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maurice bénichou

  • Omar m’a tuer

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    Le 24 Juin 1991, Ghilaisne Marchal était retrouvée sauvagement assassinée dans la cave de sa maison à Mougins. La police n’a pas eu à chercher bien loin le coupable de cette scène d’horreur puisqu’ils retrouvent sur les lieux une inscription qui deviendra célèbre Omar m’a tuer. Cette personne qu’elle désigne est Omar Raddad (Sami Bouajila) son jardinier et lorsque celui-ci est arrêté, il clame son innocence en vain. Arrivé en France depuis 6 ans, il n’arrive pas à s’exprimer clairement en français ce qui constitue un fort handicap pour sa défense mais on va rapidement s’apercevoir que l’enquête menée est truffée d’erreurs et d’incohérences. Des experts qui reviennent sur leurs conclusions, des éléments d’enquête qui disparaissent ; il semble que l’on fasse tout pour faire d’Omar le coupable idéal.

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    C’est un des fait divers les plus médiatiques de ces 20 dernières années, le meurtre de Ghislaine Marchal reste aujourd’hui encore un grand mystère irrésolu. Roschdy Zem revient sur cette erreur judiciaire avec brio à travers Omar m’a tuer et surtout avec un Sami Bouajila époustouflant. Cependant, il faut bien garder à l’esprit qu’il s’est basé sur le témoignage d’Omar Raddad dans son livre Pourquoi moi ? et d’Omar : la construction d'un coupable de Jean-Marie Rouart. C’est donc un vrai plaidoyer en faveur de l’ancien jardinier ce qui va à coups sur faire élever quelques voix. S’il faut juger simplement l’œuvre, on ne peut que se réjouir de voir se confirmer les talents de réalisateur de Roschdy Zem et saluer l’énorme performance de Bouajila qui habite totalement son personnage.

     

    Il faut le voir pour : Réviser votre conjugaison !

  • Le chat du rabbin

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    A Alger, tout le monde connait ce chat qui n’a pas de nom, on l’appelle le chat du rabbin. Il appartient en effet au rabbin Sfar et sa fille Zlabya l’adore et puis un jour l’incroyable se produit : le chat se met à parler ! La communication avec ses maitres étant désormais plus facile, il se pose certaines questions comme le fait de savoir s’il peut être considéré comme juif. Si tel est le cas, pourquoi n’a-t-il pas eu droit à une bar-mitsva comme les autres ! Pendant ce temps, le rabbin est inquiet car pour etre officiellement reconnu Rabbin de la communauté, il doit passer un examen de français et le doute s’installe alors dans son esprit.

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    On a tendance à l’oublier mais avant d’être le réalisateur encensé de Gainsbourg, vie héroïque (César du meilleur premier film); Joann Sfar est avant tout un auteur de bande-dessinée et ce n’est donc pas réellement une surprise de voir une de ses œuvres adaptées pour le grand écran par ses propres soins. L’œuvre papier date de 2002 et après avoir séduit 1 million de lecteurs profite notamment de la technologie 3D pour ravir nos yeux, Le chat du rabbin est aussi beau qu’il est passionnant avec un humour corrosif. Certainement un des meilleurs films d’animation français de ces derniers temps et il serait bête de s’en priver.

     

    Il faut le voir pour : Croiser la route d’un certain reporter belge !

  • La grande vie

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    Grégoire (Laurent Capelluto) est un prof de philo à Saint-Etienne, un homme comme les autres qui s'engage toutefois dans une association venant en aide aux personnes expulsées de leurs foyers. Il est repéré lors d'un reportage et se voit invité à l'émission Le grand bazar présenté par le célèbre Patrick Lefrançois (Michel Boujenah). Plutôt que de défendre ses actions, il est ridiculisé en public mais le même soir il vient en aide à Patrick en le sauvant d'une agression et dès lors ils vont devenir des potes d'enfance. L'animateur télé trouve en Grégoire un conseiller précieux notamment pour sa vie amoureuse.

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    Un prof de philo de banlieue légèrement gauche qui va vivre La grande vie après une rencontre providentielle, voilà en quelques mots l'histoire de ce film pas comme les autres. La bonne surprise c'est de découvrir Laurent Capelluto dans le premier rôle dont le potentiel comique n'est hélas pas complètement exploité ici. C'est un film d'un autre âge où l'on sourit bien davantage que l'on ne rit et surtout le scénario semble faire du sur place ce qui tend à rendre le temps bien long dans la salle ! Heureusement les travaux de Maurice Bénichou étaient là pour rendre le premier long métrage d'Emmanuel Salinger plus solide sinon on se serait déjà écroulé d'ennui.

     

    Il faut le voir pour : Réviser vos cours de philo !