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drame - Page 12

  • Les nouveaux sauvages

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    Notre pote Diego (Leonardo Sbaraglia) a crevé un pneu et alors qu’il s’efforce de la changer sur le bas-côté, une voiture s’arrête. Manque de chance, il s’agit de l’homme qu’il a légèrement insulté quelques minutes auparavant lorsque celui-ci l’empêchait de le dépasser. Les retrouvailles s’annoncent pour le moins explosives ! En parlant de ça, notre pote Simon Fisher (Ricardo Darín) a lui aussi des soucis avec son véhicule qui a été conduit à la fourrière. Un évènement à priori quelconque mais qui va déclencher toute une série de malheurs qui changeront sa vie. Un mariage qui dégénère, un avion qui pique du nez ou encore un restaurant où l’on sert de la mort-aux-rats ; en Argentine on peut assouvir sa vengeance sous toutes ses formes !

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    La vengeance est un plat qui se mange froid et elle est servie ici sous la forme d’un plateau dégustation assaisonné d’une délicieuse dose d’humour. Les nouveaux sauvages n’est pas à proprement parler un film puisqu’il se compose de 6 histoires indépendantes les unes des autres mais toutes réalisées par Damián Szifrón. C’est donc sur un thème commun que s’articulent les différentes histoires avec toutefois un mot d’ordre : nous faire rire ! A la manière des montagnes russes, il y a d’abord les bas avec ce petit temps pour que chaque nouveau récit démarre et puis les sommets où le comique prend le dessus pour notre plus grand plaisir. Une comédie imprévisible et qui fait du bien aux spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Rester prudent lorsqu’on vous offre des billets d’avion gratuits.

  • Les souvenirs

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    Alors que notre pote Romain (Mathieu Spinosi) vient de perdre son grand-père, il apprend que sa Grand-mère (Annie Cordy) a eu un petit accident qui l’a conduit à l’hôpital. C’est son Père (Michel Blanc) qui lui a annoncé la nouvelle et qui se montre très inquiet pour sa mère au point de prendre la décision de l’envoyer en maison de retraite. Dès qu’il le peut, Romain va lui rendre visite jusqu’au jour où elle disparait sans en informer quiconque. Il faudra attendre que le jeune homme reçoive une carte postale pour découvrir que sa grand-mère est partie dans la région de son enfant à Étretat en Normandie.

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    Voilà donc le second roman de David Foenkinos à être adapté sur le grand écran et c’est notre pote Jean-Paul Rouve qui s’en charge. Avec les présences d’Annie Cordy, Chantal Lauby et Michel Blanc ; on se disait que ce casting de qualité ne pouvait pas nous décevoir hélas Les souvenirs est d’une terrible indigence. En cause d’abord un rythme incroyablement ronronnant, des personnages sans relief et des situations comiques souvent poussives (clin d’œil à William Lebghil pas très dépaysé par rapport à son rôle dans la série Soda). Tout cela fait que ce film se montre creux particulièrement en termes d’émotions et il ne risque pas de rester très longtemps dans nos mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Acheter des Twix la prochaine fois que vous irez à la station-service et en profiter pour demander quelques conseils.

  • Ben-Hur

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    Cela fait des années qu’il n’avait pas mis pied en Judée et c’est en tant que chef de la garnison romaine que Messala (Stephen Boyd) fait son retour. Il a en plus de ça le bonheur de revoir son pote d’enfance Judas Ben-Hur (Charlton Heston) mais les joies de ces retrouvailles seront de courte durée. Les deux hommes qui étaient autrefois comme des frères vont devenir d’intimes ennemis. Tout commence lors d’un incident survenu durant un défilé en l’honneur du gouverneur Valerius Gratius (Mino Doro) au terme duquel Ben-Hur sera envoyé aux galères tandis que sa mère Miriam (Martha Scott) et sa sœur Tirzah (Cathy O’Donnell) connaitront les horreurs de la prison. Pendant des années, il devra subir les pires châtiments avant de pouvoir revenir en Judée pour y défier Messala !

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    Un budget énorme pour l’époque, des décors grandioses, un film spectaculaire qui s’étend sur plus de 3H30 ; c’est sur on a vu les choses en grand. C’est évidemment avec les yeux ébahis qu’on découvre cette histoire d’amitié brisé, qu’on accompagne notre pote Charlton Heston dans son incroyable périple avant d’enclencher sa vengeance. Les superlatifs manquent lorsqu’il s’agit de parler de Ben-Hur qui aura marqué l’histoire en raflant rien moins que 11 récompenses lors de la cérémonie des Oscars en 1960. Incontestablement, ce film de William Wyler aura contribué à écrire la légende du Péplum et aujourd’hui encore il reste l’un des plus grands chefs d’œuvre du Septième art.

     

    La scène culte à ne pas louper : La course de chars !

  • Invincible

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    Bagarres, cigarettes et alcool voilà à quoi passe son temps notre pote Louie Zamperini (C.J. Valleroy / Jack O'Connell) et ce n’est encore qu’un enfant ! Il aurait pu mal tourner si son frère Pete (John D'Leo / Alex Russell) ne l’avait pas convaincu de se mettre au sport et plus précisément à la. Surnommé la Tornade de Torrance, son talent incroyable va le mener jusqu’aux Jeux Olympiques. Son destin bascule cependant lorsqu’il rejoint l’armée américaine et participe au conflit qui oppose son pays au Japon. Lors d’une mission de sauvetage, l’avion qui les transportait rencontre un problème et seuls Phil, Mac (Domhnall Gleeson, Finn Wittrock) & Louie s’en sortiront vivants. Ils doivent désormais lutter pour leur survie.

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    Parce que son histoire est aussi incroyable que belle, Louie Zamperini méritait bien qu’on lui rende hommage à travers ce film adapté du livre de Laura Hillenbrand. La scène d’ouverture magistrale nous embarque immédiatement au cœur de ce conflit avant que le portrait de notre héros se dresse à coups de flashbacks. Plus que jamais Angelina Jolie semble s’épanouir en tant que réalisatrice et avec Invincible, on a l’impression d’avoir un film à la Clint Eastwood. Un magnifique biopic qui souffre tout de même de légères longueurs et au déroulement attendu mais qui permet à ce sportif d’entrer dans la postérité et constitue également un formidable message de paix.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier que vos enfants boivent bien du lait.

  • Dernier combat

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    La boxe c’était du passé pour notre pote Sailor O’Connor (Dominic Purcell) jusqu’à ce qu’on lui propose une offre très intéressante. Le jeune King Solomon (Izaak Smith) est un grand boxeur en devenir et on lui cherche donc un adversaire d’envergure et Sailor qui n’a jamais été K.O. semblait tout désigné. L’objectif de ce dernier n’est pas tant de poursuivre cette incroyable série mais il souhaite avant tout gagner assez d’argent pour offrir à sa mère gravement malade un voyage en Irlande. De son coté, King va prochainement devenir père de famille et une victoire lui assurerait un solide apport financier.

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    SI le héros Sailor O’Connor peut se targuer de n’avoir jamais été K.O. ce n’est pas non plus Dernier combat qui réussira à nous mettre au tapis. Rapidement on découvre le combat entre les 2 boxeurs mais l’histoire va se construire à travers de (trop) nombreux flashbacks. Coté scénario rien de très brillant ; des héros au parcours mouvementé pour essayer de susciter l’empathie du spectateur mais sans convictions. On ne sera pas plus passionné par cette confrontation de boxe qui provoque plus d’ennui qu’il n’assure le spectacle. Enfin, le casting nous laisse indifférent que ce soit Dominic Purcell bien sans panache ou encore Famke Janssen qui ne semble là que pour apporter son nom au générique.

  • Sébastien - Belle et Sébastien

     Alors c’est toi la bête ?

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    01.jpgMoi je m’appelle Sébastien (Félix Bossuet) et tout à l’heure avec César (Tchéky Karyo) on était à ta recherche. Il en a assez que tu lui tues des moutons alors il est bien décidé à t’attraper et tu devrais faire attention à toi parce qu’il a disposé des pièges un peu partout.

     

    Plus je te regarde et plus je me dis que tu n’as pas l’air si méchant. Je suis sur que tu n’as rien à voir avec tout ça. Allez, viens avec moi je vais te montrer où sont les pièges comment ça tu pourras les flairer et les éviter.

     

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    Tu es gentil comme tout mais qu’est-ce que tu pues. Je connais un endroit où on pourra prendre un bain. Qu’est ce que t’es beau … ah ba non t’es Belle ! Ne t’inquiètes pas, je vais m’occuper de toi à partir de maintenant.

     

     

    En savoir plus sur Belle et Sébastien ?

  • The riot club

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    Les premières années font leur rentrée à la prestigieuse université d’Oxford et parmi eux il y a nos potes Lauren, Miles & Alistair (Holliday Grainger, Max Irons & Sam Claflin). Ce n’est pas vraiment l’amour fou entre les deux garçons et pourtant le hasard va les réunir puisqu’ils vont devenir les nouveaux membres du Riot club. Fondé à l’origine pour rendre hommage à l’excentricité de Lord Riot, ce club s’est construit une solide réputation et beaucoup rêverait d’en faire partie. Miles & Alistair ont donc le privilège d’avoir été sollicités par les 8 autres membres d club qui organise un diner pour célébrer ces nouveaux arrivants. Direction le Bull’s head où la soirée sera arrosée et surtout très mouvementée.

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    Les premières minutes donnent d’abord l’impression que le film va voguer sur les flots du second degré mais la suite ne nous donne pas vraiment raison. Comme pour de nombreuses confréries étudiantes, The riot club se laisse ensuite aller aux traditionnels bizutages sans imagination et jusque là on se croirait dans un teen-movie à l’américaine. Pour découvrir ce qui se cache réellement derrière ce film, il faut attendre le fameux diner où les choses se dérident mais là encore nos attentes ne sont pas totalement comblées. Même s’il met un peu de temps à démarrer, c’est plutôt sympa et si l’histoire avait fait preuve d’un peu plus de provocation ça aurait pu être une très bonne surprise.

     

    Il faut le voir pour : Éviter de laisser trainer votre portable quand vous sortez avec vos "potes d’enfance" !

  • A most violent year

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    New York City, 1981. La ville doit faire face à une forte criminalité et c’est dans ce contexte hostile que notre pote Abel Morales (Oscar Isaac) va vivre des moments difficiles. A la tête de la Standard Heating Oil, il est aujourd’hui à une étape charnière puisqu’il s’est engagé à acheter un terminal qui sera le lieu stratégique pour ses futures activités. Il compte sur le soutien de sa banque pour apporter les investissements nécessaires mais une série d’évènements va perturber l’affaire. Cela fait 2 ans que le procureur Lawrence (David Oyelowo) examine scrupuleusement les dossiers de la société d’Abel et surtout celui-ci doit subir une série d’agressions visant ses chauffeurs de camions-citernes.

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    A la tête de A most violent year, nous avons J.C. Chandor qui comme à son habitude signe à la fois le scénario et la réalisation. Si on ne sera pas forcément scotché par son scénario finalement assez banal, on est davantage captivé par cette nouvelle performance d’Oscar Isaac. Il est tout simplement impeccable dans sa panoplie complète du parfait gangster mais qui met (presque) toujours un point d’honneur à rester dans le droit chemin. Quant à Jessica Chastain elle s’impose avec son caractère affirmé et on en vient à regretter que ce personnage n’ait pas bénéficié d’un peu plus de présence à l’écran. Par contre si vous vous attendez à une succession de règlements de comptes, vous faites fausse route car ici on privilégie la psychologie à l’action.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier votre jardin avant de laisser vos enfants y jouer !

  • Cold in July

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    Au beau milieu de la nuit, nos potes Ann & Richard Dane (Vinessa Shaw & Michael C. Hall) sont soudainement réveillés par des bruits suspects ; quelqu’un s’est introduit dans leur maison. C’est avec une grande fébrilité que Richard se saisit d’une arme à feu et va tuer accidentellement l’intrus. Alors qu’il est encore sous le choc de ce qui vient de se passer, il apprend que l’homme qu’il a abattu s’appelait Freddy Russel. Très vite, la nouvelle de ce drame se propage et arrive jusqu’aux oreilles de Ben (Sam Shepard), un père qui promet des représailles. C’est désormais la famille Dane qui court un danger mais les choses vont se révéler plus complexes qu’il n’y parait.

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    Adaptation du roman Juillet de sang de Joe R. Lansdale, Cold in July révèle une histoire pleine de tension et qui ne manque pas de rebondissements. Cela est vrai au départ mais le hic c’est qu’à partir d’un moment, les révélations qui nous sont faites deviennent de moins en moins crédibles ce qui rend le film tout de suite moins captivant. Les fans du petit écran seront ravis de revoir Michael "Dexter" C. Hall même s’il est assez ironique de le voir incarner un homme traumatisé par cet accident mortel. Il est entouré de vétérans avec un Sam Shepard diablement efficace et un Don Johnson qui se fait surtout remarquer par sa dégaine. A découvrir pour cette atmosphère particulière.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas toujours croire la police !

  • Pasolini

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    Après son voyage à Stockholm où il est allé promouvoir son dernier livre Les cendres de Gramsci, notre pote Pier Paolo Pasolini (Willem Dafoe) est de retour à Rome. Cet homme aux multiples talents est un personnage qui fascine par son sens de la provocation et il ne compte pas s’arrêter là ! Après avoir travaillé sur son prochain livre, il a également développé le scénario d’un nouveau film qu’il souhaite tourner au plus vite. Il a d’ailleurs l’occasion de présenter le scénario à Ninetto Davoli (Riccardo Scamarcio) où l’histoire suivrait Epifanio (Ninetto Davoli) partant à la chasse d’une comète annonçant la naissance du messie et le conduisant ainsi jusqu’à une fête assez particulière.

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    Au risque de paraitre inculte (ce qui n’est pas vraiment un scoop), j’ignorais tout de Pier Paolo Pasolini jusqu’à ce film de notre pote Abel Ferrara. La question qui se pose alors est de savoir si connaitre l’œuvre cet artiste italien n’est pas déjà une condition sine qua non pour pouvoir réellement aborder ce "biopic". Il faut aussi dire que le réalisateur prend un malin plaisir pour tenter de nous déstabiliser en imbriquant des histoires dans l’histoire de Pasolini. Ceci d’autant plus qu’on ne revient que sur la dernière journée de sa vie ce qui n’est pas la meilleure façon de le découvrir. On ne sait pas réellement où le réalisateur veut nous emmener mais ce qui est sur c’est qu’il y en a plus d’un qui sera tenté d’aller voir ailleurs.

     

    Il faut le voir pour : Toujours suivre une comète, vous pourriez avoir une surprise ...