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nancy tate

  • Une famille à louer

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    C’est en créant des logiciels que notre pote Paul-André (Benoit Poelvoorde) a fait fortune ce qui ne l’a pas rendu plus heureux pour autant. Bien au contraire, c’est un homme seul et déprimé jusqu’au jour où il aperçoit à la télé Violette (Virginie Efira), une mère de famille qui lui redonne du baume au cœur. Empêtrée dans les problèmes, elle va être contactée par Paul-André qui souhaiterait l’engager dans le cadre d’une drôle d’expérience. Intéressé par le concept de famille, il aimerait bien effectuer un test avant de s’engager officiellement ; voilà comment il se retrouve du jour au lendemain avec une femme et deux enfants mais pourra-t-il supporter longtemps cette situation ?

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    Après Les émotifs anonymes, Benoit Poelvoorde et le réalisateur Jean-Pierre Améris se retrouvent pour une nouvelle comédie. Il est important de le préciser parce qu’on se met à douter devant le film et on se demande même où cet humour a bien pu se planquer, peut-être dans le frigo ? Le seul élément un tant soit peu intéressant qu’on peut trouver à Une famille à louer c’est cette relation amour / haine qu’entretiennent les personnages de Paul-André et sa mère. Pour le reste, ce n'est pas fameux et on déplorera aussi qu'entre l’acteur belge et Virginie Efira, on ne décèle aucune alchimie plombant un peu plus ce film où tout sonne faux.

     

    Il faut le voir pour : Organiser plus souvent des pique-niques avec votre famille !

  • Le paradis des bêtes

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    Cathy, Dominique (Géraldine Pailhas, Stefano Cassetti) et leurs 2 enfants Clarisse & Ferdinand (Valentine Klingberg & Léon Brachet) ont tout de la famille idéale mais ce ne sont là que des apparences. Dominique est un coureur de jupons invétéré et ne se gêne pas pour tromper sa femme sous ses propres yeux mais le plus grave reste qu’il peut très vite devenir violent. Excédée d’être traitée de la sorte, Cathy a pris une importante décision et est partie vivre à Grenoble avec ses enfants néanmoins son mari va de nouveau se manifester. Il tente de la raisonner mais devant son refus, il s’emporte et l’abandonne dans un état grave ; il part alors récupérer Clarisse & Ferdinand pour s’enfuir en Suisse.

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    Portrait d’une famille en pleine décomposition, Le paradis des bêtes nous fait avant tout découvrir la relation nocive qui s’est installée dans le couple Pailhas / Cassetti avec comme point d’orgue une scène particulièrement violente. En périphérie de cette souffrance, émerge le sort des enfants qui sont pris entre deux feux et qui ne sont parfois que les otages de ce déchirement. Après avoir joué les actrices, Estelle Larrivaz met en scène un sujet difficile pour son premier film dont elle signe également le scénario. Animé par un casting sans fautes - Muriel Robin ne vous laissera pas indifférente - il y a une vraie authenticité qui se dégage de cette histoire qui pourrait malgré cela ne pas passionner tout le monde.

     

    Il faut le voir pour : Faire comme les suisses ; tremper votre saucisse dans le chocolat !