Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

François Morel

  • Une famille à louer

    star 01.5.jpg

    AFF1 (2).jpg

    C’est en créant des logiciels que notre pote Paul-André (Benoit Poelvoorde) a fait fortune ce qui ne l’a pas rendu plus heureux pour autant. Bien au contraire, c’est un homme seul et déprimé jusqu’au jour où il aperçoit à la télé Violette (Virginie Efira), une mère de famille qui lui redonne du baume au cœur. Empêtrée dans les problèmes, elle va être contactée par Paul-André qui souhaiterait l’engager dans le cadre d’une drôle d’expérience. Intéressé par le concept de famille, il aimerait bien effectuer un test avant de s’engager officiellement ; voilà comment il se retrouve du jour au lendemain avec une femme et deux enfants mais pourra-t-il supporter longtemps cette situation ?

    01.jpg

    Après Les émotifs anonymes, Benoit Poelvoorde et le réalisateur Jean-Pierre Améris se retrouvent pour une nouvelle comédie. Il est important de le préciser parce qu’on se met à douter devant le film et on se demande même où cet humour a bien pu se planquer, peut-être dans le frigo ? Le seul élément un tant soit peu intéressant qu’on peut trouver à Une famille à louer c’est cette relation amour / haine qu’entretiennent les personnages de Paul-André et sa mère. Pour le reste, ce n'est pas fameux et on déplorera aussi qu'entre l’acteur belge et Virginie Efira, on ne décèle aucune alchimie plombant un peu plus ce film où tout sonne faux.

     

    Il faut le voir pour : Organiser plus souvent des pique-niques avec votre famille !

  • Valentin Valentin

    AFF.jpg

    Le corps sans vie de Valentin (Vincent Rottiers) a été retrouvé sous le petit pont. C’est une tragédie qui émeut tout un quartier où le jeune homme était apprécié de tous. A bientôt 30 ans, il avait touché un gros héritage de sa tante qui l’avait décidé de prendre une année sabbatique et à s’acheter un appartement. Au sein de cet immeuble, l’arrivée de Valentin n’a pas laissé insensible Noor, Florence & Elodie (Victoria Lafaurie, Agathe Bonitzer & Marilou Berry) qui vivent en colocation. Son charme semble opérer auprès de toutes les femmes et pourtant il va choisir la complication en s’engageant dans une relation avec Claudia (Marie Gillain) qui n’a aucuns scrupules à tromper son mari.

    01.jpg

    Dès les premiers instants, le spectateur est averti qu’un drame va se jouer. Le film choral s’installe et nous permet de découvrir le quotidien d’un immeuble à travers les portraits des différents habitants. Tout cela n’est qu’un prétexte pour multiplier les pistes conduisant à ce crime et nous poussant à échafauder tous les mobiles et donc coupables imaginables ; atmosphère que connait bien Pascal Thomas pour avoir adapté quelques œuvres d’Agatha Christie. C’est cette fois le roman La maison du lys tigré de Ruth Rendell qui donne naissance à Valentin Valentin, un policier qu’on appréciera surtout pour son casting éclectique et dynamique. Malgré une conclusion décevante, on passe plutôt un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre femme de ne plus s’épiler les aisselles !

  • Tu veux ou tu veux pas

    star 01.5.jpg

    AFF.jpg

    Thérapeute spécialisé dans les couples, notre pote Lambert (Patrick Bruel) est chargé de se trouver une nouvelle assistante. Seul petit souci, cet homme a un lourd passif puisqu’il a beaucoup de mal à résister aux charmes des femmes mais il fait des efforts ! Sa bonne volonté risque toutefois de voler en éclat lorsqu’il fait la connaissance de la séduisante Judith (Sophie Marceau), fraichement revenue à Paris. Evidemment, il ne peut résister à la tentation de l’engager tout en sachant que chaque minute passée en sa compagnie sera un vrai calvaire. De son coté, Judith ne va pas l’épargner car l’idée d’une aventure avec son nouveau collègue n’est pas pour lui déplaire.

    01.jpg

    Couple glamour qui capte les regards dans un premier temps, le duo Sophie Marceau / Patrick Bruel révèle rapidement ses limites au sein d’un film totalement insignifiant. Le jeu de Chat et de la souris entre les deux personnages nous laisse indifférent et puis surtout la comédie de Tonie Marshall peine à nous arracher un sourire. Les couples qui défilent dans le cabinet auraient pu offrir un petit éventail d’excentricités mais non on préfère nous endormir avec cette romance au dénouement tellement prévisible. On ne sait pas non plus d’où sort cette scène quand même bien étrange où des clients se voit doter de têtes d’animaux … Tu veux ou tu veux pas, on dirait bien que le choix va être vite fait !

     

    Il faut le voir pour : Repérer les femmes aux chaussures vertes !

  • Les profs

    cinéma,film,comédie,les profs,christian clavier,isabelle nanty,kev adams,pierre-françois martin-laval,françois morel,arnaud ducret,stéfi celma,raymond bouchard,dominique pinon,alice david

    aff.jpg

    12% de réussite au bac, c’est avec ce triste record que le lycée Jules Ferry est devenu l’établissement avec le plus haut taux d’échec de France. On a tout essayé même offrir aux élèves les meilleurs professeurs mais rien n’y fait ce qui a conduit à cette décision radicale : engager les pires professeurs. Ils doivent redresser la situation et atteindre un taux de réussite au bac d’au moins 50% sans quoi le lycée sera tout simplement condamné. Ils sont 7 et vont ainsi enseigner le français, la chimie ou le sport avec leurs méthodes personnelles et plutôt atypiques. Très vite, l’inquiétude des parents d’élèves se fait sentir en même temps que celle du Proviseur (Philippe Duclos) et les résultats du bac blanc sont loin d’être rassurants.

    01.jpg

    Beaucoup d’entre vous connaissent peut-être la bande dessinée crée par Erroc & Pica dont Pierre-François Martin Laval vient de signer l’adaptation. Devant Les profs, il est difficile de ne pas penser à des films cultes comme Les sous-doués ou P.R.O.F.S mais celui-ci ne connaitra pas la même consécration. Si on ne peut rien lui reprocher au niveau de la distribution où se détachent Isabelle Nanty qui manie la craie comme personne ou Arnaud Ducret seulement au niveau de l’humour tout ça reste assez scolaire. On s’amuse plutôt devant cette petite récréation mais il n’y a vraiment aucune scène qui restera dans nos mémoires. Pas de quoi vous donner envie de redoubler !

     

    Il faut le voir pour : Réviser la vie de Napoléon, c’est forcément le sujet de l’épreuve d’histoire au bac !

     

    En savoir plus sur Les profs 2 ?

  • La maison de la radio

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Elle accompagne chaque jour mais aussi chaque nuit des millions de personnes, elle vous informe, vous fait fredonner, danser ou encore rire. La radio est devenue un média presque indispensable de notre quotidien que ce soit au réveil, en voiture ou simplement pour se détendre et avez toujours voulu en voir plus ? C’est désormais possible puisque nous allons avoir l’opportunité de pénétrer dans les coulisses de la Maison de la radio, un bâtiment historique où se mêlent bureaux, studios d’enregistrement et même une salle de concert symphonique. Voici tout simplement une belle invitation pour une visite que vous n'oublierez pas de sitôt !

    01.jpg

    Avec ce documentaire réalisé par Nicolas Philibert, les auditeurs que nous sommes deviennent désormais spectateurs privilégiés des coulisses de La maison de la radio. Concentré sur une journée type, on découvre les secrets de fabrication des émissions, le choix rédactionnel effectué pour les flashs d’information ou encore l’enregistrement d’évènement exclusifs et exceptionnels. Intéressant, parfois drôle ; pas besoin d’être forcément un habitué d’une des stations du groupe Radio France pour apprécier ce doc qui s’apparenterait presque à une visite du bâtiment durant les journées du patrimoine.

     

    Il faut le voir pour : Manger plus de patates !

  • La nouvelle guerre des boutons

    aff1.jpg

    C’est sur le chemin de l’école que les frères Gibus (Théophile Baquet & Clément Godefroy) ont surpris ceux de Velrans en train de chasser des lapins sur leurs terres ; un véritable affront ! Pour Lebrac (Jean Texier) et tous ses potes d’enfance de Longeverne, l’honneur du village doit être défendu et leurs adversaires n’ont qu’à bien se tenir. Pendant ce temps, l’école accueille une nouvelle élève Violette (Ilona Bachelier), la filleule de Simone (Laetitia Casta) et tous les garçons sont subjugués par cette jolie demoiselle. Cette dernière n’est pas arrivée à Longeverne totalement par hasard ; le pays est sous l’occupation nazie et de par ses origines juives, elle doit se cacher pour éviter d’être capturé par les officiers allemands.

    01.jpg

    Après La guerre des boutons de Yann Samuell, c’est maintenant au tour de Christophe Barratier de proposer sa version. Ce qui est sur c’est que ce n’est pas avec La nouvelle guerre des boutons que les critiques arrêteront de reprocher au réalisateur de surfer sur la vague de la nostalgie. Pour en  revenir sur le film, l’approche de situer l’histoire au cœur de l’occupation allemande apparait comme une bonne idée seulement ça manque de développement ; on reste très proche de l’œuvre d’Yves Robert avec un gros clin d’œil à la célèbre citation de Tigibus. On aurait bien apprécié une plus grande prise de risque à travers un scénario plus remanié mais ce film, qui se défend d’être un remake,se contente vraiment du minimum.

     

    Il faut le voir pour : Recoudre vos boutons à la mode parisienne.

  • Ni à vendre ni à louer

    cinéma, film, comédie, fim choral, Ni à vendre ni à louer, Jacques Gamblin, Maria de Medeiros, François Damiens, François Morel, Dominique Pinon, Arsène Mosca, Marie Kremer, Chantal Neuwirth, Catherine Hosmalin, Charles Schneider, Gustave Kervern, Vincent Martin , pascal rabaté, Stéphanie Pillonca, Patricia Franchino

    Les vacances à la mer, beaucoup en rêvent et c’est dans la région de Saint-Nazaire qu’on retrouve quelques potes d’enfance. Impossible de manquer le supermarché du coin peu achalandé mais où les codes barres sont faits maison et disposés avec grand soin. Attention si vous croisez les 2 golfeurs ! Ils n’en ont pas l’air comme ça mais ce sont de véritables pickpockets et ils ont une bien belle collection de portefeuilles. Pour d’autres, c’est l’occasion de se détendre que ce soit en faisant du camping avec sa grande famille ou bien en faisant une petite partie de Scrabble qui ne manque pas de sous-entendus. Ne vous étonnez pas non plus de voir un couple pourchasser un cerf-volant en voiture, il s’en passe vraiment de drôles de choses !

    cinéma, film, comédie, fim choral, Ni à vendre ni à louer, Jacques Gamblin, Maria de Medeiros, François Damiens, François Morel, Dominique Pinon, Arsène Mosca, Marie Kremer, Chantal Neuwirth, Catherine Hosmalin, Charles Schneider, Gustave Kervern, Vincent Martin , pascal rabaté, Stéphanie Pillonca, Patricia Franchino

    Pour son second long-métrage, Pascal Rabaté se lance  là dans quelque chose d’osé et d’étonnant puisque Ni à vendre ni à louer est un film choral et de surcroit quasiment dénué de dialogues. Déjà qu’il n’est pas facile de faire cohabiter une bonne quinzaine de personnages, ceux-ci ne s’expriment en effet qu’en onomatopée mais on s’en accommode rapidement. L’histoire se compose ainsi de plusieurs scénettes reposant sur la carte de l’humour et même si on n’est jamais submergé de rire, il y a bien quelques passages qui nous font décrocher un léger sourire. Nul doute que l’expérience du réalisateur en tant qu’auteur de bande dessinée lui a permis de mieux appréhender ce film curieux mais qui mérite qu’on s’y attarde.

     

    Il faut le voir pour : Rester sur vos gardes si vous passez près d’un terrain de golf !

  • From Paris with love

    aff.jpg

    Après avoir mené à bien toutes les missions qu’on lui avait confiées, notre pote James Reese (Jonathan Rhys-Meyer) est sur le point d’avoir la promotion qu’il attendait tant et devenir ainsi un agent secret indépendant. Pour cela, rien de plus simple ; il lui suffit d’aller récupérer Charlie Wax (John Travolta) qui vient tout juste d’atterrir en France et de l’accompagner. Plus facile à dire qu’à faire, Wax est un vrai barjo et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, voilà le duo en train de ravager un restaurant chinois. Ce n’est là que le début de leurs mésaventures et nos 2 compères vont avoir fort à faire et rien ne dit que James tiendra le coup !

    01.jpg

    Réalisé par Pierre Morel et produit par Europacorp, la société de Luc Besson, From Paris with love est plus que jamais un film français avec en tête d’affiche John Travolta. Modérons tout de suite notre enthousiasme car au vu du résultat final, il n’y a pas vraiment de quoi se vanter ! Si on peut se réjouir de pouvoir se mettre sous la dent quelques scènes d’action plutôt réjouissantes, on est nettement moins emballé par un scénario qui réussit le tour de force d’être aussi insipide que grotesque. Si Travolta continue à s’embarquer dans ce genre de film, il risque prochainement de retomber dans le puits de l’oubli.

  • Le chat du rabbin

    aff.jpg

    A Alger, tout le monde connait ce chat qui n’a pas de nom, on l’appelle le chat du rabbin. Il appartient en effet au rabbin Sfar et sa fille Zlabya l’adore et puis un jour l’incroyable se produit : le chat se met à parler ! La communication avec ses maitres étant désormais plus facile, il se pose certaines questions comme le fait de savoir s’il peut être considéré comme juif. Si tel est le cas, pourquoi n’a-t-il pas eu droit à une bar-mitsva comme les autres ! Pendant ce temps, le rabbin est inquiet car pour etre officiellement reconnu Rabbin de la communauté, il doit passer un examen de français et le doute s’installe alors dans son esprit.

    01.jpg

    On a tendance à l’oublier mais avant d’être le réalisateur encensé de Gainsbourg, vie héroïque (César du meilleur premier film); Joann Sfar est avant tout un auteur de bande-dessinée et ce n’est donc pas réellement une surprise de voir une de ses œuvres adaptées pour le grand écran par ses propres soins. L’œuvre papier date de 2002 et après avoir séduit 1 million de lecteurs profite notamment de la technologie 3D pour ravir nos yeux, Le chat du rabbin est aussi beau qu’il est passionnant avec un humour corrosif. Certainement un des meilleurs films d’animation français de ces derniers temps et il serait bête de s’en priver.

     

    Il faut le voir pour : Croiser la route d’un certain reporter belge !

  • Fool Moon

    c1837e8b9258fd18cf35d294dd172546.jpg

    Pour se changer les idées, Tom (Christophe Alévêque) avait décidé de réunir ses potes d’enfance en Bretagne du coté du Finistère. Ils se sont tous connu à Sciences-Po mais chacun a pris des chemins bien différents mais pas question de parler politique pendant ce séjour et ce pour éviter toute dispute ! Pourtant, les évènements dérapent au fur et à mesure qu’avance la soirée ; les esprits s’échauffent et bientôt les politesses laissent place aux règlements de compte. Tous ces évènements ont-ils un rapport avec cette nuit de pleine lune ?

    52f12f6cf82f6e190ddd0b849b61b9a5.jpg

    S’inspirant de croyances populaires et de l’atmosphère pesante des légendes bretonnes ; Fool Moon embarque un groupe d’amis dans une expérience unique. La pleine lune fait ressortir les instincts primaux de chacun et le vernis qui recouvre leur soi-disante amitié se désagrège rendant l’ambiance bien délétère. Le gros souci c’est qu’on ne croit à aucun moment à la vie de ce groupe d’anciens de la fac ; aucune alchimie entre les différents personnages ce qui rend tout de suite le film moins passionnant. Il y avait de l’idée dans ce huit-clos mais ce n’est pas forcément bien amené si bien qu’on a beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire.

     

    Il faut le voir pour : Se demander s’il faut ou non mettre de la bière dans votre pate à crêpes.