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  • Valentin Valentin

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    Le corps sans vie de Valentin (Vincent Rottiers) a été retrouvé sous le petit pont. C’est une tragédie qui émeut tout un quartier où le jeune homme était apprécié de tous. A bientôt 30 ans, il avait touché un gros héritage de sa tante qui l’avait décidé de prendre une année sabbatique et à s’acheter un appartement. Au sein de cet immeuble, l’arrivée de Valentin n’a pas laissé insensible Noor, Florence & Elodie (Victoria Lafaurie, Agathe Bonitzer & Marilou Berry) qui vivent en colocation. Son charme semble opérer auprès de toutes les femmes et pourtant il va choisir la complication en s’engageant dans une relation avec Claudia (Marie Gillain) qui n’a aucuns scrupules à tromper son mari.

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    Dès les premiers instants, le spectateur est averti qu’un drame va se jouer. Le film choral s’installe et nous permet de découvrir le quotidien d’un immeuble à travers les portraits des différents habitants. Tout cela n’est qu’un prétexte pour multiplier les pistes conduisant à ce crime et nous poussant à échafauder tous les mobiles et donc coupables imaginables ; atmosphère que connait bien Pascal Thomas pour avoir adapté quelques œuvres d’Agatha Christie. C’est cette fois le roman La maison du lys tigré de Ruth Rendell qui donne naissance à Valentin Valentin, un policier qu’on appréciera surtout pour son casting éclectique et dynamique. Malgré une conclusion décevante, on passe plutôt un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre femme de ne plus s’épiler les aisselles !

  • Landes

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    Après la mort de son mari, notre pote Liéna (Marie Gillain) s’est lancé dans le pari fou de reprendre la gestion d’un domaine de plus de 8000 hectares. Elle souhaite en effet accomplir un vœu cher à son défunt époux qui est d’amener l’électricité dans les Landes. Une volonté qui n’est pas sans provoquer de vives protestations en cette période de crise et en sachant que les métayers sont en grève depuis des mois. Le fait qu’une femme cherche à imposer ses idées semble également être difficile à accepter. En dépit de tous les obstacles qui se dressent devant elle, Liéna va avec l’aide précieuse d’Iban (Jalil Lespert) mener un long combat au terme duquel brillera peut-être la lumière.

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    Et la lumière fut ! Avec Landes, on apprend à faire connaissance avec une femme forte incarnée avec grande conviction par l’impeccable Marie Gillain. Là où ce premier film de François-Xavier Vives a plus de mal à nous convaincre c’est dans son sujet assez casse-gueule ; difficile de susciter l’enthousiasme du spectateur vis-à-vis de l’électricité telle qu’elle est considérée aux yeux du personnage de Liéna. Niveau réalisation ça nous laisse aussi indifférent si bien qu’au final  ce portrait certes sans fautes dans l’interprétation mais n’arrive jamais réellement à nous faire participer à cette révolution sociale.

     

    Il faut le voir pour : Repenser au film quand vous allumerez vos lumières à la maison !

  • Toutes nos envies

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    C’est un tout nouveau départ pour Claire (Marie Gillain) et sa famille qui viennent de s’installer dans cette belle maison. Son travail de juge va l’amener à faire la connaissance de Céline (Amandine Dewasmes), mère qui croule sous les dettes et dont les 2 filles se trouvent être les potes de ses enfants. Alors qu’un bel avenir se profilait, Claire apprend une terrible nouvelle : elle a une tumeur inopérable et il ne lui reste donc que peu de temps à vivre. Avec un traitement elle pourrait gagner tout au plus quelques mois mais elle choisit dans le plus grand des secrets de ne pas infliger cette terrible épreuve à ses enfants. Malgré cela, elle déploie toute son énergie pour trouver une solution aux problèmes de Céline ce qui va l’amener à entrer en contact avec Stéphane (Vincent Lindon).

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    Tout comme avec Welcome, on retrouve dans le cinéma de Philippe Lioret une envie évidente de traiter de sujets d’actualité. Cette fois c’est sur l’endettement des ménages qu’il pointe le doigt et le terrible engrenage qui les mène dans des situations parfois extrêmes. Autre caractéristique de ses films ; des personnages entiers d’abord avec l’inaltérable Vincent Lindon mais surtout Marie Gillain. Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vu la comédienne aussi épanouie et on a vraiment l’impression de la redécouvrir. Toutes nos envies est un beau film, émouvant qui brille par une interprétation générale sans reproches ; tout simplement un bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Acheter un flacon de parfum à votre femme et lui demander d’en mettre sur ses seins.

  • Coco avant Chanel

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    Placée dans un orphelinat par son père, Gabrielle Chanel (Audrey Tatou) a longtemps espéré qu’il reviendrait la chercher. Hélas, ce ne fut jamais le cas mais celle que l’on surnomme désormais Coco peut néanmoins compter sur sa pote d’enfance, sa sœur Adrienne (Marie Gillain). Des années plus tard, on retrouve les 2 femmes proposant un spectacle dans un vieux cabaret en espérant pourquoi pas se produire un jour à l’Alcazar. Un rêve qui ne se réalisera jamais puisque Adrienne abandonne la danse à la demande de son futur mari, un baron. N’ayant plus rien à perdre, Coco laisse tout derrière elle et part tenter sa chance en s’installant chez Etienne Balsan (Benoit Poelvoorde), un riche aristocrate qu’elle a rencontré auparavant.

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    Figure emblématique de la mode, Coco Chanel a désormais droit à son biopic sur grand écran mais ne vous imaginez pas que vous aurez droit à un défilé de sa dernière collection. Le film s’attache plutôt à nous présenter toute la période qui précède l’émergence de la célèbre couturière et notamment la romance vécue avec Boy Capel. Bien que Audrey Tautou & Benoit Poelvoorde soient tous deux formidables, Coco avant Chanel est plutôt ennuyeux car hormis cette histoire d’amour tragique il n’y a pas beaucoup d’autres bouleversements dans sa vie. Un film qui traine en longueur et terriblement vide en-dessous de son habit d’apparat.

     

    Il faut le voir pour : Montrer à votre femme qu’elle peut faire ses propres vêtements plutôt que de tout dépenser dans les boutiques.

  • La très très grande entreprise

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    Le verdict est tombé dans l’affaire qui oppose Nateris, une grande société d’agrochimie, aux différents plaignants. Le dédommagement s’élève à 12 000 € pour chacun dont l’activité professionnelle a été réduite à néant par l’installation de cette entreprise. Cette somme dérisoire est une insulte pour Mélanie, Zak & Denis (Marie Gillain, Roschdy Zem & Jean-Paul Rouve) qui ont perdu beaucoup. Ils ont bien l’intention de faire appel mais pour que cela porte réellement ses fruits, il va falloir apporter à la barre un fait nouveau susceptible de condamner Nateris. Direction le siège à Paris pour tenter de trouver ces documents compromettants.

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    Sous couvert d’une comédie, le réalisateur Pierre Jolivet entend dénoncer les pratiques contestables de certaines grandes multinationales avec La très très grande entreprise. C’est un combat livré par un groupe de particuliers qui doit faire face au gigantisme d’une société prête à tous les subterfuges pour sauver les apparences. Il ne s’agit évidemment pas de retrouver un grand film d’espionnage à l’américaine avec son déluge de technologie mais une fine équipe qui va  se débrouiller avec les moyens du bord. Comédie tout ce qu’il y a de plus respectable avec de bonnes idées comme la présentation des "victimes" et qui vous fera passer un bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir que les avocats indiens pourraient être des grands joueurs de foot.

  • Les femmes de l'ombre

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    L’Europe durant la Seconde Guerre Mondiale. L’armée allemande continue son invasion, la résistance orchestrée par les forces alliées doit redoubler de vigilance. Alors que Louise (Sophie Marceau) a récemment perdu son époux ; elle se voit confier une mission d’une importance capitale sous l’autorité de son frère Pierre (Julien Boisselier). Avec une équipe composée de 4 autres femmes, elle a pour objectif de sauver un géologue anglais qui s’est fait passer pour un soldat allemand blessé. De cette mission dépend l’issue de cette guerre car cet homme effectuait les repérages d’un prochain débarquement des américains.

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    Après un début un peu dans l’esprit de Mission impossibleSophie Marceau part recruter ses équipières ; on se laisse vite séduire par l’histoire. Assez de ces films de guerre où seuls les hommes sont reconnus pour avoir remporté les batailles et place aux femmes et à leurs missions d’infiltration qui ont elles aussi leur rôle à jouer dans la capitulation allemande. Les femmes de l’ombre est un film dramatique définissant la bravoure des résistants et en l’occurrence des françaises qui ont participé activement à la libération. S’il est appauvri au niveau de l’action pure, le scénario est assez accrocheur pour passer 2h en charmante compagnie.

     

    Il faut le voir pour : Rendre hommage aux femmes qui ont contribué à la libération.

  • Pars vite et reviens tard

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    Paris, de nos jours. D’étranges phénomènes sont apparus dans la capitale, tout a commencé avec des peintures sur les portes de plusieurs appartements d’une vingtaine d’immeubles. On pensait à une mauvaise plaisanterie mais la brigade criminelle entre alors en jeu avec à sa tête le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg (José Garcia) car l’affaire prend une autre ampleur quand on retrouve un premier cadavre derrière l’une de ses portes. Les premières recherches établissent que la marque retrouvée est un talisman ancien qui daterait du moyen-âge jadis utilisé pour se protéger de l’épidémie de peste. Et si une nouvelle propagation avait lieu aujourd’hui ?

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    Adapté d’un roman de Fred Vargas, Pars vite et reviens tard est un thriller policier dont l’intérêt principal est de s’inspirer de faits historiques et jouant sur la crainte d’une invasion bactériologique. Plutôt convaincant à travers cette réalisation sombre, cela manque quand même de surprises pour réellement nous séduire. Coté casting, José Garcia prouve une fois encore qu’il n’est pas uniquement doué pour les comédies bien que sa participation ne parvienne pas à transcender le film. Déception par contre pour Linh Dam Pham, César du meilleur second rôle féminin en 2005 que l’on ne voit que 5 minutes.

  • La clef

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    Octobre 2007 en région parisienne. Notre pote Eric Vincent (Guillaume Canet) a une belle situation, une jolie femme et une belle maison où il ne manque que les rires d’un enfant. D’ailleurs, Audrey (Marie Gillain) se sent prête à devenir mère ce qui ne semble pas être le cas d’Eric, enfant de la DASS qui n’a jamais connu ses parents. C’est alors qu’un certain Joseph Arp (Jean Rochefort) le contacte en lui révélant qu’il connaissait son père et qu’il a en sa possession l’urne où reposent ses cendres. En acceptant de récupérer cette urne, Eric pensait franchir une étape dans sa vie de famille et est loin de se douter qu’il vient de mettre les pieds dans une impitoyable machination.

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    Thriller français qui joue sur une intrigue menée à 2 époques différentes mais qui recoupe la même histoire, La clef vient clore la trilogie policière de Guillaume Nicloux (après Une affaire privée & Cette femme-là). Grace à sa réalisation particulière, le film tient en haleine pendant la première moitié mais par la suite on est un peu largué par un scénario finalement peu captivant. Misant davantage sur le suspense de la situation que sur l’action pure et dure, cela a tendance à nous endormir malgré un casting prestigieux. Pour accompagner Guillaume Canet, rien moins que Marie Gillain, Jean Rochefort, Vanessa Paradis, Thierry Lhermitte ou Josiane Balasko mais cela n’en rend pas le film plus passionnant.

     

    Il faut le voir pour : Opter pour l’enterrement plutôt que l’incinération !

  • Ma vie n’est pas une comédie romantique

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    Thomas Walkovic (Gilles Lellouche) vous le dira, les histoires d’amour ne finissent bien que dans les films au cinéma ! Alors qu’il croyait avoir trouvé son âme sœur, il vient d’apprendre qu’elle le trompait depuis 1 an déjà précipitant ainsi la fin de leur relation. Pour couronner le tout, il est obligé de retourner vivre chez ses parents en attendant de retrouver un peu le moral et de se relancer. Alors qu’il achetait du papier toilette, voilà qu’il croise une pote d’enfance Florence Baron (Marie Gillain), mariée avec 2 enfants. Les retrouvailles se poursuivent lorsque Florence l’invite à diner à la maison mais elle ne se doute pas qu’il va involontairement briser son mariage.

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    Comme son titre l’indique si bien, ce film se veut aux antipodes de la comédie romantique de base avec tout d’abord un héros digne dans lequel se reconnaitront de nombreux geek. Testeur de jeux vidéo avec son pote incarné par l’incroyable fiancé Laurent Ournac qui signe là sa première participation sur le grand écran ; Gilles Lellouche n’a pas vraiment le profil de l’homme idéal. De la même manière, la rencontre et la scène finale de Ma vie n’est pas une comédie romantique joue sur ce coté parodique sans nous offrir la belle comédie que l’on attendait. Le film ne s’impose pas mais si vous appréciez le sympathique Gilles Lellouche & Marie Gillain, peut-être serez-vous tenté…de le louer quand il sortira en DVD.

     

    Il faut le voir pour : Eteindre son portable après minuit.