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Premières Impressions 2014 - Page 7

  • Délivre-nous du mal

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    Flics au sein d’une unité spéciale, Ralph (Eric Bana) et son pote d’enfance Butler (Joel McHale) ont souvent des nuits agitées. Après s’être occupé d’un mari violent, les voilà en plein cœur du zoo du Bronx plongé en pleine obscurité où ils recherchent une femme qui semble avoir perdu la raison. Celle-ci a en effet jeté son jeune enfant dans la fosse aux lions, un geste inexplicable mais qui va s’avérer être le fruit d’une possession démoniaque. Difficile d’y croire pourtant Ralph va être le témoin direct d’étranges phénomènes et sa rencontre avec le Père Mendoza (Edgar Ramírez) va finir de le convaincre que le Mal semble s’être invité parmi eux !

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    Tout porte à croire que Scott Derrickson aime faire frissonner les spectateurs puisqu’il a déjà signé L’exorcisme d’Emily Rose & Sinister. Coté scénario, on s’est basé sur la véritable expérience du policier Ralp Sarchie afin de tisser une histoire qui se montre finalement peu originale. On appréciera tout de même l’effort de Délivre-nous du mal de mettre un peu plus l’accent sur le côté thriller avec cette atmosphère étouffante pour s’affranchir du simple film d’horreur-épouvante. Coté casting, Eric Bana fait le job accompagné de Joël McHale (Community) qui vient désamorcer quelques moments de tension avec son humour. Pas un grand film mais qui fera l’affaire d’une soirée.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus laisser votre femme aller au zoo !

  • Hippocrate

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    Un nouvel interne vient d’arriver et ce n’est pas n’importe qui ! Il se trouve en effet que notre pote Benjamin (Vincent Lacoste) est le fils du Professeur Barois (Jacques Gamblin) et qu’il a choisi de rejoindre le service de son père. Il sera suivi peu de temps après par Abdel (Reda Kateb) venu d’Algérie où il était médecin et qui cherche à obtenir son équivalence en France afin de devenir titulaire. Tous deux vont ainsi découvrir le quotidien toujours animé de cet hôpital entre les patients pas toujours très dociles et des conditions de travail qui font l’objet de nombreuses contestations.

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    Au-delà du simple film, le réalisateur Thomas Lilti nous propose ici une véritable plongée dans l’univers hospitalier. A travers les expériences vécues par Benjamin & Abdel, c’est un constat édifiant qui est dressé ; effectif réduit, matériel désuet, recherche perpétuelle de la rentabilité, c’est une lente déshumanisation d’un institut qui se dévoile sous nos yeux. Passionnant par son sujet, Hippocrate brille également par une interprétation sans failles où se distinguent incontestablement les excellents Vincent Lacoste et Reda Kateb. Que du tout bon pour ce film aux faux airs de documentaire qui mérite le coup d’œil !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous allonger sur le ventre quand on vous demande de vous mettre sur le dos.

  • The salvation

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    1871. Cela fait 7 ans que notre pote John (Mads Mikkelsen) et son frère Peter (Mikael Persbrandt) ont quitté le Danemark pour s’installer aux Etats-Unis où ils espèrent y trouver une vie meilleure. En quittant son pays, John a également laissé derrière lui sa femme Marie (Nanna Øland Fabricius) et leur fils Kresten (Toke Lars Bjarke) mais aujourd’hui l’heure des retrouvailles est arrivé. Le bonheur de cette famille réunie sera de courte durée puisque le trajet en diligence va se terminer de manière sanglante. Parmi les victimes se trouvait notamment le frère de Delarue (Jeffrey Dean Morgan) qui entend bien mettre la main sur l’homme responsable de cette exécution.

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    Voilà un western qui a de la gueule avec son casting hétéroclite où l’on retrouve Mads Mikkelsen, Jeffrey Dean Morgan, Eva Green et même notre cher Eric Cantona. Tout ce beau monde est réuni autour d’un scénario centré sur la vengeance et avec en toile de fonds les prémices de la Révolution industrielle à travers les découvertes des gisements de pétrole aux Etats-Unis. Le film de Kristian Levring se montre peu bavard à l’image du personnage de Madelaine, The salvation préfère en effet laisser les cliquetis des éperons ou les détonations des fusils faire leurs effets. A défaut de parvenir à nous surprendre, c’est efficace et on peut difficilement bouder son plaisir.

     

    Il faut le voir pour : Utiliser vos bottes pour planquer votre argent mais ne le dites à personne !

  • Party Girl

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    Pendant des années, notre pote Angélique (Angélique Litzenburger) a travaillé dans les cabarets et elle s’apprête désormais à tourner une page de sa vie. Elle a en effet accepté de s’installer avec Joseph (Joseph Bour) qui fut un de ses fidèles clients et l’amour est apparu au cœur de leur relation. Ils vont prochainement se marier et c’est l’occasion pour Angélique de revoir tous ses enfants et plus particulièrement la jeune Cynthia (Cynthia Litzenburger) qui a été confié à une autre famille il y a des années de cela. Ces retrouvailles l’effraient un peu ignorant quelle sera la réaction de sa fille à cette nouvelle mais elle peut compter sur le soutien indéfectible de son entourage. Malgré tout cela, au fur et à mesure que la date du mariage approche, elle semble assaillie par le doute.

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    Il s’agit là de chroniques familiales assez particulières puisque l’histoire se base sur l’expérience réelle vécue par la comédienne non-professionnelle Angélique Litzenburger. Entourée par les véritables membres de sa famille, inutile de vous dire que l’authenticité prédomine dans Party Girl et c’est ce qui fait sa force. Le portrait d’Angélique est touchant ; on ne peut pas rester insensible face à cette femme malgré les chances qui lui sont offertes semblent se refuser au bonheur. Projet mené à trois mains ; Marie Amachoukeli, Claire Burger, Samuel Theis signent avec leur premier long-métrage un magnifique portrait qui décroche le Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à deux fois avant de dire "Oui"

  • 22 Jump Street

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    Après avoir squatté les bancs du lycée, nos deux potes d’enfance Jenko & Schmidt (Channing Tatum & Jonah Hill) viennent de se voir assigner une nouvelle mission. C’est désormais à la fac qu’ils vont devoir jouer les infiltrés et tenter de découvrir l’identité d’un dealer responsable de la distribution de WhyPhy. Cette drogue a déjà fait une victime et les choses pourraient empirer si les policiers ne font pas tomber ce réseau mais l’enquête s’annonce difficile. Ceci d’autant plus que Jenko semble s’éclater auprès de son nouveau pote d’enfance Zook (Wyatt Russell) et cela Schmidt a bien du mal à l’accepter.

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    Ils avaient annoncé la couleur avec le premier épisode, Channing Tatum & Jonah Hill persistent et signent avec cette suite toujours aussi loufoque. Après le lycée, place à la Fac où ils s’amusent avec les habituels clichés de la vie étudiante américaine jusqu’à s’incruster au sacro-saint Spring break. Une fois encore les fans de la série télévisée risquent de l’avoir en travers de la gorge ; 22 Jump Street est une comédie délurée (à l’image du générique de fin) qui perd clairement l’aspect policier qui faisait l’essence de la série. Vous voilà donc prévenus, rien d’autre qu’une petite récréation divertissante rien de plus.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre partenaire de cacher ses grenades ailleurs !

     

    En savoir plus sur 21 Jump Street ?

  • Hercule

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    Parce qu’il est le fils de l’humaine Alcmène (Karolina Szymczak) et du roi des Dieux Zeus, notre pote Hercule (Dwayne Johnson) est un être unique. Après avoir triomphé des 12 travaux, sa légende s’est propagée jusqu’aux oreilles de Megara (Irina Shayk) venue à sa rencontre. Elle vient de Thrace où son père Cotys (John  Hurt) est victime des atrocités commises par Rhésus (Tobias Santelmann), un tyran aux pouvoirs mystérieux. Hercule et ses potes d’enfance sont donc sollicités pour mettre fin à cette menace mais l’armée de Cotys est constitué d’hommes qui ne connaissent rien de la guerre. Ils ont donc besoin d’être entrainée mais le temps manque car les troupes de Rhésus avancent à grande vitesse et menacent le royaume de Thrace.

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    Après l’anecdotique La légende d’Hercule sorti en Mars 2014, le fils de Zeus a droit à une nouvelle incarnation en la personne de Dwayne Johnson, le mec bâti comme un roc qui vous fera admirer ses muscles. Là encore si vous vous attendiez à des aventures extraordinaires la déception est de mise puisque Brett Ratner s’amuse ici à déconstruire la dimension mythique du héros. Les 12 travaux sont évoqués rapidement et les créatures légendaires qu’on espérait rencontrer laissent place à d’impressionnantes batailles menées à échelle d’homme (et quand même mi-Dieu). Il est bien évident qu’Hercule ne se fera pas apprécier pour son scénario basique, c'est un film d’action parmi tant d’autres qu’on regardera uniquement pour son interprète principal.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir que même les devins peuvent se tromper !

  • SMS

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    Après de nombreux travaux, notre pote Laurent (Guillaume de Tonquédec) pouvait pleinement profiter de sa belle maison avec sa femme Nathalie (Anne Marivin) et leur fils Milo (Timothé Vom Dorp). Dans l’idéal, c’est ce qu’il souhaitait sauf qu’aujourd’hui il y a de nombreuses fuites sur le toit et que cela annonce une journée plutôt intense pour ce père de famille. Alors qu’il marchait dans la rue avec Milo, il reçoit un SMS qui était en fait destiné à Nathalie et découvre ainsi qu’elle le trompe ! A peine le temps de réaliser cela et d’essayer de découvrir l’identité de l’expéditeur du message qu’il est victime d’une agression et son portable est dérobé. Après avoir tenté désespérément de le récupérer, Laurent découvre alors que son fils a disparu.

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    Ça démarre tambour battant et on se dit alors qu’on va passer un bon moment et puis sans qu’on s’y attende, subitement le coup de frein est donné et la sortie de route devient alors inévitable ! On reconnait que le réalisateur Gabriel Julien-Laferrière tente d’insuffler de l’énergie et du dynamisme à sa comédie à travers les flashbacks ou les interventions de la voix-off mais ce n’est pas avec ça qu’il va nous emballer. De la même façon, le personnage de Franck Dubosc qui aurait pu amener un second souffle n’apporte finalement rien si ce n’est du ridicule. En dépit de la sympathie éprouvée à l’égard du malheureux héros Guillaume de Tonguédec et de l’adorable bouille de Timothé Vom Dorp, il faut bien avouer que SMS est "Vrément PA T-Rible" !

     

    Il faut le voir pour : Toujours vérifier à qui vous envoyez vos SMS !

  • Catacombes

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    La Pierre philosophale, un simple mythe ? Pas pour Scarlett (Perdita Weeks) qui est persuadée de toucher au but après un voyage en Iran. Elle est aujourd’hui à Paris en compagnie de Benji (Edwin Hodge) qui tourne un documentaire sur l’incroyable quête menée par cette femme passionnée par l’Histoire et ses mystères. Elle a cependant besoin de l’aide de son pote d’enfance George (Ben Feldman) qui est seul capable de lire de l’Araméen et avec qui elle va trouver le lieu où serait caché la Pierre : les Catacombes ! Bien entendu, il leur faudra emprunter que peu de gens connaissent et c’est là qu’entrent en scène Papillon (François Civil) et son équipe.

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    Paris ce n’est pas que la Tour Eiffel ou les Champs Elysées mais aussi les Catacombes, lieu idoine pour nous donner quelques frissons. Pourtant dans la première heure, l’accent est surtout mis sur l’aspect aventure en compagnie de ces pilleurs de tombes modernes. Bon on ne va pas se mentir ; malgré les bonnes volontés du scénario, on n’y croit pas une seule seconde mais on peut reconnaitre que c’est assez judicieux. Histoire de rendre cette quête plus vivante, le réalisateur John Erick Dowdle a opté pour le Found-footage. C’est donc parti pour l’habituel festival d’images qui gigotent dans tous les sens et quelques effets visuels et sonores pour nous faire sursauter. Rien de nouveau à l’horizon ni dans les sous-sols.

     

    Il faut le voir pour : Préférer la visite touristique des Catacombes !

  • Des lendemains qui chantent

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    Le 10 Mai 1981, la vie de Léon (Pio Marmaï) a changé. Certes, François Mitterrand vient d’être élu Président de la république ce qui laisse augurer des lendemains qui chantent mais surtout il a rencontré la belle Noémie (Lætitia Casta) ! Une relation qui ne durera que 3 jours puisque la jeune femme quitte Saint-Étienne pour construire sa carrière à Paris. Il faudra attendre 3 ans pour que Léon suive le même chemin lorsqu’il se voit proposer un poste chez Libération. Il y rejoint son frère Olivier (Gaspard Proust) qui travaille dans la communication mais aussi son pote d’enfance Sylvain (Ramzy Bedia) qui a fait fortune grâce à une invention qui va changer la vie de nombreux français : le minitel rose !

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    Dans le principe, ce film signé Nicolas Castro rappelle un peu Le nom des gens à savoir une comédie évoquant la classe politique et en l’occurrence ici la Gauche socialiste. Au-delà des évolutions politiques, Des lendemains qui chantent nous permet surtout de suivre une bande de potes d’enfance sur 20 ans. Des parcours croisés où se mêlent amour, désillusions, succès et au cœur desquels on se sent un peu comme des étrangers. Il faut bien avouer que ces personnages nous laissent totalement indifférents et que surtout l’humour semble être aux abonnés absents. C'est plus l'ennui et le désenchantement qui prédominent ici.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir pourquoi vous aviez des factures astronomiques de minitel à l'époque !

  • Expendables III

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    Barney Ross (Sylvester Stallone) et ses potes les Expendables traquent un important marchand d’armes du nom de Victor Minns. Avant cela, ils font un petit détour pour libérer un des leurs ; Doc (Wesley Snipes) dont les talents pourraient bien être utiles. Une fois ce sauvetage accompli, ils retournent à leur mission mais Barney va avoir une sacrée surprise lorsqu’il découvre que derrière Victor Minns se cache en fait Conrad Stonebanks (Mel Gibson), un frère d’armes avec lequel il a fondé les Expendables. Les retrouvailles sont pour le moins explosifs et la bande parvient à s’en tirer non sans dégâts puisque Caesar (Terry Crews) est gravement touché et une décision importante sera prise pour le groupe.

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    On ne change pas une formule qui gagne et qui surtout a trouvé des fans à travers le monde, Sylvester Stallone reprend les armes avec sa bande de mercenaires. A cette occasion, le casting subit un petit lifting avec les arrivées de Kellan Lutz ou de Ronda Rousey qui apporte la touche de féminité dans cet univers de sang et d’explosions. Les vétérans répondent aussi présents avec les nouveaux venus que sont Harrison Ford, Mel Gibson ou le rigolo Antonio Banderas. Pas la peine de s’attarder sur le scénario comme toujours sommaire, Expendables III est fidèle à nos attentes à savoir un divertissement fun certes répétitif mais ponctué de scènes d’action de gros calibre où vos méninges pourront se reposer.

     

    Il faut le voir pour : Trouver une bonne équipe si vous avez besoin de démolir un immeuble !