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marisa paredes

  • Photo

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    Notre pote Elisa (Anna Mouglalis) a quitté Rome lorsqu’elle a appris la mort de sa mère. Entre elles, les relations étaient difficiles, la fille supportant assez mal le fait de tant ressembler à celle qui lui a donné naissance. En fouillant dans les affaires de celle-ci, elle découvre une série de photos où elle pose avec différents jeunes hommes. Très vite, la vérité éclate au visage d’Elisa, l’homme qui l’a élevé depuis toujours n’est pas son père biologique ! Décidée à lever ce voile sur son existence, elle part à la recherche de l’homme qui a aimé sa mère, une quête qui va la conduire jusqu’au Portugal. Sans le savoir, elle va également ramener du passé une sordide affaire à laquelle était mêlée sa mère et les différents protagonistes de ces photos.

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    Le point de départ c’est une fille en l’occurrence Anna Mouglalis qui ressemble trait pour trait à sa mère disparue et qui tombe par hasard (mais vraiment par hasard) sur d’anciennes photographies. Débute alors une longue recherche sur le passé de cette mère et probablement du véritable père biologique, on est bien contente pour elle mais le spectateur n’y trouvera lui aucun intérêt. Déjà, il faut reconnaitre que le personnage d’Elisa attire tout sauf de la sympathie et puis que dire de la réalisation de Carlos Saboga tantôt grossière tantôt ennuyeuse. Il est évident qu’on n’a pas tous l’âme artistique et il nous le prouve ici en nous dévoilant cette Photo où la mise au point n’a pas été faite !

     

    Il faut le voir pour : Jeter un œil sur vos albums de photos familiaux.

  • La piel que habito

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    Robert Ledgard (Antonio Banderas) est un chirurgien réputé qui s’est lancé dans des recherches sur la création d’une peau artificielle par une stratégie de transgénèse. C’est un projet qui lui tient particulièrement à cœur car plusieurs années auparavant sa femme a été retrouvée avec le corps entièrement brulée avant qu’elle ne se donne la mort. En mettant au point ce remède miracle, cela permettrait de redonner un visage humain à toutes les victimes défigurées mais ses études dérangent les comités d’éthique et il doit tout stopper. Du moins c’est ce qu’il fait croire car dans sa villa, il a approfondi ses expériences avec un cobaye humain ; elle s’appelle Vera (Elena Anaya) et vit cloitrée dans cette résidence depuis 6 ans.

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    C’est sur que le dernier film de Pedro Almodóvar va faire parler et en dérangera plus d’un car l’histoire est pour le moins tortueuse ! Le réalisateur espagnol revisite l’histoire de Frankenstein adaptée aux temps modernes où la chirurgie réparatrice fait des miracles. Ce qui est le plus frappant dans La piel que habito c’est surtout l’impact psychologique apportée par ses personnages et notamment la fascination de Robert pour sa recherche d’un bonheur perdu. Sur le même plan, on a par contre plus de mal à se rendre compte de la transformation de Vera qui aurait peut-être mérité un développement approfondi. A n’en pas douter, voici donc le thriller à ne surtout pas manquer et sachez que moins vous en saurez sur le scénario et mieux vous pourrez apprécier ce beau moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous sentir mal dans votre peau.