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Premières Impressions 2014 - Page 3

  • Bouboule

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    C’est un fait indéniable ; notre pote Kevin (David Thielemans) est trop gros. A 12 ans, il pèse déjà plus de 100 kilos ce qui inquiète tout son entourage et encore récemment il a pris du poids. Il n’échappe pas aux moqueries de ses camarades de classe et c’est d’ailleurs lors d’une nouvelle altercation qu’il rencontre Pat (Swann Arlaud). Cet agent de sécurité entrainait son chien Rocco et immédiatement Kevin s’est trouvé là un modèle à suivre. Il faut dire que Pat n’est pas n’importe qui puisqu’il fait partie des Commandos ! Le jeune garçon n’aura alors plus qu’une seule envie : suivre ses traces et devenir lui aussi un Commando.

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    Ce qui est assez perturbant c’est qu’à première vue Bouboule s’apparente à une de ces adaptations de bande-dessinée destinée aux enfants mais il s’agit en fait d’un portrait bien plus dramatique. Notre pote David Thielemans souffre donc de son aspect physique mettant également en péril sa santé, c’est quelqu’un qui provoque immédiatement l’empathie du spectateur malgré cela on a du mal à s’attacher à ce film. C’est tout de même l’occasion de revoir Swann Arlaud qui s’était fait remarquer dans Bon rétablissement mais on a du mal à donner de la crédibilité à son personnage avec sa dégaine tellement stéréotypée. Un film qui se fait vite oublier.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre fils boire de la bière au petit-déjeuner !

  • Puzzle

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    C’est dans sa chambre d’hôtel à Paris que notre pote Michael (Liam Neeson) tente de trouver l’inspiration de son prochain livre. Il reçoit alors la visite d'Anna (Olivia Wilde) qui elle aussi est écrivaine mais s’avère surtout être la maîtresse de Michael. Pendant ce temps en Italie, c’est une autre femme qui fait tourner la tête de Scott (Adrien Brody), lui qui était venu pour régler des affaires professionnelles va se retrouver embarqué dans une drôle d’histoire. A New York, Julia (Mila Kunis) traverse elle une mauvaise période ; totalement fauchée elle doit se battre pour voir son fils dont elle a perdu la garde après ce qui aurait pu être une tragédie.

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    Nouveau film choral pour notre pote Paul Haggis et bien entendu, il s’est offert un beau casting en réunissant entre autres Mila Kunis, Olivia Wilde, Liam Neeson ou encore Adrien Brody. Mieux encore, Puzzle s’éparpille à travers 3 pays puisqu’on est tour à tour transporté à Paris, New York & Rome. Sur le papier cela semblait donc plutôt séduisant mais à l’écran ce qui prédomine ça reste quand même un profond ennui. Il est compliqué de ressortir une des 3 histoires puisqu’elles sont l’une comme l’autre pas loin d’être inintéressantes (et en plus étirées sur 2H17 !) sauf à attendre de découvrir le fameux secret que cachent ces personnages et les quelques révélations mais ça ne suffit pas à sauver le film. A choisir je me tournerais peut-être plutôt vers un vrai puzzle !

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à deux fois avant de retirer votre peignoir !

  • Paradise lost

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    C’est en accompagnant son frère Dylan (Brady Corbet) que notre pote Nick (Josh Hutcherson) a découvert la Colombie. Ils pensaient pouvoir s’installer tranquillement sur une plage mais vont vite avoir des comptes à rendre. Pendant ce temps, Nick a lui rencontré l’amour en la personne de la belle Maria (Claudia Traisac), le jeune couple se laisse alors porter par le bonheur mais un détail va tout changer. En effet, la jeune femme n’est pas n’importe qui puisqu’il s’agit de la nièce de Pablo Escobar (Benicio Del Toro), le sauveur de la nation ! C’est du moins le visage qu’il aime se donner car en réalité il s’agit d’un des plus grands narcotrafiquants qui a fait fortune grâce à des méthodes peu orthodoxes.

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    L'italien Andrea Di Stefano se lance dans la réalisation et avec Paradise lost, il s'offre donc l’opportunité de tirer le portrait du célèbre Pablo Escobar. Trafiquant qui s’est illustré durant les années 1980, on découvre ainsi un homme aux deux visages. Pour certains il est un héros, un prophète qui apporte tout son soutien à un peuple installé dans sa misère et pour les autres seul subsiste son statut de narcotrafiquant. Si on se laisse volontiers entraîné par la belle prestation de Benicio Del Toro qui donne à son personnage autant de compassion que de crainte, l’histoire entre Maria & Nick nous laisse elle plutôt insensible. Un film qui nous laisse un goût d'inachevé.

     

    Il faut le voir pour : Faire des recherches sur la famille de votre (future) copine !

  • Et (beaucoup) plus si affinités

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    Cela va faire un peu plus d’un an que Wallace (Daniel Radcliffe) s’est séparé de Megan (Sarah Gadon) après qu’il l’ait surpris dans les bras d’un autre homme. C’est une rupture dont il a encore du mal à se remettre mais cette rencontre avec la belle Chandry (Zoe Kazan) pourrait bien le début d’une nouvelle histoire. Entre eux, ça semble coller parfaitement jusqu’à ce que Wallace apprenne qu’elle a déjà un petit-ami ce qui ne les empêche pas de devenir potes d’enfance. Après tout il n’est pas interdit qu’un homme et une femme soient amis mais entre l’amitié et l’amour, les frontières peuvent vite se révéler floues.

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    Soyons objectifs, Et (beaucoup) plus si affinités est une comédie romantique qui ne fait pas preuve d’une grande originalité malgré cela on passe un bon moment. On tombe ainsi sous le charme du couple vedette ; Daniel Radcliffe qui a définitivement laissé tomber ses habits de sorcier et une Zoe Kazan au charme rafraîchissant. A leurs cotés, il ya aussi une galerie de personnages secondaires sympathiques qui viennent apporter, s’il le fallait encore, un peu plus de bonne humeur. Si la perspective d’aller voir un film au dénouement aussi prévisible que la popularité de François Hollande ne vous freine pas alors vous vous laisserez certainement tenter.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre la recette (très calorique) de la Pépite du pauvre !

  • John Wick

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    C’est une épreuve difficile pour notre pote John Wick (Keanu Reeves) qui vient d’enterrer sa femme emportée par la maladie. Le sort semble s’acharner contre lui lorsque 3 hommes font soudainement irruption chez lui pour lui voler sa voiture et tuant au passage son chien, dernier cadeau offert par sa femme. A peine le temps de se remettre de ses blessures, John entend bien récupérer sa Ford Mustang et régler ses comptes avec ceux qui l’on lâchement attaqué. Il apprend rapidement que l’un d’eux se nomme Iosef (Alfie Allen) et qu’il n’est autre que le fils de Viggo Tarasof (Michael Nyqvist), la tête pensante d’une grande organisation criminelle de New York.

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    Si vous cherchez des noises à notre pote Keanu Reeves, vous allez vite le trouver et vous risquez de vous en mordre les doigts ! John Wick n’est pas vraiment un héros, c’est un nettoyeur repenti qui va être forcé de reprendre du service ; ça va faire mal pour ses victimes mais c’est pour notre plus grand plaisir. Pourvu d’un scénario assez classique, la première réalisation du duo de cascadeurs David Leitch & Chad Stahelski se dote en tout cas de scènes suffisamment efficaces pour que le spectateur avide d’action trouve son compte. Bien rythmé avec une bonne dose de fun, il serait dommage de s’en priver.  

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais s’en prendre à un chien !

  • The november man

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    Alors qu’il coulait des jours heureux en Suisse à Lausanne ; notre pote Peter Devereaux (Pierce Brosnan) a reçu la visite d’Hanley (Bill Smitrovich). Ce dernier lui apprend que Natalia Ulanova (Mediha Musliovic), qu’il connait bien, se trouve dans une situation délicate à Moscou. Peter va donc devoir laisser sa fille Lucy (Tara Jevrosimovic) pour reprendre son costume d’agent secret pour aller lui prêter main-forte. Il parvient ainsi à la tirer d’affaire mais va avoir un véritable choc lorsqu’il verra sur son chemin son ancien protégé David Mason (Luke Bracey). Sa mission l’amènera ensuite à assurer la protection d’une certain Alice Fournier (Olga Kurylenko) qui détient des informations capitales.

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    A défaut de pouvoir réendosser les habits de l’espion de Sa majesté, Pierce Brosnan revient tout de même à l’action avec The november man. Même si le film est loin de se montrer flamboyant sur ses phases d’action, ça reste assez efficace pour satisfaire le spectateur. Là où on est bien moins enthousiasmé, c’est concernant un scénario qui aurait grandement gagné à offrir plus de clarté. En fait ça donne l’impression de vouloir nous dévoiler une histoire légèrement alambiquée façon John Le Carré alors que ça ne s’y prête pas réellement. Rien de transcendant donc avec ce film qu’on regardera sans grande passion mais au moins on constate que l’ex-agent 007 porte toujours aussi bien le costume.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de trop bien former vos successeurs, on ne sait jamais !

  • Fury

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    Avril 1945. Le combat entre les Alliés et l’armée d’Hitler fait rage et la liste des victimes s’allonge. On ne sait comment un tank américain, le Fury a survécu mais il a payé le prix fort avec la mort de Red. Pour le Sergent Don "Wardaddy" Collier (Brad Pitt), cela fait partie des risques mais perdre un de ses hommes reste toujours une terrible épreuve. Pas question en tout cas que ces autres potes subissent le même sort et le Fury va même accueillir un nouveau membre avec Norman Ellison  (Logan Lerman). Ce dernier ne semble pas réellement avoir la carrure nécessaire pour survivre à cette guerre et il va en effet découvrir une terrible réalité.

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    Parce qu’il ne faut pas résumer la participation américaine durant la Seconde Guerre Mondiale au célèbre débarquement en Normandie voilà qu’arrive Fury. On nous entraine ainsi à bord du blindé en compagnie de Brad Pitt et consorts avec lesquels on devient les témoins de toute l’horreur de cette guerre. À travers des scènes d’action particulièrement soutenues, le film de David Ayer marque aussi les esprits par sa violence. On pourra pointer du doigt ce manque évident de contraste dans le discours ; les héros américains étant là pour massacrer les SS sans oublier ce final où souffle un brin de patriotisme. Un peu brut de décoffrage mais vraiment un bon film !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir que les chars peuvent avoir de jolis tirs lasers !

  • On a marché sur Bangkok

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    Enquête de scoops, c’est de la merde ! C’est un jugement sans nuances qui a précipité l’arrêt de cette émission et d’envoyer Serge Renart (Kad Merad) à la météo de 23 heures. Reste à annoncer la nouvelle à son collègue et pote d’enfance Joseph (Gérard Jugnot) qui le prendra assez mal puisqu’on va l’enterrer après qu’il ait succombé à une crise cardiaque ! Même disparu, son devoir de journaliste subsiste et il va confier à Serge une mission de la plus haute importance, un scoop inimaginable. Il était en effet sur le point de découvrir une incroyable révélation concernant les premiers pas de l’homme sur la lune et la vérité se cache à Bangkok !

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    Quand Olivier Baroux joue les réalisateurs, son pote d’enfance Kad Merad n’est jamais très loin et les deux compères signent là leur 5ème collaboration. On a marché sur Bangkok nous promet donc une révélation prodigieuse mais en attendant de découvrir celle-ci, il faut tout de même subir une comédie qui manque cruellement d’humour. Connaissant le passif des 2 comiques, on s’attendait à un festival de scènes absurdes au lieu de quoi le tandem Taglioni / Merad nous confine à l’ennui. D’ailleurs, cela m’a un peu rappelé le peu glorieux RTT et en dehors de voyager un peu en Thaïlande il n’y a vraiment rien à se mettre sous la dent. Un film sur lequel on marchera dessus sans se retourner !

     

    Il faut le voir pour : Travailler votre regard du tigre.

  • White bird

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    Alors que notre pote Kat Connors (Shailene Woodley) allait bientôt célébrer ses 18 ans, sa mère Eve (Eva Green) a soudainement disparu. Au début, elle pensait qu’il ne s’agissait que d’un malentendu et que son père Brock (Christopher Meloni) dramatisait la situation mais il a bien fallu qu’elle se rende à l’évidence. Dans le même temps, ce départ ne surprend pas vraiment Kat puisqu’entre ses parents s’était immiscé une certaine indifférence et ce couple avait finit par dépérir. Reste à savoir pourquoi Eve est réellement partie. Certains disent qu’elle avait un amant et qu’elle aurait tout quitté pour refaire sa vie ailleurs.

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    Notre pote Gregg Araki continue son petit bonhomme de chemin et se charge de l’adaptation sur grand écran du roman de Laura Kasischke. Le point de départ est donc la disparition mystérieuse de la mère incarnée par Eva Green et ses répercussions. S’en suit alors un manège incessant entre passé et présent où se dévoilent au compte-gouttes les indices conduisant à cette conclusion. L’intérêt de White bird réside dans la personnalité de l’héroïne, jeune femme loin d’être traumatisée par la disparition de sa mère jusqu’au jour où éclate la vérité. Si le dénouement réserve une petite surprise, c’est loin d’être suffisant pour emballer le spectateur et finalement on se retrouve avec un film assez insipide.

     

    Il faut le voir pour : Remplacer votre frigo !

  • Le sel de la Terre

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    Poussé par son père à faire de longues études, notre pote Sebastião Salgado s’est ainsi spécialisé dans l’économie avant de changer radicalement de profession. C’est au moment où sa femme Lélia Wanick achète un appareil photo que la révélation va se faire. Sebastião se rend ainsi compte du plaisir incommensurable que lui procure le fait de capter les images mais surtout de vivre des expériences uniques. Commence alors pour lui d’innombrables voyages dans les 4 coins du monde qui vont lui permettre de réaliser de splendides clichés qui construiront sa formidable réputation.

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    Voilà un excellent portrait qui va vous permettre soit de découvrir l’artiste Sebastião Salgado soit de le connaitre davantage. Le sel de la Terre est une biographie captée par les proches à savoir son pote d’enfance le réalisateur Wim Wenders et le fils du photographe Juliano Ribeiro Salgado qui l’ont accompagné sur certaines de ses séances photos. A l’écran cela se traduit par des images d’une puissance prodigieuse, des rencontres uniques ou encore par des témoignages poignants des atrocités vécues. C’est là un Coup de cœur Ciné2909 et l’occasion d’une très belle séance découverte.

     

    Il faut le voir pour : Piquer l’appareil photo de votre femme !