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drame - Page 19

  • La ritournelle

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    Et encore une nouvelle victoire pour notre pote Xavier (Jean-Pierre Darroussin), cet agriculteur sait prendre soin de ses vaches qui le lui rendent bien. De son coté, sa femme Brigitte (Isabelle Huppert) est préoccupée par les plaques rouges apparaissant sur sa poitrine ce qui va la pousser à prendre rendez-vous chez un dermatologue. Elle quitte ainsi sa Normandie pour 2 jours mais en arrivant dans la capitale, elle cherche d’abord à revoir Stan (Pio Marmaï), un jeune homme qu’elle a rencontré quelques jours auparavant lors d’une soirée donnée chez ses voisins. La petite bergère semble avoir envie d’aventures et Xavier va l’apprendre bien malgré lui.

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    Si notre pote Marc Fitoussi s’est lancé dans une comédie romantique avec La ritournelle, il le fait de façon plutôt décalé puisque les héros sont ici un couple d’agriculteurs. De là on assiste au besoin de fraicheur d’une délicieuse Isabelle Huppert, un sentiment de liberté qui ne pouvait pas mieux prendre forme que par un voyage dans la ville lumière. Derrière cette légèreté apparente, l’histoire prend une tournure différente avec une révélation sur le couple Brigitte / Xavier traitée avec une grande pudeur. Il ne faut pas se mentir ce n’est pas le film qui va forcément attirer les spectateurs mais une fois qu’on est devant le charme agit malgré de toutes petites longueurs.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à différencier le Rumsteack du Tournedos mais pas la peine d’en faire un esclandre !

  • We are the best !

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    Stockholm en 1982. Qui a dit que le Punk était mort ? En tout cas ne vous amusez pas à affirmer cela devant Bobo & Klara (Mira Barkhammar & Mira Grosin) car ces deux adolescentes vivent et respirent Punk ! Une passion qui se concrétise au travers de leur look et qui va aussi les amener à créer un groupe mais le petit souci c’est qu’elles n’ont jamais touché à une batterie ou à une basse. C’est ainsi qu’elles vont demander à Hedvig (Liv LeMoyne), une de leur camarade de classe, d’intégrer leur groupe et c’est plutôt étonnant car elle est à mille lieux de la culture punk. Entre ces nouveaux potes d’enfance c’est une grande amitié qui va naitre et elles vont pouvoir se déchainer sur les scènes !

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    Punk attitude !! Avec We are the best ! on a droit à un film plutôt sympathique porté par son jeune duo d’actrices. Difficile ainsi de passer à coté de la petite Mira Grosin, véritable pile électrique qui à elle seule insuffle toute l’énergie et l’âme de ce groupe. A coté, on a une Mira Barkhammar plus fragile et qui apporte le brin d’émotion à l’histoire tandis que Liv LeMoyne passe un peu inaperçue dans tout ça. Ces jeunes filles n’ont pas froid aux yeux et en leur compagnie, on passe un vrai bon moment partagé entre les sourires et de leurs prestations musicales pour le moins originales. Voilà donc un divertissement sans grandes prétentions mais qui mérite le coup d’œil pour les spectateurs qui veulent un peu de fraicheur.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que des filles dans un groupe ne donne pas forcément un groupe de filles !

  • The rover

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    Le désert australien, 10 ans après la Chute. Notre pote Eric (Guy Pearce) buvait un verre lorsqu’il s’est rendu compte qu’on venait de lui voler sa voiture. Les coupables sont en fait 3 hommes qui ont eu un accident à la suite d’une altercation et qui ont abandonné leur pick-up tout comme ils ont laissé derrière eux Rey (Robert Pattinson). Ce dernier a été laissé pour mort mais réussit à trouver la force pour essayer de suivre les 3 hommes parmi lesquels se trouve son frère Henry (Scoot McNairy). Quant à Eric, il est bien déterminé à retrouver son véhicule et s’était immédiatement élancé à leur poursuite mais il va soudainement être arrêté.

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    Ambiance fin du monde en Australie avec ce thriller signé David Michôd à qui l’on doit déjà le remarqué Animal Kingdom. On y retrouve d’ailleurs un des acteurs avec Guy Pearce associé ici à Robert Pattinson et si le premier constitue l’un des points forts du film, le second incarne un personnage terriblement agaçant sur la longueur. En plus de ça, la poursuite entreprise par le duo n’est vraiment pas des plus passionnantes sans compter que côté réalisation ; la priorité est donnée au minimalisme. Si dans les premières minutes ça peut faire penser au cinéma de Nicolas Winding Refn par la suite c’est bien moins réjouissant au point que The rover finit par devenir assez anecdotique.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à réagir si jamais on vous pique votre bagnole !

  • Bird people

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    10 heures par semaine ! Voilà le temps que passe notre pote Audrey Camuzet (Anaïs Demoustier) pour se rendre à son travail à l’hôtel Hilton près de l’aéroport Roissy Charles De Gaulle. Elle s’occupe du ménage dans les chambres et c’est aussi là que Gary Newman (Josh Charles) va résider pour quelques heures. Il est là pour un rendez-vous professionnel mais doit repartir dès le lendemain pour Dubaï mais il ne prendra finalement pas ce vol. Après une nuit très agitée, il prend une décision importante puisqu’il est déterminé à tout plaquer que ce soit son travail ou sa vie aux Etats-Unis où l’attend notamment sa femme Elisabeth (Radha Mitchell).

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    Si vous avez un conjoint qui a l’habitude des déplacements professionnels, vous risquez de ne plus le laisser partir après avoir regardé Bird people ! On pose d’abord les bases du film à savoir la vie dans cet hôtel et à  partir de là, un premier portrait se dresse ; celui de Gary voguant entre le burn-out et la dépression puis celui consacré à Audrey. C’est dans ce dernier que la réalisatrice Pascale Ferrand nous réserve une drôle de surprise qui risque d’en perturber plus d’un. Composé de rencontres plus  ou moins furtives, c’est un film qui n’est pas toujours passionnant mais duquel ressortent les belles prestations de Josh Charles & Anaïs Demoustier.

     

    Il faut le voir pour :Laisser vos fenêtres ouvertes pour les oiseaux !

  • Swim little fish swim

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    L’amour pour l’art, Lilas (Lola Bessis) le doit certainement à sa mère la célèbre artiste française Françoise Castillon (Anne Consigny). Pas facile pour elle de se faire sa place dans ce milieu et c’est pourquoi elle a décidé de prendre un peu de recul en partant pour New York, source d’inspiration inépuisable. Là bas elle retrouve sa pote d’enfance Shiraz (Makeda Declet) qui va lui trouver un toit pour dormir puisqu’elle squatte chez Leeward (Dustin Guy Defa), un musicien atypique qui a l’habitude d’accueillir du monde chez lui. Cela ne plait pas toujours à sa femme Mary (Brooke Bloom) qui lui met d’ailleurs la pression pour qu’il accepte un travail pour une publicité ce qui pourrait rapporter un peu d’argent au couple.

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    Devant Swim little fish swim, il y a d’abord un formidable sentiment de fraicheur puis certaines similitudes, ressemblances sautent aux yeux. Ça commence déjà par la découverte de notre pote Lola Bessis (fille de Daniela Lumbroso) avec ses faux airs de Rose Byrne qui signe ici sa première réalisation en collaboration avec Ruben Amar. On obtient un film qui se définirait comme un joyeux bordel évoquant le cinéma offert par Julie Delpy et symbolisé par le personnage inventif de Leeward qui se sentirait comme un poisson dans l’eau dans l’univers de Michel Gondry. La scène des céréales de la petite Rainbow (adorable cette Olivia Costello !) résume finalement assez bien le film ; sur le coup c’est une jolie & sympathique découverte mais très vite on ne sait plus trop quoi en faire.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention quand quelqu’un vous demande d’échanger ses billets !

  • Les poings contre les murs

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    Jusqu’à présent il n’avait fréquenté que les centres de détention pour mineurs mais à désormais 19 ans, notre pote Eric Love (Jack O'Connell) vient d’intégrer une prison. Il ne tarde pas à se fondre dans son nouvel environnement et agresse très rapidement un de ses codétenus ce qui lui vaut un petit séjour à l’isolement. Loin de se montrer docile, son comportement va attirer l’attention d’Oliver (Rupert Friend) qui aimerait l’intégrer dans son programme afin que le jeune homme apprenne à canaliser sa colère. Surtout si Eric se trouve dans cette prison, c’est qu’il souhaite revoir quelqu’un en particulier qui est enfermé depuis déjà de nombreuses années.

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    Comme beaucoup de longs-métrages sur l’univers carcéral, tout commence avec l’arrivée d’un nouveau détenu et en l’occurrence on découvre Jack O'Connell (dont le visage me fait penser au catcheur John Cena mais c’est le geek en moi qui parle). Totalement imprégné par son personnage, l’acteur livre une grande performance qu’il faut également coupler à celle de Ben Mendelsohn. C’est d’ailleurs le lien particulier entre ces deux personnages qui donne une certaine singularité à Les poings contre les murs redonnant un peu d’intérêt à une histoire dans l’ensemble classique. Un film certes réussi mais qui manque tout de même d’un petit quelque chose pour provoquer un véritable impact dans nos esprits.

     

    Il faut le voir pour : Trouver une bonne planque pour votre portable !

  • Au fil d'Ariane

    Au fil d'Ariane c'est l'histoire de notre chère Ariane Ascaride qui a besoin de se changer les idées et c'est ainsi qu'elle décide de se rendre à Marseille. Cette petite escapade sera capturé par les caméras de Robert Guédiguian et l'on y croisera Jean-Pierre Darroussin ou encore Anaïs Demoustier.

    Date de sortie : 18 Juin 2014.


  • Comme le vent

    Armida Miserere, c’est un nom qu’on ne connait pas mais en Italie, cette femme s’est fait connaitre pour son combat contre les organisations mafieuses et leur influence dans les prisons. Comme le vent c’est donc un biopic signé Marco Simon Puccioni et on aura l’occasion de retrouver Valeria Golino dans le premier rôle.

    Date de sortie : 25 Juin 2014.


  • Tristesse club

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    Lorsque notre pote Bruno (Vincent Macaigne) entend son frère Léon (Laurent Lafitte) évoquer une bonne nouvelle, il ne s’attendait pas vraiment à apprendre le décès de leur père. Entre eux, ça n’a pas été le grand amour aussi cette disparition ne semble pas émouvoir plus que cela les deux frères qui vont se retrouver pour lui rendre un dernier hommage. Surprise, lorsqu’ils arrivent au crématorium ils n’y trouveront qu’une jeune femme du nom de Chloé (Ludivine Sagnier) qui se trouve être leur demi-sœur. Il reste quand même un mystère, où est donc passé ce père et on en vient même à se demander s’il est vraiment mort ?

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    Avec Tristesse club, notre pote Vincent Mariette signe son premier long-métrage avec une histoire assez décalée. Ça commence avec un trio assez atypique composé d’un tennisman à la carrière gâchée et fauché, d’un créateur de site de rencontres célibataire et d’une demi-sœur énigmatique. Si on passe plutôt un bon moment en leur compagnie, on regrette que le réalisateur ne nous ait pas proposé davantage de folie à l’image de cette visite incongrue chez Noémie Lvovsky. Cela d’autant plus que le coté thriller n’arrive pas non plus à nous emballer si bien qu’on finit par devenir insensible devant ce film en dépit d’excellents comédiens.

     

    Il faut le voir pour : Fabriquer un lance-balles de tennis pour votre fils, il sera content … ou pas !

  • Xenia

    Xena la guerrière ?? Mais non rien à voir, Xenia c'est l'histoire de notre pote Kostas Nikouli au look assez extravagant qui débarque à Athènes pour d'abord revoir son frère Nikos Gelia. Surtout les deux frères vont se lancer à la recherche de leur père biologique.

    Date de sortie : 18 Juin 2014.