Derrière les murs
Son arrivée n’est pas passée inaperçu dans ce village d’Auvergne ; Suzanne (Laetitia Casta) est une romancière parisienne qui a décidé de quitter la ville pour se ressourcer. Dans la maison qu’elle occupe, elle va découvrir une sorte de grotte dans sa cave qui était dissimulée derrière un mur de briques. C’est dans cette pièce qu’elle va installer son bureau pour écrire son prochain roman mais la jeune femme est hantée par un douloureux souvenir ; celui de sa fille disparue. Est-ce pour combler ce manque qu’elle s’est spontanément proposer des cours particuliers à une jeune fille de la région ? Toujours est-il que lorsque celle-ci disparait soudainement, tous les regards se portent immédiatement sur Suzanne.
Bon déjà, une précision qui a son importance ; le film est sorti en version 3D dont vous pouvez largement vous en dispenser car dormir avec les lunettes sur le nez n’est pas très pratique. Oui, vous l’aurez deviné, Derrière les murs a toutes les chances de vous assoupir car il ne s’y passe strictement rien à part quelques apparitions de jeunes en robe et une invasion de rats, bouh qu’est ce que ça fout les jetons ! La prestation de Casta est dans l’ensemble anodine ce qui ne sert pas l’intérêt général de ce film. Ce n’est pas avec ce genre de productions qu’on sera tenté de franchir le mur, surtout au prix actuel du billet de cinéma.
Il faut le voir pour : Penser à aller acheter un piège à rats !