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  • La cité de la peur

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    Sortie dans une complète indifférence, Red is dead est promis à un désastreux avenir malgré les efforts de l’attachée de presse Odile Deray (Chantal Lauby). Un drame va cependant lui redonner le sourire puisque son projectionniste est retrouvé assassiné et il aurait été tué par un marteau et une faucille comme le monstre du film ! Les médias commencent donc à s’intéresser à ce drôle de fait-divers et Odile décide de profiter de l’engouement pour participer au Festival de Cannes. Elle réussit également à faire venir l’acteur vedette Simon Jérémi (Dominique Farrugia) et vu le danger qui plane au-dessus de leurs têtes, elle va demander une protection rapprochée assurée par l’unique Serge Karamazov (Alain Chabat).

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    Premier et unique film de Les Nuls, La cité de la peur est une de nos références en matière de comédie française. Evidemment, il faut être adepte de leur esprit profondément absurde et dès lors c’est une cascade de rires qui nous est offerte. Les répliques cultes se ramassent à la pelle, des guests-stars (Eddy Mitchell, Tchéky Karyo ou Jean-Pierre Bacri) sont invités à se faire massacrer et on a même droit à l’apparition du regretté Bruno Carette dans la peau du célèbre pétomane Misou-mizou. A cela s’ajoute plein de références à des films comme Terminator, Basic Instinct ou bien encore Pretty woman. Le genre de film que 1000 personnes pourraient voir 1 fois … non qu’1 personne pourrait voir 1000 fois … bon bref cultissime !!



    La scène à ne pas louper : La poursuite du tueur par un Serge Karamazov ballonné !

  • Pigs

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    Elle s’appelle Gabrielle Xeropolous (Melanie Marden) et est devenue le centre d’attention de nombreux mecs. Oui c’est vrai qu’elle est d’une beauté renversante et pourtant l’intérêt de ces garçons se porte sur tout autre chose : un pari ! Miles (Jefferson Brown) est un beau gosse et il s’est spécialisé dans les relations à durée déterminée ce qui a donné une idée saugrenue à ses potes d’enfance. Au vu de son succès phénoménale auprès de la gente féminine, un pari est lancé : il devra coucher avec 26 filles dont les noms correspondent à l’alphabet. Certaines lettres passent plus facilement que d’autres et vient alors le tour du X !

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    Le sexe c’est toujours un thème qui marche au cinéma alors il suffit de trouver un scénario aussi bancal soit-il pour faire un film. Il aura suffit de réciter son alphabet pour trouver la trame de Pigs où un groupe de mecs jouent les parieurs sur les performances disons de séduction d’un de leur pote d’enfance pour se divertir un peu. Evidemment, il y a des mecs qui n’hésitent pas à prendre les femmes pour des objets et un autre gars offusqué par ce comportement néandertalien bref, vous connaissez déjà la chanson. A l’image du scénario, voilà donc un teen movie relativement affligeant qui ne trouvera aucun intérêt à vos yeux à moins de vouer un culte à la médiocrité.

  • Les acacias

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    Une longue route attend notre pote Rubén (Germán De Silva) ; il doit transporter du bois du Paraguay vers l’Argentine soit 1500 km de bitume. A cette occasion, on lui a demandé de rendre service à Jacinta (Hebe Duarte) car elle aussi doit se rendre à Buenos Aires pour rejoindre sa famille mais le routier n’avait pas entendu parler d’un bébé, la petite Anahi (Nayra Calle Mamani). Malgré cette surprise, il accepte d’accompagner cette femme mais il se sent vraiment mal à l’aise et songe plus d’une fois à les abandonner ou encore à les inviter à continuer leur route en car. Finalement, Rubén se laisse attendrir par l’enfant mais également par l’histoire de Jacinta et sans réellement s’en rendre va se laisser séduire par cette courageuse mère.

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    Road-movie à la sauce sud-américaine, Les acacias est vraiment une belle découverte, un de ses films qui vous redonne le sourire à la sortie de la salle. Les personnages sont attachants à commencer par Rubén, un homme qu’on perçoit comme quelqu’un d’assez rugueux mais qui va finir par briser sa carapace sous le regard attendrissant de l’adorable Anahi. Si d’apparence ce film ne dévoile pas grand-chose, il se révèle autrement plus riche à travers les silences et les regards échangés avec une intensité accrue par la proximité de ses protagonistes. Simplicité et sincérité caractérisent ce 1er film de Pablo Giorgelli qui constitue la parfaite surprise du moment et le petit Coup de coeur Ciné2909 !


    Il faut le voir pour : Penser à se mettre au covoiturage ou plutôt au cocamionage !

  • Take Shelter

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    Ces derniers temps notre pote Curtis (Michael Shannon) peine à trouver la paix dans son sommeil, il fait régulièrement des cauchemars. Il voit apparaitre à l’horizon une énorme tornade qui ne présage rien de bon et cela s’accompagne par une étrange pluie jaune. Il y a également cette vision où son chien perturbé par la tempête s’est mis soudainement à l’attaquer. Ces cauchemars vont totalement bouleverser sa vie familiale ; sa femme Samantha (Jessica Chastain) et sa fille assistent à de drôles de réactions notamment lorsque Curtis se met en tête de réaménager l’abri situé dans le jardin. Une autre question se pose ; son mari a-t-il vraiment toute sa tête sachant que sa mère a été placée dans un institut spécialisé quand on lui a diagnostiqué qu’elle était atteinte de folie.

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    Une famille tout ce qu’il y a de plus ordinaire et un homme qui commence à perdre les pédales ; certains diront qu’il y a comme des airs de Shining. Alors c’est vrai qu’esthétiquement Take Shelter est vraiment impressionnant et que Michael Shannon a certainement trouvé son meilleur rôle par contre on ne peut pas en dire autant du rythme du film. Qu’il est difficile de ne pas trouver le temps long ! Ce qui s’apparentait alors comme un tortueux thriller psychologique devient alors un énième film contemplatif malgré la présence de la désormais indispensable Jessica Chastain (qui les collectionne après The tree of life). Potentiel très intéressant mais une fois de plus on est largué et contre ça il n’existe malheureusement pas d’abri !


    Il faut le voir pour : Arreter d'harceler votre mari pour qu'il fasse les travaux, sinon vous voyez ce qui vous attend !

  • Trust

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    A 14 ans, Annie (Liana Liberato) comme beaucoup de ses potes d’enfance passe énormément de temps sur son téléphone portable et les chats sur Internet ; c’est là qu’elle a fait la connaissance de Charlie (Tristan Peach). Ce dernier s’est présenté comme un garçon de 16 ans et durant 2 mois, ils n’ont cessé de discuter et parfois même de vive voix. Pour l’adolescente, c’est un vrai coup de cœur et le seul hic c’est qu’il ne vit pas à coté mais elle est loin de s’imaginer que cet homme a en réalité plus de 30 ans ! Elle ne le découvrira qu’au moment de leur rencontre ; désagréablement surprise, elle va finir par se laisser de nouveau séduire par le discours de Charlie jusqu’au point de le suivre à l’hôtel.

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    Si les progrès des technologies de la communication ont été une révolution pour beaucoup cela s’est aussi accompagnée de son lot de désagréments. Après la comédie avec Cours toujours Dennis, David Schwimmer (oui, le Ross de Friends !) change totalement de registre et s’empare de faits divers qui ont malheureusement fait l’actualité. Si dans un premier temps le déroulement de Trust apparaît plutôt classique, le développement de l’histoire prend une tournure intéressante avec les répercussions d’un tel traumatisme au cœur d’une famille guidée par Clive Owen. On appréciera notamment la prestation de Liana Liberato parfaite dans le rôle de victime en plein déni ; un film dans l'ensemble plutôt réussi.



    Il faut le voir pour : Confisquer le portable de votre fille, surveillez ses accès internet et se renseigner sur les couvents les plus proches de chez vous !

  • Independence day

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    Tout a commencé lorsque le SETI, situé au Nouveau-Mexique a intercepté des signaux émanant de l’espace suivis par de nombreuses perturbations partout sur Terre. Ce que l’on pensait être du domaine de la science-fiction est alors devenu réalité, des vaisseaux spatiaux sont apparus et nous avons désormais la preuve que nous ne sommes pas seuls dans l’univers. Jusqu’à présent on ignore tout des intentions de ces extraterrestres mais on va vite découvrir qu’ils ne sont pas venus avec un esprit pacifique. Aux 4 coins du monde, l’espoir de rentrer en contact avec ces êtres venus d’ailleurs se transforme en un horrible cauchemar ; les vaisseaux ravagent tout et l’humanité pleure ses disparus. Il faut cependant réagir rapidement et c’est sous l’autorité du Président des Etats-Unis Thomas J. Whitmore (Bill Pullman) que la résistance va s’organiser.

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    Œuvre incontestable dans la filmographie de Roland Emmerich ; Independence day fut le blockbuster de l’année 1996, le pop-corn movie par excellence. A l’époque, on pouvait facilement s’extasier devant les effets spéciaux accompagnant la destruction de notre bonne vieille planète mais aujourd’hui cela parait bien dérisoire. Difficile tout de même de trouver film plus patriotique que celui-là car non seulement c’est grâce aux américains que les envahisseurs sont vaincus (désolé pour le spoiler) mais leur Président va jusqu’à devenir pilote héroïque et symbole de l’hégémonie yankee. A voir pour enrichir (??) sa culture cinématographique mais un film qu’on n’aura pas forcément envie de se retaper par la suite.

  • Une vie meilleure

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    C’est en faisant le tour des restaurants à la recherche d’un job que notre pote Yann (Guillaume Canet) a rencontré Nadia (Leila Bekhti) et le courant est immédiatement passé entre les deux. La jeune femme a un fils de 9 ans Slimane (Slimane Khettabi) qu’elle élève seule et c’est donc une nouvelle famille qui est en train de se constituer. Un jour alors qu’ils pique-niquaient au bord d’un la, ils tombent sur une vieille maison en ruines et là Yann a tout de suite le déclic ; c’est le lieu idéal pour ouvrir son propre restaurant. Ils se lancent alors dans l’aventure et obtiennent un prêt auprès de leur banque en faisant jouer des crédits revolving en guise d’apport personnel. Malheureusement pour eux, leur rêve ca s’effondrer tel un château de cartes.

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    Même si le scénario est quelque peu différent, il est difficile de ne pas voir dans l’ombre d’Une vie meilleure le film américain A la recherche du bonheurWill Smith et son fils traversaient eux aussi une sacrée galère. Le film de Cédric Kahn joue lui la carte de l’authenticité d’abord avec une superbe prestation du duo Guillaume Canet / Slimane Khettabi et aussi par le rythme insufflée à l’histoire. Les séquences s’enchainent, on n’a aucune notion du temps qui passe et l’amourette naissante se mue en relation sans que l’on sans rendre compte. Il y a aussi cette quasi absence de musique pendant le film qui renforce cette indéniable sensation de réalisme et accentue la dramaturgie. Pas de pathos superflu ici, juste le reflet d’une triste réalité.



    Il faut le voir pour : Ne jamais rapporter des objets volés aux magasins, vous le paieriez cher !

  • Magic Baskets

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    01.jpgSalut, je m’appelle Calvin Cambridge (Lil’ Bow Wow).

    Oui c’est moi la nouvelle star des Los Angeles Knights et je n’ai que 13 ans ! En fait, tout a commencé à l’orphelinat quand j’ai découvert une paire de baskets ayant appartenu à Michael Jordan, tu le crois ça ?



    Bref, à partir du moment où j’ai mis ces chaussures, je suis devenu un crack au basket et j’ai même battu Tracey Reynolds (Morris Chestnut) devant tout le public. C’est là que le coach Wagner (Robert Foster) m’a proposé d’intégrer les Knights et de participer à leur tournée.



    02.jpgC’est trop dingue ! Je partage la chambre de mon pote Tracey et j’ai découvert un truc super cool : le room service !! T’as juste à faire le 6 sur le téléphone et tu peux commander ce que tu veux et surtout c’est gratuit.

     

     

     

    En savoir plus sur Magic Baskets ?

    En savoir plus sur Magic Baskets 2 ?

  • Le pacte

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    Notre pote Will Gerard (Nicolas Cage) est professeur à la Nouvelle-Orléans, c’est un homme profondément bon qui n’hésitera jamais à vous aider si vous avez besoin de lui. Comment une telle personne pourrait donc soudainement se transformer en meurtrier recherché par la police ? Tout a commencé lorsqu’il a appris que sa femme Laura (January Jones) s’est faite agresser et violer ; peu de temps après un certain Simon (Guy Pearce) est venu à sa rencontre. Celui-ci lui a proposé de s’occuper de l’agresseur de sa femme mais Will sera alors redevable à cette organisation. Complètement désespéré, il accepte cette offre sans savoir que ce choix aura de graves répercussions. 6 mois plus tard, Simon refait surface dans sa vie en lui demandant de tuer un homme accusé de pédophilie.

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    Ce film du réalisateur Roger Donaldson reprend de manière détournée le principe du Vigilante en faisant intervenir une mystérieuse organisation. Nicolas Cage est donc le grand gagnant et se retrouve au cœur d’une terrible machination mais Le pacte qu’il a conclu est lui loin de nous emballer. Déjà, ce qui est assez pénible c’est de constater l’absence de nuances dans ce film ; au héros il ne manquerait que l’auréole au dessus de la tête pour en faire un saint. Reste ensuite que le dilemme qui lui est soumis ou l’existence même de cette association à but meurtrière auraient pu permettre une exploration plus intellectualisé du sujet ce qui est loin d’être le cas. Le hibou ravi jubile peut-être mais le spectateur ne ressent pas du tout la même chose.



    Il faut le voir pour : Ne jamais mais alors plus jamais acheter 2 barres de chocolat à un distributeur !

  • Yamakasi

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    Non monsieur, tous les jeunes des cités ne sont pas des délinquants ; la preuve par 7 avec nos potes les Yamakasi, de jeunes athlètes capables de se mouvoir dans un environnement urbain tels des panthères. Hélas, à faire l’admiration des enfants ceux-ci tentent de reproduire les exploits de leurs ainées et un accident est vite arrivé ! C’est l’histoire de Djamel (Nassim Faid) qui a fait une grave chute et qui avait déjà des problèmes de santé ce qui rend son état encore plus préoccupant. Il a besoin d’une greffe du cœur en urgence et cette opération coute extrêmement chère et malheureusement sa famille n’a pas les ressources financières nécessaires. Les Yamakasi entrent alors en jeu et décident de remettre au gout du jour la légende de Robin des bois.

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    Si on peut être fier des Yamakasi et de leurs exploits physiques, on ne peut pas en dire autant de ce film qui repose sur une intrigue aussi élaborée que les chansons d’Eve Angeli. Producteur du film, Luc Besson a voulu tendre la main à ces jeunes prodiges qui sont loin d’être des comédiens nés et en dehors de les voir sauter à gauche et à droite pendant 1H30, il ne se passe strictement rien. Humour poussif, personnages bien caricaturés ; Yamakasi ressemble davantage à une belle opportunité commerciale qu’à une œuvre cinématographique. S’il fallait rendre hommage à ces artistes urbains, un documentaire sur leurs exploits aurait été mieux accueilli plutôt que ce concentré de médiocrité.