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josé luis gómez

  • La piel que habito

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    Robert Ledgard (Antonio Banderas) est un chirurgien réputé qui s’est lancé dans des recherches sur la création d’une peau artificielle par une stratégie de transgénèse. C’est un projet qui lui tient particulièrement à cœur car plusieurs années auparavant sa femme a été retrouvée avec le corps entièrement brulée avant qu’elle ne se donne la mort. En mettant au point ce remède miracle, cela permettrait de redonner un visage humain à toutes les victimes défigurées mais ses études dérangent les comités d’éthique et il doit tout stopper. Du moins c’est ce qu’il fait croire car dans sa villa, il a approfondi ses expériences avec un cobaye humain ; elle s’appelle Vera (Elena Anaya) et vit cloitrée dans cette résidence depuis 6 ans.

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    C’est sur que le dernier film de Pedro Almodóvar va faire parler et en dérangera plus d’un car l’histoire est pour le moins tortueuse ! Le réalisateur espagnol revisite l’histoire de Frankenstein adaptée aux temps modernes où la chirurgie réparatrice fait des miracles. Ce qui est le plus frappant dans La piel que habito c’est surtout l’impact psychologique apportée par ses personnages et notamment la fascination de Robert pour sa recherche d’un bonheur perdu. Sur le même plan, on a par contre plus de mal à se rendre compte de la transformation de Vera qui aurait peut-être mérité un développement approfondi. A n’en pas douter, voici donc le thriller à ne surtout pas manquer et sachez que moins vous en saurez sur le scénario et mieux vous pourrez apprécier ce beau moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous sentir mal dans votre peau.