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juliane köhler

  • D’une vie à l’autre

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    Quelque part en Norvège. Notre pote Katrine Myrdal (Juliane Köhler) vit à 100 à l’heure jonglant entre son travail et sa vie familiale. Avec son mari Bjarte (Sven Nordin), ils font tout leur possible pour soulager leur fille Anne (Julia Bache-Wiig), jeune mère célibataire. Malgré tout cela, elle était heureuse jusqu’au jour où elle reçoit la visite de Sven Solbach (Ken Duken), un avocat venu lui faire part de la constitution d’une plainte dans l’affaire Lebensborn. Katrine a eu une enfance particulière ; née de la relation d’une norvégienne et d’un soldat allemand nazi, elle fut arrachée à sa famille pour être placée dans un orphelinat. Elle réussira à fuir la RDA pour retrouver sa mère Ase (Liv Ullmann) mais cette histoire camoufle une toute autre vérité.

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    Le réalisateur allemand Georg Mass nous donne l’occasion d’explorer l’histoire en nous faisant découvrir cette incroyable affaire Lebensborn. D’une vie à l’autre revient en effet sur le sort de ces enfants enlevés en raison de leurs origines nazies ce qui offre une histoire vraiment palpitante mais paradoxalement, la première demi-heure amène pas mal de confusion dans l’esprit du spectateur. A cela s’ajoute également ces scènes de flashbacks façon images d’époque qui ne servent pas forcément le film. Heureusement ça s’éclaircit un peu par la suite et on se laisse entrainer par ce thriller qui brille avant tout par son scénario solide et moins par sa mise en scène.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier l’identité de tous les membres de votre famille.

  • Une vie tranquille

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    Dans la région de Wiesbaden en Allemagne, Rosario Russo (Toni Servillo) gère un hôtel-restaurant avec sa femme Renate (Juliane Köhler) et tous deux ont un fils Mathias (Leonardo Sprengler). Les affaires tournent bien et notre pote a une vie tout ce qu’il y a de plus tranquille jusqu’au jour où il reçoit la visite d’un certain Diego (Marco D'Amore) accompagné d’Edoardo (Francesco Di Leva). Il le présente comme un membre éloigné de sa famille mais les 2 hommes sont beaucoup plus proches qu’ils ne le laissent paraitre. Diego fait partie d’un passé que Rosario voulait laisser derrière lui. Les nouveaux arrivants décident de s’installer en prenant une chambre mais ils ne sont pas venus prendre des vacances ; ils sont là pour exécuter un contrat. Se doutant de quelque chose, le restaurateur les a suivis et s’il a pu arrêter Diego, il n’a pas pu empêcher Edoardo d’éliminer sa cible.

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    Une vie de famille tout ce qu’il y a de plus heureuse en apparence, 2 italiens qui débarquent et qui font ressurgir les spectres du passé et c’est le début des ennuis. Voilà à quoi se résume Une vie tranquille, un thriller diablement efficace qui doit beaucoup à la qualité de ses interprètes avec en tête de file le charismatique Toni Servillo et le vrai duo formé par Marco D’Amore & Francesco Di Leva. Son personnage recèle de secrets qui sont parfois simplement suggérés (son infidélité) mais ce sont les rémanences d’un passé plus violent et dangereux qui nous tient ici en haleine. Simple mais efficace, le réalisateur italien Claudio Cupellini nous prouve qu’il n’est pas forcément nécessaire de faire de la surenchère pour trouver son public !

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’organiser un concours de crachat sur votre balcon, ça pourrait mal se terminer !