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gaetano bruno

  • Un tigre parmi les singes

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    Gorbaciof (Tony Servillo) travaille en tant que comptable dans une prison, il est en outre chargé du coffre contentant l’argent versé par les familles des détenus. Avec plus ou moins de précautions, il lui arrive de piocher quelques billets car notre pote est également un joueur compulsif ; machines à sou, paris et surtout parties de poker engloutissent toutes ses économies. C’est dans l’arrière-salle d’un restaurant asiatique que les cartes s’échangent et c’est en ce même lieu que Gorbaciof va tomber sous le charme de Lila (Mi Yang), serveuse mais aussi fille d’un patron tout aussi accro au jeu. Cette rencontre va changer sa vie et il envisage désormais de tout plaquer et de s’enfuir avec elle mais pour rendre cela possible, il va lui falloir trouver suffisamment d’argent.

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    Si vous ne connaissez pas l’acteur Tony Servillo, vous allez apprendre à le connaitre car il est le pilier d’Un tigre parmi les singes. Sa présence dans ce film est d’autant plus remarquable que le réalisateur Stefano Incerti a choisit le parti-pris d’épurer au maximum les échanges. Tout au plus le personnage de Gorbaciof doit avoir 20 lignes de dialogues mais ce n’est pas pour autant qu’on ne plonge pas avec enthousiasme dans ce polar. Par contre, le gros reproche qu’on pourra lui faire c’est ce dénouement qu’on qualifiera de stupide pour ne pas dire ridicule. Ça gâche tout ce qui a été fait précédemment mais cela reste tout de même un bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Avoir la confirmation que pour vivre avec une femme, il faut beaucoup d’argent !

  • L’ange du mal

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    Son premier forfait fut de libérer un tigre de sa cage en compagnie de ses potes d’enfance et depuis Renato Vallanzasca ( Kim Rossi Stuart) ne s’est pas vraiment assagi. Leur adolescence, ils l’ont passé à chaparder tout ce qu’ils trouvaient et revendaient pour une bouchée de pain dans leur quartier. Plus tard, Renato est passé au niveau supérieur en organisant de gros casses mais toujours en faisant en sorte de ne pas laisser de cadavres derrière lui. Pour lui, une arme à feu doit avant tout servir à effrayer celui sur qui elle est braquée, à se faire respecter mais certainement pas à semer la mort. Tout le monde n’a pas le même sens de valeurs que lui et plusieurs de ses propres compères vont commettre l’irréparable et parmi ces victimes se trouvent un policier.

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    A la manière d’un Jacques Mesrine ou d’un Albert Spaggiari ; Renato Vallanzasca est un criminel qui a défrayé la chronique italienne des années 1970 aussi bien par ses méfaits que par l’arrogance dont il faisait preuve. C’est le réalisateur Michele Placido qui signe ce biopic, lui qui nous avait littéralement enchanté avec Romanzo Criminale et l’on retrouve aussi pour l’occasion le beau Kim Rossi Stuart. On entendra d’ailleurs certainement parler de ce dernier (qui a également fait ses premiers pas de réalisateur avec Libero) pendant quelques années car il est véritablement envoutant dans la peau de Renato Vallanzasca. Pas vraiment de surprises avec L’ange du mal qu’elles soient bonnes ou mauvaises, c’est un thriller policier mené avec grande justesse bref tout ce qu’il y a de plus efficace et des films comme ça on en redemande sans problèmes.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais sous-estimer un cafard !