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eduard fernàndez

  • Pain noir

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    La tension règne dans le village depuis que le jeune Andreu (Francesc Colomer) a découvert les corps sans vie d’un garçon et de son père. Leur charrette a été retrouvée au bas d’une falaise complètement fracassée et si certains pensent qu’il s’agit là d’un accident, on en vient vite à la conclusion que quelqu’un a provoqué ce drame. Andreu lui en est d’autant plus sur qu’avant d’expirer son dernier souffle, le garçon a prononcé le nom de Pitorliua. Si l’on en croit les légendes, le Pitorliua serait un monstre ayant refuge dans la grotte et certains parlent même d’un fantôme difficile alors de croire qu’il s’agirait là de l’auteur des faits. Les soupçons se dirigent ensuite vers Farriol (Roger Casamajor), le père d’Andreu qui va être obligé de fuir laissant sa famille derrière lui.

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    Pain noir est une plongée dans l’Espagne rurale de l’après guerre civile. C’est au cœur de ce contexte particulier que surgit l’histoire d’Andreu qui va déterrer les reliques d’un passé trouble et violent. Impressionnant par son jeu, le jeune Francesc Colomer parvient sans peines à porter le film sur ses épaules et à ses cotés il y a également la non moins talentueuse Marina Comas tous deux étant très justement récompensés par le Goya 2011 des meilleurs espoirs. Cela n’empêche pas cette adaptation des œuvres d’Emili Teixidor de s’enliser parfois dans quelques longueurs nuancées néanmoins par une atmosphère perpétuellement très tendue. Séance découverte assurée pour les amateurs de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : S’estimer heureux de pouvoir manger du pain blanc !

  • La piel que habito

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    Robert Ledgard (Antonio Banderas) est un chirurgien réputé qui s’est lancé dans des recherches sur la création d’une peau artificielle par une stratégie de transgénèse. C’est un projet qui lui tient particulièrement à cœur car plusieurs années auparavant sa femme a été retrouvée avec le corps entièrement brulée avant qu’elle ne se donne la mort. En mettant au point ce remède miracle, cela permettrait de redonner un visage humain à toutes les victimes défigurées mais ses études dérangent les comités d’éthique et il doit tout stopper. Du moins c’est ce qu’il fait croire car dans sa villa, il a approfondi ses expériences avec un cobaye humain ; elle s’appelle Vera (Elena Anaya) et vit cloitrée dans cette résidence depuis 6 ans.

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    C’est sur que le dernier film de Pedro Almodóvar va faire parler et en dérangera plus d’un car l’histoire est pour le moins tortueuse ! Le réalisateur espagnol revisite l’histoire de Frankenstein adaptée aux temps modernes où la chirurgie réparatrice fait des miracles. Ce qui est le plus frappant dans La piel que habito c’est surtout l’impact psychologique apportée par ses personnages et notamment la fascination de Robert pour sa recherche d’un bonheur perdu. Sur le même plan, on a par contre plus de mal à se rendre compte de la transformation de Vera qui aurait peut-être mérité un développement approfondi. A n’en pas douter, voici donc le thriller à ne surtout pas manquer et sachez que moins vous en saurez sur le scénario et mieux vous pourrez apprécier ce beau moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous sentir mal dans votre peau.