Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Premières Impressions 2014 - Page 4

  • Geronimo

    star 03.jpg

    AFF1 (2).jpg

    La tension règne dans le quartier depuis que la jeune Nil (Nailia Harzoune) s’est enfuie de son mariage afin de rejoindre Lucky (David Murgia), l’homme qu’elle aime réellement. Auprès de leurs familles respectives ceci est vécue comme une trahison et notamment pour les Turcs qui entendent bien laver leur honneur. Au milieu de tout ça, notre pote Geronimo (Celine Salette) tente tout ce qu’elle peut pour maintenir la paix comme sa mère l’avait fait avant elle. Elle a grandi ici et connaît tout le monde mais a bien conscience que Nil & Lucky courent un grave danger et que les choses pourraient vite dégénérer.

    01.jpg

    On n’est pas loin d’une version moderne et gitane de Roméo & Juliette puisqu’un couple tente de s’unir malgré la désapprobation de leurs communautés respectives. Ce qui se dégage très vite de Geronimo c’est l’énergie qui est insufflée par les interprètes et la mise en scène de Tony Gatlif s'illustrant parfois avec des phases de comédies musicales. Si Céline Salette est fidèle au talent qu’on lui connaît, il faut également rendre hommage au reste du casting composé en grande partie de comédiens amateurs donnant ainsi un cachet on ne peut plus authentique à l’histoire. Un film original et donc une belle découverte qui mérite qu’on lui porte attention !

     
    Il faut le voir pour : Apprendre à parler correctement à une dame sinon gare au coup de boule !

  • #Chef

    star 01.5.jpg

    AFF.jpg

    Derrière ses fourneaux, notre pote Carl Casper (Jon Favreau) s’épanouit totalement au point qu’il en oublierait certaines priorités comme son fils Percy (Emjay Anthony). Chef du restaurant les Gauloises, il est particulièrement à cran car il sait que le critique gastronomique Ramsey Michel (Oliver Platt) est attendu ce soir. Carl avait l’intention de lui préparer un menu spécial à cette occasion mais Riva (Dustin Hoffman), le propriétaire du restaurant lui demande de rester sur le menu traditionnel. Malgré les efforts en cuisine, la critique est cinglante et va amener notre chef à se remettre en question toutefois travailler aux Gauloises ne lui offre pas beaucoup de libertés.

    01.jpg

    Si vous n’en aviez pas assez soupé avec les multiples émissions télévisées, vous pourrez prendre du rab avec #Chef. Comédie dédiée à la cuisine, c’est un projet dans lequel s’est grandement investi Jon Favreau à la fois réalisateur, producteur, scénariste et acteur. Dans cette dernière fonction, on ne peut pas dire qu’il soit très fédérateur et c’est pourquoi il s’est bien entouré avec des seconds rôles tenus par Scarlett Johansson, Dustin Hoffman & Robert Downey Jr. Même si le film parvient à travers quelques images à nous donner l’eau à la bouche, lorsqu’il s’agit de nous faire rire ça tombe toujours à plat. Ça aurait pu être un délicieux feel-good movie mais à la place on a un film sans saveurs au dénouement ridicule.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre père se servir de Twitter !

  • Le labyrinthe

    star 03.jpg

    AFF.jpg

    Une cage d’ascenseur s’élève à toute allure. A l’intérieur se trouve un garçon désorienté qui ne parvient même pas à se souvenir de son prénom. Lorsque la lumière du jour se dévoile, il est accueilli par tout un groupe ; ce sont ainsi ses premiers pas dans le Bloc. Par la suite sa mémoire revient ; il s’appelle Thomas (Dylan O’Brien) mais ignore tout comme ses nouveaux potes d’enfance ce qu’il fait en ses lieux. Le Bloc est cerné par de hauts murs derrière lesquels se cache un immense labyrinthe. Tous les mois, le groupe accueille un nouveau membre, Alby (Aml Ameen) fut le premier arrivé et cela fait déjà plus de 3 ans qu’il est prisonnier ici.

    01.jpg

    Nouvelle adaptation d’une saga romanesque que l’on doit à James Dashner, Le labyrinthe tente de se faire sa petite place. Le scénario se dévoile progressivement et réserve quelques rebondissements même s’il est loin de nous emballer tant il emprunte ses éléments à d’autres œuvres comme Cube ou Sa majesté des mouches. Néanmoins, contrairement à des sagas comme Hunger games ou Divergente, le film démarre vite puisqu’on rentre rapidement au cœur de l’action et qu’il réussit surtout à conserver ce rythme au fil des minutes. On appréciera également le casting réussi, voilà le début d’une saga plutôt prometteuse dont on attend avec curiosité la suite !

     

    Il faut le voir pour : Travailler votre vitesse de course !

  • Le paradis

    star 0.jpg

    AFF.jpg

    Notre pote Alain Cavalier a traversé des « minis dépressions de bonheur » et en attendant la prochaine il nous livre un moment de sa vie. Au pied d’un arbre repose le corps d’un petit paon sans vie. Quelques heures plus tard, il a disparu sans que l’on sache précisément ce qui lui est arrivé. On décide alors de placer à ce même endroit un caillou qui constituera le tombeau de l’oiseau et afin qu’il ne s’envole pas, il est fixé par 3 clous (qu’on a préalablement trempé dans du Coca). Le temps passe et on prend grand soin de ce caillou et on peut même apercevoir un nouvel arbre qui est en train de se faire sa place.

    01.jpg

    C’était un titre prometteur mais une fois devant l’écran, on se demande si ce n’est pas plutôt l’enfer qui nous attend. Le paradis est un film expérimental et par extension un ovni qui m’a un peu fait penser à l’Adieu au langage de Godard c’est-à-dire un film auquel il y a de fortes chances de passer à coté ! Des plans fixes, des citations sorties de nulle part, une oie (ou un jars) en plastique et un robot rouge en guise de héros ; il y a vraiment de quoi se sentir décontenancer à condition de ne pas sombrer dans le sommeil. Tout simplement une œuvre beaucoup trop abstraite à mon gout, les curieux pourraient s’y intéresser mais le résultat risque de vous rester en travers de la gorge.

     

    Il faut le voir pour : Utiliser le Coca pour enlever la rouille !

  • La légende de Manolo

    star 04.jpg

    AFF.jpg

    En ce jour des morts, la Muerte et Xibalba trouvent le temps long et décident de se lancer un pari. L’enjeu ce sont leurs royaumes respectifs à savoir le pays des âmes chéries et celui des oubliés, pour les départager il faudra attendre de savoir qui emportera le cœur de la belle Maria. Cette dernière a en effet deux prétendants avec d’abord le courageux Joaquin et le brave Manolo mais alors que ce trio était inséparable, la petite fille est soudainement envoyée en Espagne. Après plusieurs années, elle fait son retour à San Angel et elle retombe petit à petit sous le charme de Manolo ce qui n’arrange pas les affaires du fourbe Xibalba.

    01.jpg

    Puisant dans les traditions et croyances mexicaines, La légende de Manolo brille d’abord visuellement avec cet incroyable  festival de couleurs. Comment ne pas être émerveillé lors des premiers pas dans le Pays des âmes chéries ? Les studios de Reel FX Animation ont aussi pris le parti de proposer un graphisme particulier en mettant en scène des héros sous la forme de marionnettes articulées en bois. Ajoutez à ça des personnages attachants, des séquences musicales et une dose d’humour et ça donne un film d’animation spectaculaire où on s’amuse comme des petits fous quel que soit notre âge et c’est donc un joli Coup de cœur Ciné2909 qu’on a là !

     

    Il faut le voir pour : Porter la moustache !

  • Annabelle

    star 01.5.jpg

    AFF.jpg

    Installés dans une belle maison à Santa Monica en Californie, nos potes Mia & John (Annabelle Wallis & Ward Horton) semblent destinés au bonheur surtout avec la prochaine naissance de leur enfant. Un soir tout bascule ; leurs voisins sont brutalement assassinés et ils échappent eux aussi à une mort certain. Le plus horrible dans cette histoire reste que c’est Annabelle Higgins (Tree O’Toole / Keira Daniels), la fille des voisins embrigadée par une secte qui est responsable de ce bain de sang. On ne saura pas exactement pourquoi elle a agi ainsi puisqu’on la retrouve la gorge tranchée avec dans ses bras une des poupées de Mia. Une poupée qui va provoquer de drôles de phénomènes !

    01.jpg

    Même s’il n’avait pas laissé une trace indélébile, le Conjuring : Les dossiers Warren de James Wan séduisait par son atmosphère angoissante. C’est là qu’on y a vu pour la première fois la petite frimousse d’Annabelle, poupée maudite qui a désormais droit à son spin-off. Il y avait un certain potentiel pour ce personnage mais le réalisateur John R. Leonetti (déjà géniteur des adaptations ciné du jeu Mortal Kombat) gâche tout en nous proposant un vulgaire Jump scare. Vous aurez donc l’occasion de sursauter à 2-3 moments entre de longues plages d’ennui où vous pourrez vous endormir le temps d’oublier un scénario totalement aberrant.

     

    Il faut le voir pour : Ne surtout plus offrir de poupées !

     

    En savoir plus sur Conjuring : Les dossiers Warren ?

  • Horns

    star 03.jpg

    AFF.jpg

    La vie d’Iggy (Daniel Radcliffe) est passée du rêve au cauchemar. Il est en effet accusé d’avoir tué sauvagement sa petite-amie Merrin (Juno Temple) qu’il connait depuis son enfance et peu de gens croient à son innocence. Jusqu’à présent, il est parvenu à échapper à la prison grâce notamment à son pote d’enfance Lee (Max Minghella) et il cherche désormais à découvrir la vérité sur cette affaire. Un matin, à son réveil il se rend compte que des cornes ont poussé sur sa tête. Preuve s’il en fallait encore pour ses détracteurs que c’est le diable qui se manifeste mais cela va également lui offrir un don exceptionnel auprès des gens qui l’approchent.

    01.jpg

    En voilà une drôle d’idée que d’aller coller des cornes à notre pote Daniel Radcliffe et on peut dire que c’est ce qui fait tout l’intérêt de ce film adapté du roman de Joe Hill (fils de Stephen King !). Thriller avec des accents fantastiques, les nouvelles capacités du héros offre aussi l’occasion d’insérer un peu d’humour allant parfois jusqu’à des situations cocasses. Alexandre Aja déroule son bagage de réalisateur expérimenté même si on peut reprocher quelques flashbacks qui trainent en longueur et qui cassent un peu la dynamique du film. Même si le dénouement part un peu en vrille, on passe clairement un bon moment devant Horns.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller attentivement votre front !

  • Dracula Untold

    star 02.5.jpg

    AFF.jpg

    Nous sommes en l’an de grâce 1442. Autrefois connu comme étant Vlad l’empaleur (Luke Evans), notre pote a beaucoup changé depuis sa rencontre avec Mirena (Sarah Gadon). Le sang qu’il a versé, il tente de l’oublier en Transylvanie mais le sultan turc Mehmet (Dominic Cooper) va venir briser cette paix. Il exige en effet 1000 jeunes garçons pour venir garnir son armée sans quoi un nouveau conflit semble inévitable. Vlad a conscience que son royaume n’a pas la puissance nécessaire pour faire face à cet adversaire et n’a d’autres choix que de se rendre à la Dent brisée. Quelques jours auparavant il y avait affronté une créature à la puissance phénoménale qui représente désormais son dernier espoir. Ainsi commence la légende de Dracula !

    01.jpg

    Les films de vampires auront beau se multiplier comme des petits pains, le plus célèbre et populaire restera à jamais Dracula. Le réalisateur débutant Gary Shore se met donc en tête de nous raconter ses origines à travers l’incarnation de Luke Evans. C’est une idée qui en vaut une autre mais Dracula Untold privilégie l’action agrémentée de quelques effets spéciaux et le vampire n’y va pas de main morte quand il s’agit de faire couler le sang toutefois l’ensemble reste assez quelconque. On aurait apprécié que l’histoire apporte une véritable nouvelle dimension à ce personnage, il faudra seulement se contenter d’un divertissement version Hollywood et donc pas forcément indispensable.

     

    Il faut le voir pour : Garder de l’argent sur vous, on ne sait jamais …

  • Ninja turtles

    star 03.jpg

    AFF.jpg

    Son rêve était de devenir journaliste et notre pote April O’Neil (Megan Fox) est parvenue à ses fins malheureusement on la cantonne à des reportages futiles. C’est pourquoi elle cherche un gros coup pour lancer sa carrière et c’est ainsi qu’elle s’intéresse aux activités du clan du Foot, une organisation criminelle qui terrorise tout New York. Lors de son enquête, elle va découvrir que la ville peut compter sur 4 anges-gardiens très particuliers ; il s’agit de tortues mutantes qui maitrisent l’art ninja. Le plus étonnant c’est que ces tortues du nom de Leonardo, Raphael, Michelangelo & Donatello (Pete Ploszek, Alan Ritchson, Noel Fisher & Jeremy Howard) ne sont pas totalement étrangers à April.

    01.jpg

    Plus de 20 ans après leur dernière apparition live au cinéma, les plus célèbres des tortues font leur comeback pour un film d’action parfaitement calibré. Les costumes laissent place à la motion capture offrant ainsi des tortues au physique imposant (notamment Raphaël). C’est sûr que Ninja turtles ne va pas marquer l’histoire du cinéma avec son scénario totalement convenu mais le film mêle de bonnes phases d’action et un humour bon enfant qui fait mouche. Le réalisateur Jonathan Liebesman n’a pas cherché à faire autre chose qu’un pop-corn movie et il remplit haut la main sa mission. Un film qui ravira les enfants qui fera également vibrer la fibre nostalgique de certains fans et après tout ça une bonne pizza s’impose, Cowabunga !!

     

    Il faut le voir pour : Commander une pizza aux 99 fromages la prochaine fois que vous irez au restaurant !

  • Equalizer

    star 03.5.jpg

    AFF.jpg

    Notre pote Robert McCall (Denzel Washington) vit à Boston où il a un quotidien plutôt routinier entre son boulot chez Home Mart et le dinner où il apprécie sa tasse de thé avec un bon livre. C’est d’ailleurs là qu’il fait la connaissance de Teri (Chloë Grace Moretz), une prostituée qui rêve d’une autre vie. Un soir, Robert apprend que la jeune femme a été sévèrement battue par les hommes qui l’exploitent et il entend bien rendre justice à sa manière. Ce règlement de comptes ne passe pas inaperçu et il ne tarde pas à avoir à ses trousses un certain Teddy (Marton Csokas) qui lui aussi a des méthodes assez musclées !

    01.jpg

    Le duo Antoine Fuqua / Denzel Washington se reforme à l’occasion de cette adaptation puisqu’à l’origine Equalizer est une série télévisée datant des années 1980. Reprenant le concept bien connu du Vigilante, le personnage de Robert séduit par son attitude d’ange gardien stoïque en toutes circonstances mais aussi par le mystère qui entoure son passé. Rythmé par des scènes d’action efficaces et en particulier le final dans le magasin mais aussi parsemé de quelques bonnes notes d’humour, que demander de plus ? Voilà typiquement le film dont on se délecte  avec son paquet de pop-corn.

     

    Il faut le voir pour : Faire votre liste de livres !