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marianne denicourt

  • Hippocrate

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    Un nouvel interne vient d’arriver et ce n’est pas n’importe qui ! Il se trouve en effet que notre pote Benjamin (Vincent Lacoste) est le fils du Professeur Barois (Jacques Gamblin) et qu’il a choisi de rejoindre le service de son père. Il sera suivi peu de temps après par Abdel (Reda Kateb) venu d’Algérie où il était médecin et qui cherche à obtenir son équivalence en France afin de devenir titulaire. Tous deux vont ainsi découvrir le quotidien toujours animé de cet hôpital entre les patients pas toujours très dociles et des conditions de travail qui font l’objet de nombreuses contestations.

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    Au-delà du simple film, le réalisateur Thomas Lilti nous propose ici une véritable plongée dans l’univers hospitalier. A travers les expériences vécues par Benjamin & Abdel, c’est un constat édifiant qui est dressé ; effectif réduit, matériel désuet, recherche perpétuelle de la rentabilité, c’est une lente déshumanisation d’un institut qui se dévoile sous nos yeux. Passionnant par son sujet, Hippocrate brille également par une interprétation sans failles où se distinguent incontestablement les excellents Vincent Lacoste et Reda Kateb. Que du tout bon pour ce film aux faux airs de documentaire qui mérite le coup d’œil !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous allonger sur le ventre quand on vous demande de vous mettre sur le dos.

  • La crème de la crème

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    Kelly (Alice Isaaz) vient de faire son entrée dans la plus prestigieuse Business School d’Europe, elle a de quoi être fière mais sa réussite va également se traduire dans un autre domaine. Tout commence avec sa rencontre avec ses nouveaux potes d’enfance Dan & Jaffar (Thomas Blumenthal & Karim Ait M'Hand) qui lui apprennent un peu le mode de fonctionnement de cet univers si particulier. Pour être populaire auprès des filles, il faut porter le bon polo et quand ce n’est pas le cas, vous êtes tout simplement invisible. Kelly va alors bousculer un peu les codes en payant une jolie femme pour accompagner Jaffar en soirée mais lorsque Louis (Jean-Baptiste Lafarge) se mêle à cette bande, ça se transforme en un vaste réseau de prostitution.

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    En seulement 2 longs-métrages, Kim Chapiron s’est imposé comme l’une des valeurs sures du cinéma français. Il nous revient avec un sujet fort ; la prostitution dans le milieu étudiant mais La crème de la crème laisse un petit gout amer de déception. On regrette en effet que le scénario n’ait pas été plus audacieux au point qu’on a l’impression que le réalisateur s’est presque assagi. Ce qui ne change pas en revanche c’est qu’il collabore toujours avec de grands acteurs et les présences d’Alice Isaaz, de Jean-Baptiste Lafarge, Thomas Blumenthal et du trop rare Karim Ait M'Hand sont là pour nous démontrer qu’il sait dénicher les talents. Un bon film mais qui ne réussit pas à nous marquer comme il l’avait fait avec Sheitan ou Dog pound.

     

    Il faut le voir pour : Sortir vos polos !

  • Une folle envie

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    C’est en dévalant les pistes de ski que nos potes Rose & Yann (Olivia Bonamy & Clovis Cornillac) sont tombés amoureux et ils sont désormais prêts à passer une étape supplémentaire. Il est temps pour eux d’avoir un bébé et ils vont tout mettre en œuvre pour y arriver ; dès que l’occasion se présente et quel que soit le lieu ils n’arrêtent pas de faire l’amour. Après avoir essayé toutes les positions du Kâma-Sûtra, le couple n’y arrive toujours pas et tente de découvrir l’origine de ce blocage. Peut-être est-ce du aux problèmes familiaux de Yann ou encore de la fausse couche qu’a vécu Rose alors qu’elle n’avait encore que 16 ans.

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    Etape indispensable à tous ceux qui veulent bâtir une famille, la naissance d’un enfant est parfois un chemin de croix pour certains couples. Un sujet particulièrement grave que le réalisateur Bernard Jeanjean a vécu et a voulu dédramatiser en adoptant la forme d’une comédie légère, beaucoup trop légère ! Pas plus séduits que ça par le duo Bonamy / Cornillac, on sourit timidement à leurs frasques mais on est bien loin d’avoir Une folle envie d’en découvrir davantage. Un thème intéressant mais qui se perd à travers un long-métrage sans inspiration, un film qui se laisse voir mais certainement pas indispensable pour les amateurs de ciné.

     

    Il faut le voir pour : Eviter les déjeuners chez les beaux-parents.