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drame - Page 18

  • Sunhi

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    Jeune étudiante en cinéma plutôt discrète mais quand même assez bizarre, Sunhi (Yu-mi Jeong) souhaite poursuivre ses études aux Etats-Unis. Pour cela, elle aurait besoin du soutien du Professeur Choi (Sang Jung Kim) qui accepte de lui rédiger une lettre de recommandation mais pas question pour lui de mentir ! En attendant, Sunhi va croiser Moon-soo (Seon-gyun Lee) qui n’est autre que son ancien petit-ami et leurs retrouvailles plonge le jeune homme dans une profonde tristesse. Il s’en va par la suite se confier à son pote Jae-Hak (Jae-yeong Jeong) qui n’apprécie pas vraiment d’être ainsi dérangé. Ce dernier accepte toutefois de retrouver Moon-soo autour d’un verre quelques instants plus tard où la discussion va évidemment tourner autour de celle qui l’a mis dans cet état.

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    C’est vraiment un film curieux que ce Sunhi. A travers le parcours de la jeune étudiante, on va faire la connaissance de 3 hommes pas totalement indifférents au charme de notre héroïne finissant donc par devenir des prétendants. C’est au niveau de la réalisation que le film de Hong Sang-soo surprend puisque les plans de caméra sont réduits au minimum et le sentiment de répétition n’est pas qu’une impression. Autour d’un verre de Soju ou en attendant de déguster un délicieux poulet, ce sont alors des plans-séquences qui peuvent parfois durer jusqu’à 10 minutes qui rythment le film. Par contre, l’utilisation faite du zoom donne un effet plutôt amateur. Déconcertant, il faut quand même une certaine patience et faire preuve de curiosité pour cette sympathique découverte.

     

    Il faut le voir pour : Creuser plus profondément pour découvrir qui vous êtes réellement.

  • Coldwater

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    On l’a sorti du lit, menotté puis jeté sans ménagement dans une camionnette et il aura à peine eu le temps de voir sa mère. C’est ainsi que notre pote Brad (P.J. Boudousqué) s’est retrouvé bien malgré lui dans un centre de redressement pour mineurs appelé Coldwater dirigé d’une main de fer par le Colonel Frank Reichert (James C. Burns). S’il en est là aujourd’hui c’est parce qu’il a traversé beaucoup d’épreuves à commencer par la perte de son père et que très récemment un nouveau drame l’a touché. A Coldwater la mission est simple : Brad va devoir changer, apprendre à obéir à l’autorité et devenir ainsi un citoyen modèle et pour cela les méthodes les plus radicales seront employées.

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    La délinquance juvénile c’est un fait de société que les Etats-Unis tentent depuis des années d’endiguer (d’autant plus qu’ils n’ont pas Pascal le grand frère) et sont apparus ainsi ces centres de redressement dont l’intérêt soulève des débats. Coldwater nous plonge au cœur de l’un de ceux-ci s’accompagnant de la volonté du réalisateur Vincent Grashaw de dénoncer les dérives qui peuvent en découler. La volonté initiale de vouloir remettre ces jeunes sur le droit chemin laisse finalement place à la transformation des délinquants en véritables bêtes sauvage comme en témoigne un final d’une terrible violence. Un film puissant particulièrement bien servi par une distribution sans faille menée par un impressionnant P.J. Boudousqué pour son premier grand rôle, une excellente découverte !

     

    Il faut le voir pour : Piquer quelques idées pour remettre vos enfants dans le droit chemin !

  • Du goudron et des plumes

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    Père séparé, Christian Fellouz (Sami Bouajila) partage la garde de sa fille Vanessa (Talina Boyaci). C’est en assistant à son entrainement de majorette qu’il fait la connaissance de Christine (Isabelle Carré) dont la fille Alizée (Laura Genovino) est la pote d’enfance de Vanessa. Tous les quatre vont passer beaucoup de temps ensemble d’autant plus que Christine connait encore peu la ville de Montauban et n’a pas vraiment eu l’occasion de rencontrer du monde. De son coté, Christian a décidé de rejoindre l’équipe d’aviron - et aussi pour faire plaisir à sa fille - dans la perspective de défendre les couleurs de sa ville lors du triathlon d’été qui se profile.

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    Troisième film pour notre pote Pascal Rabaté qui va une fois encore nous prouver qu’il est réellement un réalisateur singulier. Il avait fait ses premiers pas en adaptant sa bande-dessinée Les petits ruisseaux et son expérience en la matière est de nouveau mise à contribution ici. Que ce soit au travers de certains plans, la récurrence des couleurs bleus, blancs, rouges ou dans les décors ; Du goudron et des plumes fourmille de petits détails qui invitent le spectateur à surveiller tout ce qui se passe autour de nos héros. A ce sujet, même si tous les comédiens sont attachants l’histoire de Christian est la petite faiblesse du film puisqu’elle n’a, à la longue, rien de réellement captivante. Il y a du talent à revendre ici si je peux me permettre l’expression !

     

    Il faut le voir pour : Surveiller de très près les exterminateurs de termites qui entreront chez vous !

  • Le procès de Viviane Amsalem

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    Israël. Cela fait déjà 3 ans qu’ils ne vivent plus ensemble et malgré tout le divorce entre Viviane & Elisha (Ronit Elkabetz & Simon Abkarian) se fait attendre. La faute au mari qui refuse catégoriquement de répondre aux demandes répétées de sa femme et qui a même l'arrogance de lui proposer de revenir vivre auprès de lui. Le tribunal commencera d’ailleurs à ordonner à Viviane de retourner auprès de son mari mais très vite, les époux se retrouvent devant les juges du moins sont-ils convoqués. Elisha continue en effet de se faire remarquer par son absence ce qui évidemment finit par agacer sa femme et qui va prolonger cette procédure de divorce durant des années.

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    Voilà un film plutôt osé proposé par Ronit Elkabetz et son frère Shlomi tant par son sujet que par la forme empruntée. Le procès de Viviane Amsalem est en effet un huis-clos dressant un constat édifiant sur le statut de la femme dans le couple en Israël. Cloitrés dans cette petite salle d’audience en compagnie des deux partis, en tant que spectateurs nous devenons ainsi les témoins privilégiés voire même un jury devant leurs échanges empreints de colère, amertume mais aussi d’amour. Bien que sur la fin on peut déceler quelques longueurs, ça n’en reste pas moins un film intense et passionnant porté par une belle interprétation.

     

    Il faut le voir pour : Rassurer votre femme et lui dire que vous ne vous opposerez pas à votre divorce !

  • Au fil d’Ariane

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    Pour notre pote Ariane (Ariane Ascaride) c’est un jour spécial puisqu’elle s’apprête à fêter son anniversaire. Elle s’active ainsi en cuisine pour préparer un joli gâteau mais reçoit successivement les appels de ses enfants et de son mari qui lui annoncent à tour de rôle qu’ils ne pourront pas être à ses cotés. Pas question pour elle de sombrer dans la solitude, elle grimpe dans sa voiture et prend la direction de Marseille. Sur le chemin, elle va alors tomber sur un jeune homme  (Adrien Jolivet) plutôt charmeur qui va la convaincre de l’accompagner jusqu’à un restaurant où elle fera la connaissance d’un américain, d’une tortue un peu spéciale et d’un ancien gardien de musée hanté par ses souvenirs.

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    Robert Guédiguian annonce tout de suite la couleur, Au fil d’Ariane n’est pas un film à proprement parler mais une fantaisie mais qui en manque justement de fantaisie ! On est plutôt ravi de retrouver la toujours sympathique Ariane Ascaride en femme et mère abandonnée, on ne pourra pas en dire autant sur le reste. Plutôt enthousiaste au départ, le fil conducteur se brise soudainement et le plaisir s’efface rapidement au profit d’une certaine indifférence. En dehors des dernières 20 minutes il est difficile de se passionner pour l’histoire et notamment celle entourant le personnage de Youssouf Djaoro plombe un peu l’ambiance.

     

    Il faut le voir pour : Mettre de la musique la prochaine fois que vous serez bloqué sur les routes !

  • Big bad wolves

    "Le meilleur film de l'année" dixit Quentin Tarantino. Si avec ça vous n'avez pas déjà envie d'aller voir Big bad wolves ! Un thriller israëlien où il sera question de vengeance notamment de la part d'un père prêt à tout et ça risque de faire très mal !

    Date de sortie : 02 Juillet 2014.


  • Du goudron et des plumes

    Nouveau venu sur Montauban, notre pote Sami Bouajila espère se faire sa petite place avec sa fille mais le nouveau départ qu'il espère ne sera pas aussi facile que ça. Du goudron et des plumes c'est la nouvelle réalisation de Pascal Rabaté, l'auteur de BD qui s'est reconverti au cinéma avec Les petits ruisseaux ou encore Ni à vendre, ni à louer.

    Date de sortie : 09 Juillet 2014.


  • Jersey Boys

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    A Belleville, New Jersey votre avenir est tout tracé soit vous devenez un mafieux en collectionnant les séjours en prison soit vous vous engagez dans l’armée soit vous pouvez devenir une célébrité. C’est le destin qui attend Frankie Valli (John Lloyd Young) puisqu’il possède une voix en or et ses potes d’enfance, Tommy DeVito (Vincent Piazza) en tête vont le pousser pour qu’il devienne un grand chanteur. Ce duo sera rejoint par Nick Massi (Michael Lomenda) puis par le compositeur Bob Gaudio (Erich Bergen) et c’est ainsi que débute l’histoire du groupe appelé les Four seasons. Bien entendu, les débuts sont difficiles et le quatuor doit d’abord se contenter de jouer les chœurs avant qu’on ne leur donne réellement leur chance. En 1962, ils sortent ainsi leur premier titre Sherry qui deviendra en quelques jours un hit.

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    On pourrait maugréer en se disant qu’on a encore un biopic mais Jersey Boys permettra sans doute à beaucoup de faire découvrir Frankie Valli & the Four Seasons et moi le premier. Et puis quand on sait que le réalisateur n’est autre que Clint Eastwood, on se dit qu’on passera forcément un bon moment de cinéma. Ça ne loupe pas, on est réellement emballé par la vie de ce groupe ; son ascension mais aussi les rivalités, les jalousies qui l’ont mené sur le déclin. Coté mise en scène, elle n’est pas des plus notables car en dehors d’une scène de flashback et de ces personnages qui interagissent directement avec les spectateurs ça reste assez classique mais drôlement efficace ! Et comme la B.O. est merveilleuse c’est normal que ce soit un Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les véritables italiens ont un nom qui se terminent par une voyelle !

  • Palo Alto

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    A Palo Alto, notre pote April (Emma Roberts) est une lycéenne comme les autres ; elle réfléchit à son futur parcours universitaire, s’entraine au foot, fréquente les cimetières et a une vie sentimentale compliquée. Si elle éprouve des sentiments pour Teddy (Jack Kilmer), elle est aussi perturbée par sa relation ambigüe avec Mr. B (James Franco),  son coach de foot dont elle garde aussi parfois l’enfant. De son coté, Teddy a échappé de peu à la catastrophe puisqu’après avoir abusé de l’alcool, il a eu un accident de voiture sans heureusement trop de conséquences. Il sera tout de même condamné à 150 heures de travaux d’intérêt général et on lui conseille de se tenir éloigné de Fred (Nat Wolff) qui aurait une mauvaise influence sur lui.

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    Qu’on se le dise, le nom des Coppola n’est pas prêt de quitter le Cinéma puisqu’après Sofia & Roman voilà qu’arrive la petite fille du grand chef Francis Ford. Pour sa première réalisation, Gia Coppola n’a pas choisi n’importe quel projet puisqu’elle adapte des nouvelles rédigées par un certain James Franco et lui offre même un rôle pour l’occasion. Palo Alto propose ainsi différents portraits d’adolescents pris dans les tourments de l’amour et s’évadant à travers la consommation d’alcool et de drogue. Des thèmes évoqués qui n’ont rien de nouveau pour les spectateurs que nous sommes mais on sera surtout séduit par le sans-faute du trio Emma Roberts / Jack Kilmer / Nat Wolff. De bons débuts et sans doute une nouvelle réalisatrice à surveiller du coin de l’œil !

     

    Il faut le voir pour : Proposer vos vases à boire !

  • Les voies du destin

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    Notre pote Eric Lomax (Colin Firth / Jeremy Irvine) est un passionné de trains alors lorsque ceux-ci ont du retard, lui pense immédiatement aux autres itinéraires qu’il peut emprunter. C’est ainsi qu’il croisera la belle Patti (Nicole Kidman) dont il tombe instantanément amoureux et de cette relation découle un joli mariage. S’ils ont tout pour être heureux, Patti va découvrir une part d’ombre que son mari tentait de dissimuler. Durant la Seconde Guerre Mondiale, Eric a été constitué prisonnier par l’armée japonaise et a en outre participé à la construction du célèbre pont de la rivière Kwaï. Une époque dont le traumatisme ne s’est pas refermé malgré les années.

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    C’est une histoire forte et vraie qui unit le britannique Eric Lomax et le japonais Nagase Takashi néanmoins le réalisateur Jonathan Teplitzky ne parvient pas à donner à son film cette charge émotionnelle. Bien au contraire, on a cette désagréable sensation d’avoir quelque chose de très artificiel (à commencer par la prestation de Kidman) et qui cherche à tout prix à nous tirer la larme de l’œil. Même Colin Firth peine dans ce rôle de traumatisé de guerre ; il ne suffit pas de se rouler par terre et d’avoir le regard vide pour nous convaincre. Si on retiendra l’incroyable lien qui s’est tissé entre les deux personnages principaux, on oubliera tout aussi vite ce long-métrage qui s’est embarqué sur les rails de la mièvrerie.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de râler quand le train arrive en retard et essayer de chercher d’autres itinéraires !