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drame - Page 11

  • Imitation game

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    Alors que la Grande-Bretagne vient d’entrer en guerre contre l’Allemagne, notre pote Alan Turing (Benedict Cumberbatch) intègre les services secrets de Sa majesté. Génie des mathématiques en provenance de Cambridge, ses talents vont être mis à profit afin de venir à bout d’Enigma, un programme de cryptage allemand sophistiqué. C’est un projet qui réunit d’autres éminents chercheurs mais Alan n’est pas vraiment adepte du travail d’équipe. Pourtant, il va prendre la direction de ce groupe et contre l’avis de tous va se lancer dans la conception d’une machine ambitieuse qui devrait permettre d’interpréter les messages codés d’Enigma.

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    Il est fort probable que le nom d’Alan Turing ne vous dise rien et Imitation game est là pour combler cette lacune. Cet homme aura non seulement joué un rôle primordial durant la Seconde Guerre Mondiale mais aura également eu une influence considérable dans notre quotidien en créant l’ancêtre de l’ordinateur ! On pourrait dire tellement de ce film ; saluer la réalisation ingénieuse de Morten Tyldum, louer une fois encore l’acteur Benedict Cumberbatch qui s’impose dans n’importe quel rôle ou encore dire qu’on se passionne pour le destin tragique de cet homme. Parce qu’il faut que le monde se souvienne d’Alan Turing, voilà un incontestable Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Faire davantage de mots croisés !

  • Foxcatcher

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    Déjà sacré Champion olympique de lutte, Mark Schultz (Channing Tatum) a pour objectif de ramener une nouvelle médaille lors des prochains Jeux Olympiques à Séoul en 1988. Il y aura d’abord les championnats du monde et c’est dans cette optique qu’il s’entraine avec ardeur en compagnie de son frère Dave (Mark Ruffalo). Un soir, il reçoit un appel ; Mark est invité en Pennsylvanie  afin de rencontrer John E. du Pont (Steve Carell). Issu d’une dynastie prestigieuse, cet homme se passionne pour la lutte et aimerait que le champion olympique rejoigne l’équipe de Foxcatcher pour l’amener jusqu’à la victoire.

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    C’est une histoire qui fait plutôt froid dans le dos puisqu’il s’agit d’évènements réels. L’intérêt de Foxcatcher se centre vite sur l’interprétation avec tout d’abord un Channing Tatum totalement imprégné dans son rôle. Le plus impressionnant reste tout de même les transformations physiques de Steve Carell & Mark Ruffalo qui en deviennent méconnaissables. Il est certain que ce trio porte à bout de bras musclés le film car la réalisation de Bennett Miller se montre à la longue monotone rendant toutefois la conclusion bien plus abrupte aux yeux des spectateurs. A voir forcément pour les performances d’acteurs.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir comment perdre 5 Kilos en 90 minutes !

  • Une merveilleuse histoire du temps

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    Université de Cambridge dans les années 1960. Étudiant passionné par les Sciences et faisant preuve d’extraordinaires connaissances, notre pote Stephen Hawking (Eddie Redmayne) a l’esprit ailleurs ces derniers jours. En fait, depuis sa rencontre avec la belle Jane Wilde (Felicity Jones) celle-ci ne quitte plus ses pensées et très vite un couple se forme. Alors qu’il travaille sur une théorie sur le thème de l’Espace-temps, Stephen est soudain victime d’un accident neurologique. Il ne parvient plus à contrôler certains de ses muscles mais le plus grave c’est que les médecins lui prédisent qu’il ne lui restera plus que 2 ans à vivre. Malgré cette nouvelle bouleversante, Jane va rester à ses cotés et devenir sa femme.

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    Il est l’homme qui a éclairci la question des trous noirs, il est l’un des scientifiques les plus connus à travers le monde ; la vie de notre pote Stephen Hawking se dévoile à travers Une merveilleuse histoire du temps. Un biopic dans lequel on ne peut évidemment pas passer à coté de la remarquable performance d’Eddie Redmayne qui crève l’écran et il ne faut pas oublier ses partenaires à commencer par la charmante Felicity Jones. Au-delà de ces prestations, le film reste cependant assez classique dans son déroulement alors qu’on aurait pu s’attendre à ce que les recherches sur l’Espace-temps offre un visage un peu plus personnel à ce portrait. Un hommage mérité pour un homme qui laissera encore un peu plus son nom dans l’histoire.

     

    Il faut le voir pour : Trouver une excuse pour justifier votre abonnement à Penthouse !

  • Someone you love

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    Thomas Jacob (Mikael Persbrandt) est chanteur et compositeur, il connait le succès depuis ces dernières années et est de retour au Danemark. C’est en fait à la demande de sa productrice et pote d’enfance Molly (Trine Dyrholm) qu’il est revenu dans son pays afin d’y enregistrer son prochain album. La seule famille qui lui reste ici est sa fille Julie (Birgitte Hjort Sørensen) avec qui les relations sont glaciales et son petit-fils Noah (Sofus Rønnov). Alors que Julie était venue une nouvelle fois réclamer de l’argent, elle revient par la suite pour annoncer à son père qu’elle doit suivre une cure de désintoxication de 6 semaines. N’ayant personne d’autres sur qui compter, elle va lui confier la garde de Noah.

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    Avec Someone you love, nous avons le portrait de Thomas Jacob ; musicien qui a construit sa carrière et son succès aux dépens de sa vie privée. Il devra quitter sa tenue d’artiste solitaire pour enfiler celle moins confortable de père et grand-père et cela s’accompagne d’une remise en question évidemment attendu. Il est certain que le scénario ne propose rien pour surprendre le spectateur et on se contentera donc d’un tandem Mikael Persbrandt / Sofus Rønnov est en parfaite osmose. Quant à la réalisation de la danoise Pernille Fischer Christensen, si elle évite le piège du mélo facile elle ne parvient pas non plus à transcender cette histoire.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre femme de ménage de parler moins fort !!

  • Disparue en hiver

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    Tout a commencé dans ce restaurant où notre pote Daniel (Kad Merad) a ses habitudes où il a croisé le regard d’une jeune femme. Alors qu’il s’apprêtait à partir, cette dernière l’aborde pour être déposée quelque part mais elle a aussi une idée derrière la tête. Alors que la voiture se retrouve au beau milieu de la foret, elle fait une proposition indécente que Daniel refuse net et il décide d’abandonner sa passagère. Le lendemain, en rendant visite à Mme Savielli (Marie-Paule Von Roesgen), il apprend que sa petite-fille Laura (Lola Creton) n’est pas rentrée de la nuit et il se trouve qu’il s’agit de la fille qu’il a rencontrée hier.

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    A travers son scénario et son ambiance glaciale, Disparue en hiver nous fait un peu penser à ces thrillers venus du grand nord. Hélas, la comparaison s’arrête là car dans le cas présent, l’intrigue est bien trop mince et manque de rebondissements pour alimenter le suspense et donc notre intérêt. Si Kad Merad sait se montrer convaincant, le personnage de Daniel se montre lui très conventionnel avec son enquête où l’on retrouve en filigrane une blessure personnelle pas encore refermée. Cette réalisation de Christophe Lamotte a la chance de connaitre une sortie sur le grand écran mais a davantage des allures de téléfilm peu ambitieux.

     

    Il faut le voir pour : Enregistrer des cassettes au cas où ...

  • Loin des hommes

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    1954 en Algérie. Le pays est en guerre ; les rebelles algériens ont pris les armes afin que soit proclamé l’indépendance, un combat qui fera couler beaucoup de sang. C’est dans ce climat délétère que notre pote Daru (Viggo Mortensen) tente de faire son travail : instruire les enfants. Un soir, il rçoit la visite d’un gendarme accompagné d’un prisonnier et on lui confie alors une mission sans lui laisser réellement le choix. Daru devra amener Mohamed (Reda Kateb) jusqu’à la ville voisine où il sera jugé pour le meurtre de son cousin. Le maitre d’école sait par avance que cet homme est destiné à une mort certaine et refuse dans un premier temps de l’accompagner mais les évènements le forceront à changer d’avis.

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    Avec en toile de fonds la guerre d’indépendance de l’Algérie, cette adaptation libre de la nouvelle L’hôte d’Albert Camus met en lumière les destins croisés de deux hommes très différents. Une rencontre qui va se prolonger à travers un voyage initiatique qui va se dérouler au cœur d’un tourbillon de violence. Inutile de cacher que l’atout principal du film reste d’abord le tandem vedette Viggo Mortensen / Reda Kateb. Non seulement tous deux livrent une prestation d’une parfaite justesse mais il faut aussi souligner la réalisation sobre mais tellement efficace de David Oelhoffen. Loin des hommes se montre plutôt discret mais mérite amplement qu’on s’y intéresse.

     

    Il faut le voir pour : Garder sur vous un tube de lait concentré, ça peut être utile !

  • Souvenirs de Marnie

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    Anna vient d’avoir une nouvelle crise d’asthme ce qui inquiète au plus haut point sa mère adoptive Yoriko. Pour la remettre d’aplomb, on a décidé de lui faire quitter Sapporo pendant quelques temps et Anna ira ainsi rejoindre son oncle Kiyomasa Oiwa et sa tante Setsu. L’air pur devrait lui faire le plus grand bien mais cette jeune fille de 12 ans éprouve également un profond mal-être. Au cours d’une promenade, elle va se retrouver face à une somptueuse villa qui lui donne une étrange impression ; comme si cette maison lui était familière. C’est aussi là qu’habite une jeune fille du nom de Marnie qui va rapidement devenir sa nouvelle pote d’enfance jusqu’à s’immiscer dans ses rêves.

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    Parce qu’une page s’est tournée depuis le départ du légendaire Hayao Miyazaki ; on attendait non sans impatience ce nouveau (et dernier ?) film des Studios Ghibli. C’est Hiromasa Yonebayashi qui s’est déjà illustré avec Arrietty le petit monde des chapardeurs qui se charge d’adapter le roman de Joan G. Robinson. Il n’y a pas de surprises coté graphismes et animation, ça reste toujours aussi beau, coloré et extrêmement fluide. L’histoire de Souvenirs de Marnie risque par contre de perturber pas mal de spectateurs ; pendant longtemps on s’interroge sur ce lien qui unit Marnie à Anna apportant une certaine confusion. Il faut attendre les derniers moments pour avoir l’éclairage qui amène soudain une profonde tristesse jusqu’à nous prendre aux tripes. Un Coup de cœur Ciné2909 pour saluer ce film magnifique mais aussi un studio qui restera gravé dans nos mémoires !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à ramer, ça peut toujours servir !

  • Bébé tigre

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    Originaire du Pendjab, notre pote Many (Harmandeep Palminder) est arrivé en France à l’âge de 15 ans pour travailler et pouvoir ainsi envoyer de l’argent à ses parents. Les choses ne se déroulent pas comme prévu et il sera confié à une famille d’accueil et avant de pouvoir travailler, il devra obtenir un diplôme. Deux ans plus tard, le jeune garçon est scolarisé avec des résultats encourageants mais il tient aussi plus que tout à subvenir aux besoins de sa famille restée en Inde. En dépit des conseils que lui prodigue son entourage, Many travaille régulièrement au noir et cherche d’ailleurs un job pour les prochaines vacances. C’est ainsi qu’il entre en contact avec Kamal (Vikram Sharma).

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    Bébé tigre s’intéresse ainsi au parcours d’un jeune immigré indien dans notre pays et sur lequel pèsent de lourdes responsabilités familiales. L’histoire nous est plus que familière ; notre héros devant à tout prix aider les siens, cherche à se faire du fric quitte à côtoyer les mauvaises personnes. Si ce scénario n’arrive en aucun cas à se démarquer, on apprécie par contre l’interprétation de l’ensemble d’un casting rafraichissant à commencer par un Harmandeep Palminder qui réussit une belle prestation pour son tout premier rôle. Un premier long-métrage engagé et plutôt réussi pour notre pote Cyprien Vial toutefois sans se montrer exceptionnel.

     

    Il faut le voir pour : Préparer une chanson si vous voulez vous réconcilier avec votre copine !

  • Wild

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    Le Pacific Crest Trail, une randonnée pédestre de plus de 1600 km reliant le Mexique au Canada ; c’est le défi que va relever notre pote Cheryl Strayed (Bobbi Strayed Lindstrom / Reese Whiterspoon). Un parcours extrêmement difficile qui nécessite une grande préparation et de l’entrainement car il s’étend sur plusieurs mois. Cette jeune femme n’a pourtant jamais été une grande sportive mais elle avait besoin de faire un point sur ce qu’est devenue sa vie. Cheryl a traversé de nombreuses épreuves au cours de son existence et un nouvel évènement dramatique va la conduire à emprunter de mauvais chemins et de se laisser aller à de nombreux excès.

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    Après avoir adapté à l’écran le biopic de Ron Woodroof dans Dallas Buyers Club, Jean-Marc Vallée s’intéresse cette fois à la véritable expérience de Cheryl Strayed. On entre vite de plein pied dans cette randonnée qui a d’abord des allures de retour à la nature pour se transformer progressivement en quête spirituelle. Les souvenirs du personnage affluent tout au long de son périple pour nous faire découvrir les motivations qui l’ont conduite à s’engager dans une telle épreuve. Une aventure en grande partie solitaire et qui fait ainsi briller Reese Whiterspoon délivrant une performance prodigieuse avec ce rôle touchant. Un portrait magnifique et poignant à découvrir.

     

    Il faut le voir pour : Planifier une randonnée pour vos prochains congés !

  • La dame en noir 2 : L’ange de la mort

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    1941. Les bombes pleuvent sur Londres et afin de les protéger, un groupe d’enfants va être évacué par Jean Hogg & Eve Parkins (Helen McCrory & Phoebe Fox). Alors que le train s’apprête à partir, le petit Edward (Oaklee Pendergast) les rejoint. Ce garçon désormais orphelin a eu le malheur de voir sa mission bombardée et depuis ce drame il est resté muet. Ils vont ainsi rejoindre une demeure abandonnée située à Crythin Gifford mais très vite des évènements étranges se manifestent. Pour Eve c’est certain ; elle a ressenti la présence d’une autre personne dans cette maison et ses intentions sont loin d’être bienveillantes.

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    Déjà que le premier épisode ne m’avait pas laissé de grands souvenirs, voilà que cette suite se passe également des services de Daniel Radcliffe. La dame en noir 2 : L’ange de la mort se déroulant 40 ans après son prédécesseur, ce sont de nouveaux protagonistes qui font leur apparition. Avec une histoire qui prend racine en pleine Seconde Guerre Mondiale, on s’attendait à ce que le film tire davantage profit de cette atmosphère particulière mais ce n’est pas le cas. On préfère revenir à ce qui caractérise le Jump scare avec les banales portes grinçantes et  apparitions inopinées pour tenter de surprendre les spectateurs. A la recherche de grands frissons ? Allez voir ailleurs !

     

    Il faut le voir pour : Garder le sourire !

     

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