assurément le principal point fort de Whiplash, il ne faudrait pas non plus oublier J.K. Simmons qui se lâche totalement dans son rôle à travers ses (nombreux) coups de gueule. On aurait pu craindre à un moment que le scénario se contente de suivre le schéma classique du jeune prodige accompagné par le professeur bienveillant mais c’est là qu’on découvre des personnages qui ne manquent pas de nuances. Un faux feel-good movie rythmé par d’excellents morceaux de jazz duquel on ressort avec un certain panache, à découvrir !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais dire à quelqu’un qu’il a fait du bon boulot !

  • Gaby Baby Doll

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    Son médecin lui a prescrit beaucoup de repos et il lui a même proposé de se retirer dans sa maison de campagne. C’est ainsi que notre pote Gaby (Lolita Chammah) et ses potes d’enfance ont débarqué mais très vite la jeune femme va se retrouver seule, une chose qu’elle ne supporte pas du tout. Au départ, elle se rendait au village pour tromper cette solitude et puis un soir elle va faire la connaissance de Nico (Benjamin Biolay), un gardien de château plutôt étrange. Il vit dans une cabane au confort spartiate et a pour seule compagnie un chien mais plus pour très longtemps puisque Gaby va s’inviter chez lui.

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    Seconde réalisation pour notre pote Sophie Letourneur et il y a encore pas mal de maladresses. Comédiens amateurs loin d’être convaincants, quelques problèmes d’éclairage et des dialogues assez pauvres caractérisent Gaby Baby Doll. A cela s’ajoute une histoire quasi-absente ; entre deux conversations le duo improbable Lolita Chammah / Benjamin Biolay vont se disputent des biscuits ou vont se promener au cœur de la campagne. Néanmoins, il faut reconnaitre que le film parvient à se distinguer par sa réalisation et ses plans répétitifs et ce personnage de Gaby qui se montre imprévisible au point qu’on attend une étincelle qui n’arrive jamais.

     

    Il faut le voir pour : Penser à aller aux toilettes avant d’aller vous promener !

  • Terre battue

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    C’est une page qui se tourne pour notre pote Jérôme Sauvage (Olivier Gourmet) qui se retrouve aujourd’hui au chômage. Bien entendu, il essaye immédiatement de remettre le pied à l’étrier mais c’est loin d’être facile et lui vient alors l’idée de monter sa propre société. Obnubilé par son projet, il en oublie même le sens des priorités au grand dam de sa femme Laura (Valérie Bruni Tedeschi) et de leur fils Ugo (Charles Mérienne) qui possède un vrai talent pour le tennis. Ce dernier va même suivre un entrainement spécifique qui pourrait lui ouvrir les portes d’une école à Roland-Garros. Cependant, un évènement va venir bouleverser la vie de cette famille.

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    Comme l’indique son titre, ce 1er long-métrage de Stéphane Demoustier évoque le Tennis à travers le parcours du jeune Ugo. Saluons d’ailleurs immédiatement le talent du comédien Charles Mérienne qui est absolument parfait dans son rôle et formant un excellent trio en compagnie de Valérie Bruni Tedeschi & Olivier Gourmet. A travers le sport, Terre battue s’intéresse surtout à la volonté, l’esprit combatif des 2 personnages masculins devant chacun surmonter leurs obstacles. S’il n’a pas la prétention de vouloir remporter le grand Chelem, ce film dramatique fait primer la dimension humaine qui est mise en valeur par une distribution de qualité. Séance découverte conseillée !

     

    Il faut le voir pour : Offrir des chaussures à votre copine !

  • La famille Bélier

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    Parce que notre pote Paula (Louane Emera) a des vues sur Gabriel (Ilan Bergala), cette année elle s’est inscrite à la chorale et ça va être une révélation. Du moins son professeur M. Thomasson (Eric Elmosnino) en est persuadé et lui propose d’abord un duo avec Gabriel avant d’évoquer un concours à Paris. La jeune femme se montre hésitante non pas qu’elle n’ait pas envie de se lancer dans le chant mais elle n’imagine pas quitter sa famille et plus particulièrement ses parents Gigi & Rodolphe (Karin Viard & François Damiens) qui sont sourds. Seule entendante du foyer, elle a toujours été à leurs cotés et ils vont d’autant plus avoir besoin d’elle que son père s’est porté candidat pour devenir maire.

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    Belle initiative de la part du réalisateur Eric Lartigau de mettre en scène des protagonistes sourds cependant le film ne l’assume pas totalement. Quand Paula se met à répéter ce qu’expriment ses parents par les signes ça ne rend pas les échanges très naturels. Ceci d’autant plus que la jeune Louane Emera (repérée dans The voice) brille davantage par sa voix que par son jeu d’actrice. On aurait apprécié plus de scènes comme celle du petit-déjeuner où le bruit ambiant suffit à nous faire ressentir les émotions des personnages. La famille Bélier reste néanmoins un joli film où Eric Elmosnino est délicieux en prof désabusé sans oublier une magnifique scène avec la reprise de Je vole pas loin de nous donner la larme à l’œil.

     

    Il faut le voir pour : Réécouter les chansons de Michel Sardou !

  • White god

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    Alors que sa mère part pour 3 mois en Australie, notre pote Lili (Zsófia Psotta) doit aller vivre chez son Père (Sándor Zsótér) et la cohabitation a du mal à se faire. La cause de tout ça c’est Hagen, ce chien bâtard exaspère le père qui prend une décision radicale en l’abandonnant. Errant d’abord dans les rues, il sera ensuite capturé dans un but bien précis : participer à de violents combats. Si au départ Hagen était un chien affectueux, il va être soumis à un entraînement intense et surtout avec l’administration de produits, son agressivité va s’accroître de façon stupéfiante.

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    C’est un triste constat mais les faits divers impliquant les chiens dangereux reviennent régulièrement dans l’actualité. Il ne faut cependant pas perdre de vue que derrière ces drames est soulevé la responsabilité des maîtres, de l’Homme qui transforme sans scrupules le meilleur ami de l’homme en machines à combattre. White god illustre cette terrible réalité à travers la transformation de ce chien d’abord adorable et ensuite effrayant de terreur. Avec une histoire au déroulement très classique et la présence de quelques longueurs, le film du réalisateur Kornél Mundruczó risque tout de même de laisser pas mal de spectateurs indifférent.

     

    Il faut le voir pour : Dresser votre chien comme il se doit !

  • Les héritiers

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    Cela fait 20 ans que notre pote Anne Gueguen (Ariane Ascaride) enseigne et elle s’efforce de le faire sans faire tomber ses élèves dans la morosité. Professeur d’Histoire-Géographie au lycée polyvalent Léon Blum de Créteil, elle est le professeur principal d'une classe de seconde loin d’être exemplaire. Chahutages, retards, résultats catastrophiques ; le deuxième trimestre semble être sur la lancée du premier et pour certains, ces adolescents ne sont rien de plus que des cas désespérés. Anne n’étant pas du genre à abandonner ses élèves va inscrire cette classe à un concours prestigieux sur la résistance et la déportation. Un choix curieux car les élèves eux-mêmes ne s’estiment pas capables de conduire un tel projet.

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    Des élèves en difficultés scolaires, un professeur qui croit en eux et une belle histoire ; je ne sais pas vous mais moi ça me rappelle immédiatement Esprits rebelles. Là aussi le film de Marie-Castille Mention-Schaar est basé sur la réalité et va jusqu’à utiliser la même recette comme la relation amoureuse naissante, le pote effacé qui finit par s’affirmer ou l’élève d’abord réfractaire mais qui finit par rejoindre le groupe. Malgré cela, Les héritiers réussit à nous toucher d’abord grâce à une Ariane Ascaride éblouissante et par le sujet fort qui y est évoqué. Certains passages vous feront sans doute monter les larmes aux yeux et on a souvent la gorge nouée comme avec ce témoignage poignant de Léon Zyguel. Un film qui brille par l’énergie déployée par ses jeunes comédiens et son sujet nous faisant oublier les quelques facilités scénaristiques.

     

    Il faut le voir pour : Demander à vos profs d’être moins moroses !

  • Night Call

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    Alors qu’il roulait tranquillement, notre pote Lou Bloom (Jake Gyllenhaal) a aperçu un accident sur le bord de la route. Des policiers étaient en train d’extraire la victime d’une carcasse en feu et surtout il a remarqué cet homme qui filmait la scène sans en perdre une miette. Le déclic a eu lieu pour Lou qui en a assez des petites combines et décide donc de se lancer en free-lance en espérant vendre ses images aux chaines de télévision. Il comprend vite que non seulement la concurrence est rude mais aussi que ce qui rapporte le plus ce sont les faits divers dans les beaux quartiers et si possible ceux susceptibles de relancer l’éternel débat sur l’insécurité.

     

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    Reconversion professionnelle pour notre pote Jake Gyllenhaal qui décide de s’improviser journaliste et il ne manque pas d’ambitions ! C’est vrai qu’au départ le personnage de Lou Bloom apparait drôlement froid pour le spectateur mais on comprend mieux pourquoi par la suite. On l’a dit il est motivé et pour parvenir à ses fins, tous les moyens sont possibles et c’est sans complexe qu’on le voit agir non sans un plaisir inquisiteur. Un regret cependant dans sa relation avec Nina incarnée par René Russo qui aurait pu prendre un chemin encore plus tortueux. Au-delà de ce "héros" atypique, Night Call développe également cette réflexion sur la manipulation des médias ; un film réussi !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas forcément croire tout ce que vous disent les informations télévisées.

  • Hunger Games - La révolte : Partie 1

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    Si la Présidente du District 13 Alma Coin (Julianne Moore) et Plutarch Heavensbee (Philip Seymour Hoffman) sont venus à la rescousse de notre pote Katniss Everdeen (Jennifer Lawrence) c’est parce qu’ils ont une idée derrière la tête. Elle sera leur geai moqueur et conduira la révolte contre le Capitole mais la jeune femme ne semble pas aussi convaincue. Cependant après avoir découvert les ruines fumantes de son District et appris que Peeta (Josh Hutcherson) est encore vivant, elle accepte finalement ce rôle. L’une des conditions est toutefois de tout faire pour libérer les vainqueurs qui sont actuellement retenus prisonniers au Capitole.

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    L’heure de la conclusion est arrivée, enfin pas tout à fait puisque cet épisode final se déclinera en dyptique. On est à peu près sur la même lancée que le 2nd épisode ; beaucoup de parlottes et très peu d’action. Katniss décochera 1 flèche pour abattre des avions et on verra un barrage explosé ; c’est de cela qu’il faudra se contenter. Pour combler le reste du temps, l’héroïne joue les indécises et alterne avec un comportement de guerrière et de pleurnicheuse à chaque apparition de Peeta. Hunger Games - La révolte : Partie 1 pourrait aussi bien avoir comme sous-titre Les préparatifs de la révolte et il ne reste plus qu’à espérer qu’ils ont mis le paquet sur l’ultime volet.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier votre chat en cas d’évacuation !

     

    En savoir plus sur Hunger Games ?

    En savoir plus sur Hunger Games - L'embrasement ?

     

  • Qui vive

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    Déterminé à devenir infirmier, Chérif (Reda Kateb) s’apprête à passer pour la 4ème fois le concours. Dans l’attente d’une issue heureuse, il doit bien gagner sa croute et c’est ainsi qu’il est devenu agent de sécurité. C’est un travail qui est loin de le satisfaire d’autant plus qu’au centre commercial trainent quelques jeunes de sa cité qui viennent régulièrement lui chercher des embrouilles. Une situation qui prend une telle ampleur que Chérif va demander l’aide de son pote d’enfance Dedah (Rashid Debbouze) récemment revenu au quartier. Mais il sait aussi que tout service mérite une contrepartie.

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    C’est une première réalisation pour Marianne Tardieu et elle nous dévoile le portrait d’un jeune au cœur d’une cité. Chérif est quelqu’un de généreux, aimant, travailleur et déterminé bref pendant une bonne partie du film on se réjouit de voir briller un message à l’aspect positif. Le scénario hautement prévisible vient mettre un peu à mal ces premières impressions rendant Qui vive moins séduisant par la suite. Heureusement la présence de Reda Kateb, comme souvent, vient capter le regard du spectateur ; on regrette tout de même qu’Adèle Exarchopoulos n’ait pas bénéficié d’un rôle plus étoffé. Un film sans artifices qui se fait toutefois rattraper par une histoire bien trop téléphonée pour nous séduire totalement.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus dire "Vigile" mais "Agent de sécurité" !