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paddy considine

  • Enfant 44

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    1953 à Moscou. Officier du MGB, notre pote Léo (Tom Hardy) mène une carrière exemplaire jusqu’au jour où il arrête Anatoly Brodsky (Jason Clarke). Ce dernier finit par livrer sous la torture une liste de noms, des espions et donc des traitres envers la nation et sur celle-ci se trouve celui de Raïssa (Noomi Rapace), la femme de Léo. Au même moment, son collègue et pote d’enfance Alexeï (Fares Fares) a le malheur de perdre son fils victime, selon la version officielle, d’un accident de train. En vérité, le garçon a été assassiné et atrocement mutilé ; son tueur est encore en liberté et va frapper de nouveau.

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    Adaptation du livre de Tom Rob Smith, on peut trouver en fait dans Enfant 44 deux films en un. Dans un premier temps, le réalisateur Daniel Espinosa s’attache principalement à nous décrire un système Stalinien particulièrement répressif, un "paradis" qui ne manquera d’ailleurs pas de provoquer des réactions officielles à la sortie en salles. Il y a par la suite une seconde partie où débute réellement le thriller; où un simple fait-divers se mue en une série de meurtres sordides. Avec un casting étoffé mené par le duo Noomi Rapace / Tom Hardy, on a un film qui tient la route et on aurait apprécié que l'intrigue principale soit amorcée un peu plus tôt bien qu'on ne voit pas le temps passer.

     

    Il faut le voir pour : Rappeler à vos enfants de ne pas parler aux inconnus !

  • Pride

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    1984 en Angleterre. La politique de fer instaurée par Margaret Thatcher secoue le pays et provoque ce qui sera la plus grande grève des mineurs ; un mouvement qui ne se déroule pas toujours de manière pacifique. Cette situation, notre pote Mark (Ben Schnetzer) la connaît assez bien puisqu’il la vit tous les jours ; être homosexuel lui a valu de nombreuses discriminations. Il décide ainsi avec d’autres potes d’enfance de créer le LGSM en solidarité avec les mineurs et de récolter les fonds qui pourraient les aider. Seulement lorsqu’ils contactent les syndicats, ces derniers se montrent très frileux jusqu’au moment où la LGSM entre directement en contact avec un village du Pays de Galles.

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    Après de ce film, un constat s'impose : c'est une histoire tout de même merveilleuse qui méritait vraiment la peine d’être racontée sur le grand écran. Inspiré de faits réels, Pride nous invite ainsi à découvrir le destin commun de 2 mondes totalement différents à savoir les travailleurs et les homosexuels. Au niveau du récit, le réalisateur Matthew Warchus s'appuie sur un schéma très classique mais on se laisse entraîner avec grand plaisir par cet exemplaire élan de solidarité parcouru par quelques rires. Un feel-good movie qui redonne un peu foi en l'humanité et donc c'est à ne pas manquer d'où ce Coup de cœur Cin2909 !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de croire que les lesbiennes sont végétariennes !

  • Le dernier pub avant la fin du monde

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    Le 22 Juin 1990 restera une date gravée dans la mémoire de Gary (Simon Pegg). C’est ce jour-là qu’avec ses 4 potes d’enfance Andy, Steven, Oliver & Peter (Nick Frost, Paddy Considine, Martin Freeman & Eddie Marsan) qu’ils ont enfin quitté le lycée et qu’ils ont célébré l’évènement par un barathon en 12 étapes à travers tout Newton Haven. A l’époque, ils n’ont pas pu aller plus loin que le 9ème bar et pour Gary c’est donc un défi qu’ils doivent de nouveau relever. Ils vont donc se réunir pour achever leur œuvre et atteindre le dernier pub : La fin du monde. Seul souci à l’horizon, il semblerait bien que Newton Haven ait été envahi par des extraterrestres !

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    Des potes d’enfance qui se réunissent pour une tournée des bars et qui se retrouvent au milieu d’une invasion d’extraterrestres, un pitch qui sent bon la franche rigolade. Quand en plus on sait que c’est Edgar Wright (Hot Fuzz, Scott Pilgrim …) qui manie la caméra alors on s’attend à se marrer mais avant cela tout porte à croire qu’il faudra passer d’abord au bar ! On ne peut pas dire que l’hilarité soit au rendez-vous avec Le dernier pub avant la fin du monde d’autant que l’arrivée soudaine des envahisseurs n’apporte pas grand-chose si ce n’est quelques effets spéciaux. Une idée de départ qui semblait plutôt bonne qui se transforme en une déception digne d’une bonne vieille gueule de bois.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de penser que votre mari a trop bu quand il vous dit qu’il a croisé des extraterrestres.

  • Tyrannosaur

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    Après avoir perdu aux jeux, notre pote Joseph (Peter Mullan) s’est de nouveau laissé emporter ce qui l’a conduit à commettre l’irréparable : il a frappé à mort son chien Bluey, son dernier vrai compagnon. Cet homme vit en effet seul depuis la mort de sa femme et depuis ce drame, il n’a cessé de se replier sur lui-même si bien qu’il lui arrive souvent de perdre ses nerfs. Une nouvelle altercation vient de se produire avec des jeunes dans un bar, une réaction qu’il ne supporte plus lui-même et est-ce vraiment le hasard qui va le conduire dans la boutique d’Hannah (Olivia Colman). Cette dernière, croyante, n’hésite pas à tendre la main aux autres mais qui lui tend la main lorsqu’elle en a besoin ?

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    Nouvelle étape dans la carrière de Paddy Considine qui signe avec Tyrannosaur son premier long-métrage mais surtout donne une suite à son court Dog Altogether. Il dresse les portraits sans concessions de 2 écorchés de la vie ; un homme qui traverse la vie tel un spectre et une femme qui se raccroche à sa foi pour ne pas se laisser complètement abandonner au calvaire qu’est devenu son couple. Si au départ on est submergé par la prestation de Peter Mullan, c’est ensuite l’excellente Olivia Colman qui accapare notre attention, l’un et l’autre donnent ainsi tout le caractère de ce film. A l’opposé du feel good movie, voici donc un feel bad movie puissant et superbement maitrisé, à découvrir car le Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Offrir un peu plus de sourire aux autres !

  • Submarine

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    Ne vous étonnez pas lorsque vous croiserez notre pote Oliver Tate (Craig Roberts) dans les couloirs du lycée s’il a l’air d’avoir la tête ailleurs. Il aime se déconnecter du monde extérieur s’imaginant par exemple mort et provoquant alors une mobilisation nationale en sa mémoire. Et puis il y a aussi Jordana (Yasmin Paige) qui occupe ses pensées, une ado spontanée dont le seul défaut serait ses plaques d’eczéma qu’elle arbore ici et là. A la maison, Oliver n’est guère plus expansif ; ses parents semblent en froid (ils n’ont pas eu de rapports depuis 7 mois, c’est scientifiquement prouvé !) et son père notamment reste prisonnier d’une profonde dépression. Les choses pourraient vite changer car le jeune homme apprend que leur nouveau voisin Graham (Paddy Considine) est une vieille connaissance puisqu’il s’agit d’un ex de sa mère !

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    Si l’ensemble du film avait été pareil à ce qui nous est proposé durant la première demi-heure, on aurait eu droit à une jolie surprise. Submarine nous ramène à l’âge de l’adolescence, période à la fois si agréable mais également tellement compliquée. On accompagne ainsi Oliver dans ses premiers émois amoureux mais surtout à travers la crise familiale qui se déroule sous ses yeux, une vision décalée qui donne au film un ton particulier dans la première partie. Malheureusement, cela ne dure qu’un temps et on finit par se retrouver devant quelque chose de plus conventionnel et par conséquent moins attirant. Même si on passe un bon moment, on a cette désagréable impression qu’on est passé tout près d’un grand film et ça reste plutôt frustrant !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter votre période chapeau, ça va pas le faire.

  • Blitz

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    Tous les journaux ne parlent que de lui ; Brant (Jason Statham) est un flic aux méthodes musclées et pour vous en convaincre il suffit de demander aux 3 jeunes qu’il a neutralisé à coups de crosse de hockey. Bien entendu, ses supérieurs tentent de calmer ses ardeurs mais il semble imperméable à ces remarques d’autant plus qu’une affaire va retenir tout son attention. Plusieurs officiers de police sont assassinés sans raison apparente et le tueur prend un malin plaisir à se vanter de ses exploits. Il rentre en contact avec Harold Dunlop (David Morissey), un journaliste de bas-étage pour lui annoncer que sa liste de victimes va s’allonger et dit s’appeler Blitz !

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    Ce n’est pas encore cette fois qu’on verra Jason Statham dans une comédie romantique et on ne va pas s’en plaindre. Le scénario n’a rien de bien extraordinaire, un serial-killer de flics fait du grabuge et notre pote Statham est là pour distribuer quelques pains au nom de la justice. Si le duo qu’il forme avec Paddy Considine est plutôt bien pensé, on est moins convaincu par le personnage de Falls incarné par la belle Zawe Ashton mais qui n’apporte rien de plus à l’intrigue de Blitz. A défaut d’avoir un film fantastique, on pourra toujours se satisfaire d’un thriller mené tambour battant et ce n’est déjà pas si mal !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’un whisky se déguste sans glaçons !