The murderer
Notre pote Gu-Nam (Kim Yun-Seok) est ce qu’on appelle un Joseonjok c’est-à-dire un coréen du nord qui a quitté son pays pour vivre en Chine. Il vit dans la ville de Yanji où il a accumulé de nombreuses dettes notamment pour payer le visa de sa femme partie en Corée du sud et dont il n’a plus de nouvelles. A cela s’ajoute son addiction au Mah-Jong et son ardoise s’élève désormais à 60 000 Yuans, une somme dont il est loin de disposer. Un certain Myun (Kim Yun-seok) entre alors en contact avec lui et propose d’éponger ses dettes à une condition : assassiner un homme en Corée du sud. Poussé par le désespoir, Gu-Nam accepte ce job particulier et va devoir éliminer sa cible au plus vite mais au dernier moment, il va se rendre compte qu’il n’est pas le seul sur l’affaire.
A peine avons-nous eu le temps de nous remettre de notre récente rencontre avec le diable que nos potes coréens nous embarquent pour un nouveau thriller. Cette fois c’est le réalisateur Hong-jin Na qui nous propose une nouvelle aventure, lui qui nous avait déjà fait frémir avec l’excellent The chaser récidive pour notre plus grand plaisir. Si on s’étonne dans un premier temps de l’absence d’action, les choses deviennent soudainement plus sérieuses et c’est alors un vrai déluge ponctuée de coups de haches, de machettes et à peu près tout ce qui peut servir d’armes. Le combat sur le bateau et la fuite qui s’en suit restera à coup sur dans vos mémoires même si parfois ça va très vite et que cela nuit à la lisibilité du film. Un futur classique du ciné coréen, The murderer est donc à ne pas manquer.
Il faut le voir pour : Garder un morceau d’os près de votre lit, ça peut vous être utile !