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thriller - Page 25

  • The american

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    Les suédois ont retrouvé sa trace, Jack (Georges Clooney) a été obligé de trouver refuge en Italie après avoir effacé ses traces. A Rome, il contacte Pavel (Johan Leysel) qui l’envoie dans un petit village discret où il sera en sécurité. Il se fait alors appeler Edward et prétend être un photographe mais son arrivée est vite remarquée notamment auprès du Père Benedetto (Paolo Bonacelli). Pavel le contacte de nouveau pour lui confier une mission ; il doit fournir une arme à une jeune femme ; Mathilde (Thekla Reuten). Tandis qu’il rassemble toutes les pièces pour monter cette arme, il se lie avec Clara (Violante Placido), une prostituée qu’il fréquente régulièrement.

     

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    A priori, on s’attend à ce que The american soit un bon petit film d’action au regard de son scénario : un tueur à gages débusqué doit se réfugier dans un petit village italien. Le réalisateur Anton Corbijn prend tout le monde à contrepied car s’il y a bien quelques scènes où Clooney fait jouer ses muscles et abat quelques assaillants, on est beaucoup plus proche d’un portrait du personnage. Si son passé et notamment celui qui le lie à ces fameux suédois ne nous est pas dévoilé, Jack/Edward reste entouré de mystères. La solitude semble être sa seule compagne jusqu’à une rencontre providentielle, un film intimiste loin de coller à l’image qu’il renvoie et qui risque donc de ne pas satisfaire tous les spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier de prendre votre flingue quand vous allez pique-niquer.

  • Simon Werner a disparu...

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    Pour Jérémie (Jules Pelissier), c’est une soirée importante ; il fête aujourd’hui ses 18 ans et pour l’occasion il a invité tous ses potes d’enfance pour une grosse soirée. Même Alice Cartier (Ana Girardot), la plus belle fille du lycée est venue pourtant tout le monde n’a pas la tête à s’amuser car ces derniers jours, il y a eu des disparitions inexpliquées. Cela avait commencé avec Simon Werner (Laurent Delbecque) et par la suite ce sont Laeticia & Jean-Baptiste (Selma El Mouissi & Arthur Mazet) dont on n’a plus de nouvelles. Il n’en faut pas plus pour faire naitre un tas de rumeurs et certains prétendent même que ce serait un des professeurs du lycée qui serait responsable de la disparition de Simon.

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    Alors que dans ses premières minutes, le film nous laisse à penser qu’il va s’agir d’un banal teen-movie, Fabrice Gobert change littéralement la donne dans sa narration. Ainsi, l’histoire nous est dévoilée à travers 4 points de vue complètement différents chacun apportant sa sensibilité au film. En découpant de cette manière son film, non seulement le réalisateur évite de nous infliger 1H30 au même rythme mais en profite également pour embrasser des genres différents. Ce qui est regrettable c’est que ce dénouement tellement banal qui fait poindre une légère déception après toute cette attente. Néanmoins, Simon Werner a disparu... est une belle découverte et encourageant pour le cinéma français.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de sécher les cours, vous allez créer de folles rumeurs !

  • Twelve

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    Sa réputation le précède, White Mike (Chace Crawford) est un contact indispensable pour de nombreuses personnes qui font appel à lui quand elles ont besoin de dope. Pourtant, Mike a longtemps été un garçon modèle jusqu'à il y a 1 an où il a perdu sa mère emportée par un cancer. Depuis, il a arrêté l'école pour commencer à dealer à gauche et à droite avant d'en faire son unique business. Récemment, une nouvelle drogue a fait son apparition ; on l'appelle le Twelve et bien entendu les risques d'addiction sont énormes et notre pote Jessica (Emily Meade) va en faire l'amère expérience.

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    Joël Schumacher est capable du pire comme du meilleur mais c'est dans le pire qu'il est le meilleur. A le voir dans un état de total sobriété, on ne peut que déplorer les dégâts de ce film choral accumulant les clichés (la présence des 2 nerds, la blonde sexy et superficielle...) sans oublier une conclusion dégoulinante de moralité. Et puis quelle idée de nous infliger cette voix off qui tape vite sur les nerfs ! Jamais très loin du ridicule, la palme va certainement à Claude qui se veut être un personnage psychologiquement torturé mais qui provoque davantage les rires que l'empathie du spectateur. Après avoir vu Twelve, on comprend mieux que certains aient envie de se droguer pour tenir le coup.


    Il faut le voir pour : Constater qu'il va falloir mettre plus de moyens pour faire de belles soirées à la maison !

  • Krach

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    Erwan Kermor (Gilles Lellouche) a plutôt la belle vie, il est trader à New-York mais son supérieur lui met perpétuellement la pression pour atteindre leurs objectifs annuels. Lors d'une réunion de travail, il tombe sur un graphique qui l'intrigue et qui va se révéler une véritable mine d'or. Après quelques recherches, il se met en contact avec Sybille Malher (Vahina Giocante), professeur au Canada qui va l'aider à mettre au point un modèle permettant de prévoir les mouvements de la bourse. Si cela s'avérait réellement efficace, ce serait le jackpot pour Erwan mais cela implique de prendre de gros risques ce qui ne semble pas vraiment le déranger.

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    En ces temps de crise, il est de bon ton de taper sur les traders et toute ressemblance entre le personnage d'Erwan et le désormais célèbre Jerome Kerviel serait tout à fait fortuite. Si la finance est un milieu qui fascine, cela ne suffit pas pour nous pondre un film potable car Krach voit vite sa cote descendre en flèche. La faute tout d'abord à une intrigue tirée par les cheveux (on est très dubitatif sur ce modèle balancé en 2 temps 3 mouvements) et puis des personnages sans reliefs comme Vahina Giocante juste présente pour atteindre un quota féminin. A l'image de tout le long métrage, la fin est juste ridicule et si vous voulez un conseil ; n'investissez pas !


    Il faut le voir pour : Laisser tomber la bourse ou vous allez faire une crise !

  • Tell tale

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    Il y a 5 mois, lorsque notre pote Terry (Josh Lucas) a eu la transplantation de son nouveau cœur, il se disait qu’une autre vie allait commencer pour lui et sa fille Angela (Beatrice Miller). Cette dernière souffre également d’une maladie rare et est suivie avec beaucoup d’attention par le docteur Elizabeth Clemson (Lena Headey). Jusqu’à présent, Terry se sentait bien mais ces derniers temps il est pris de malaises accompagnés de visions qu’il n’explique pas. Il va alors comprendre que tous ces symptômes sont liés à son nouveau cœur, l’organe a été prélevé auprès d’un certain Vieillard qui a été sauvagement assassiné.

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    L’histoire nous rappelle un film comme The eye à la différence qu’ici on a préféré se tourner vers le genre thriller au lieu de l’épouvante. Le résultat n’est pas forcément bien meilleur, Tell tale se laisse voir il n’y aucun doute là-dessus malheureusement, il ne possède aucun atout valable pour tracer sa route au cinéma. Que ce soit au niveau de l’intrigue, de l’interprétation ou bien encore le rythme du film ; rien ne le fait émerger de l’océan de médiocrité. A voir puis à oublier ou alors à oublier tout de suite !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas vous faire implanter n’importe quel cœur !

  • Crime d’amour

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    Sérieuse et extrêmement appliquée, Isabelle (Ludivine Sagnier) est une assistante hors-pair pour Christine (Kristin Scott-Thomas) qui profite sans gêne de l’investissement de sa subalterne. Alors qu’Isabelle s’était rendue en Egypte pour présenter un dossier qu’elle a personnellement monté du début jusqu’à la fin, Christine s’est attribuée tous les mérites ce qui lui a permis de se voir offrir un poste particulièrement prisé à New-York. Entre les 2 femmes, l’entente jusqu’ici cordiale se métamorphose peu à peu en un règlement de comptes où tous les coups sont permis.

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    Crêpage de chignons sur fonds de thriller où les apparences sont souvent trompeuses. Femmes ambitieuses que rien n’arrêtent, Kristin Scott-Thomas & Ludivine Sagnier ne lésinent pas sur les coups bas et manipulent leur entourage comme des marionnettes. On ne peut pas dire que Crime d’amour soit un mauvais film mais son principal défaut est de ne jamais réussir à emballer une intrigue manquant de spontanéité. Même le twist des dernières minutes ne parvient pas à nous sortir de la torpeur dans laquelle on finit par se noyer, un film qu’on a vite fait d’oublier une fois qu’on l’a vu donc est-ce que ça vaut réellement la peine d’aller le voir …

     

    Il faut le voir pour : Garder votre ticket de cinéma, ça pourrait vous disculper de meurtre !

  • Chatroom

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    C'est la curiosité qui a réuni nos potes Eva, Emily, Jim, Mo & William (Imogen Poots, Hannah Murray, Matthew Beard, Daniel Kaluuya & Aaron Jonhson) et c'est ce dernier qui a crée cette chatroom qu'il a baptisé Chelsea Teens ! et l'ambiance y est plutôt bon enfant. Chacun apprend à connaitre l'autre, à découvrir son style de vie et le portrait de Jim attire plus particulièrement l'attention de ses nouveaux camarades. Le jeune homme a eu une enfance traumatisante en voyant son père abandonner soudainement le domicile familial sans crier gare. William s'intéresse énormément à cette histoire car si au départ il parait être quelqu'un d'amical, il va s'avérer en réalité un garçon perturbé et éminent manipulateur !

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    Après nous avoir fait trembler avec The ring & Dark water, Hideo Nakata quitte le monde de l'horreur et s'intéresse cette fois à la grande toile qu'est Internet. Le réalisateur japonais donne ainsi corps à un monde virtuel en associant les forums de discussion à des chambres où se réunissent les membres. Non content de matérialiser l'irréel, il souligne surtout les dérives qui peuvent se manifester en mettant en scène ce serial killer virtuel d'un genre nouveau. Un thriller qui, une fois passé la curiosité de découvrir le monde du net mis en scène par le réalisateur, manque réellement de surprises. Chatroom est un film qu'on regarde une fois mais qu'on ne s'empressera pas de revoir !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de tchatter dans les forums de discussions.

  • The killer inside me

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    Lou Ford (Casey Aflleck) est le shérif adjoint d’une petite ville de l’Oklahoma, un endroit plutôt calme en apparence. Pourtant, un soir on retrouve le corps sans vie d’un homme et à ses cotés se trouve une jeune prostituée du nom de Joyce (Jessica Alba) passée à tabac et dont les chances de survie sont minces. Pour Lou, ce serait une affaire délicate à traiter s’il n’en connaissait pas déjà les tenants et les aboutissants. Il n’a pas à chercher bien loin le coupable puisque c’est lui-même qui a orchestré tout cela. Derrière son uniforme de représentant de la loi, l’homme est en fait un véritable psychopathe qui n’en est pas à ses premiers méfaits.

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    C’est en 1952 que nait le roman de Jim Thompson qui a inspiré cette deuxième adaptation cinématographique. L’aspect thriller du film de Michael Winterbottom tourne court puisqu’on apprend rapidement que le personnage incarné par Casey Affleck n’est pas celui qu’il parait être. The killer inside me se transforme alors en un portrait psychologique du personnage dévoilant notamment une part de son enfance et l’origine du mal qui le ronge. Ponctué de scènes assez violentes (vous ne reconnaitrez pas Jessica Alba) et avec une misogynie ambiante, le film a tendance à se disperser et cela s’en ressent pour les humbles spectateurs que nous sommes.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier qu’il y a des fous qui se promènent dans la nature !

  • Cellule 211

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    Parce qu'il voulait donner une bonne impression, Juan (Alberto Amman) avait décidé de visiter la prison dans laquelle il allait devenir gardien. En plein repérage des lieux, un débris le touche à la tête le rendant complètement hagard et on le place alors dans la cellule 211 pour lui administrer les premiers soins. Manque de chance peu de temps après, les prisonniers emmenés par Malamadre (Luis Tosar) lancent une véritable révolution et prennent possession des lieux. Juan comprend vite qu'il est dans une situation extrêmement délicate et la seule chance pour lui de sortir de cet enfer vivant est de se faire passer pour un prisonnier.

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    L'univers carcéral a le vent en poupe dans le paysage cinématographique, après avoir inspiré Jacques Audiard et plus récemment Kim Chapiron ; c'est au tour du réalisateur espagnol Daniel Monzón de proposer sa vision des choses. Au bout de 5 minutes, on entre immédiatement dans le vif du sujet ; la révolte des prisonniers nous embarque pour 1H45 de tension sans oublier quelques scènes particulièrement violentes. Niveau reproches, on mettra un bémol à une histoire sans grandes surprises et le personnage de Malamadre manquant d'extravagance tout cela finissant par rendre Cellule 211 assez banal. Adapté du roman de Francisco Perez Gandul, le film a connu un joli succès en Espagne remportant notamment le Goya du Meilleur film 2010.


    Il faut le voir pour : Découvrir que même en prison, vous pourrez déguster des gambas.

  • Insoupçonnable

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    Lise & Sam (Laura Smet & Marc-André Grondin) se sont rencontrés dès leur plus tendre enfance et depuis, ils ne se sont jamais quittés. Aujourd'hui, la vie de ce couple se résume à des vols et quelques arnaques. Lise est d'ailleurs fatiguée par cette existence et elle a décidée de prendre les choses en main après sa rencontre avec Henry (Charles Berling). C'est sans mal qu'elle parvient à le séduire et sa grande fortune lui donne des idées mais pour cela Sam va devoir jouer le rôle du frère. Pas facile pour lui de voir sa copine vivre avec un autre homme et cela est encore plus difficile lorsque Henry fait sa demande en mariage.

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    Insoupçonnable c'est un thriller qui repose sur un triangle amoureux Marc-André Grondin / Laura Smet / Charles Berling mais évidemment il y a des secrets qui vont se révéler au fur et à mesure. Adapté du livre de Tanguy Viel, c'est un film très monotone où aucun interprète n'arrive réellement à relever le niveau accompagné d'une réalisation d'une grande platitude. Malgré un dernier renversement de situation pour conclure l'histoire guère plus convaincant que le reste on peut facilement soupçonner que vous pourrez faire l'impasse sur ce film.

     

    Il faut le voir pour : Vous trouver une femme qui n'a pas de frères.