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drame - Page 58

  • Beauty

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    Afrique du Sud. C’est une soirée chargée pour notre pote François Van Heerden (Deon Lotz) ; sa fille vient de célébrer son mariage et tout s’est merveilleusement bien passé. Ce père de famille semble avoir une vie rangée mais on va rapidement s’apercevoir que les apparences sont trompeuses. C’est en effet dans la plus grande des discrétions qu’il rejoint des potes d’enfance pour satisfaire ses désirs sexuels, il fait tout pour que personne n’apprenne qu’il entretient des relations homosexuels. Ces derniers temps, François est obsédé par Christian (Charlie Keegan), le fils d’un ami qu’il a eu l’occasion de croiser au mariage et il va tout faire pour se rapprocher de lui.

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    Ce n’est pas un film à mettre entre toutes les mains tout d’abord par son sujet - un père de famille ordinaire qui se révèle être un homosexuel refoulé et obsédé par le fils d’un ami - mais aussi par son rythme. On ne retiendra en fait que 2 scènes ; une première dévoilant avec une certaine bestialité sa véritable personnalité et une seconde plus dérangeante où le prédateur à la recherche de sa proie se laisse dévorer par ses démons intérieurs. En dehors de ça, difficile d’être charmé par Beauty en raison de sa réalisation sans dynamisme, trop statique et qui finit par nous faire piquer du nez à de trop nombreuses reprises !

     

    Il faut le voir pour : Eviter de fréquenter les potes de votre père !

  • Real Steel

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    Nous sommes en 2020. Charlie Kenton (Hugh Jackman) est un ancien boxeur qui s’est reconverti bien malgré lui dans la boxe de robots, le must du divertissement. Malheureusement pour lui, le succès n’est pas au rendez-vous car après avoir perdu Ambush, sa récente acquisition Noisy Boy s’est également fait massacré.  Entre-temps, il a pris la garde de son fils Max (Dakota Goyo), 11 ans le temps d’un été en échange de 100 000 dollars. Entre les deux, c’est loin d’être l’amour fou mais leur passion commune pour les robots va les réunir et les conduire jusqu’au championnat du Real Steel. Ils trouvent en effet par hasard un vieux robot du nom d’Atom qui va s’imposer au fil du temps comme un sérieux challenger allant jusqu’à défier le champion incontesté Zeus.

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    C’est vrai que c’est un drôle de projet dans lequel s’est engagé Hugh Jackman avec des combats de robots boxeurs mais on se laisse vite entrainer dans l’histoire. La réussite de Real Steel tient d’abord au fait d’avoir réussi à créer un véritable univers particulièrement attractif (du moins pour la gente masculine, les femmes iront surtout voir Jackman). Pas de temps mort, des combats percutants et un Dakota Goyo qui n’a vraiment pas froid aux yeux font de ce film un agréable divertissement ! Une bonne surprise de la part du réalisateur Shawn Levy que l’on connaissait essentiellement pour des comédies (Crazy Night, La nuit au musée …).

     

    Il faut le voir pour : Continuer de jouer aux robots avec votre fils !

  • Another earth

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    L’humanité vit un moment historique. On a découvert l’existence d’une nouvelle planète semblable à la notre et on n’a jamais été aussi proche de prouver que nous ne sommes pas les seuls dans l’univers. Mais c’est un autre évènement qui va marquer la vie de notre pote Rhoda Williams (Brit Marling). Elle n’a alors que 17 ans et sortait d’une soirée lorsqu’elle a provoqué involontairement un terrible accident de la route. Le bilan est lourd, une femme enceinte et son fils sont morts et le mari est tombé dans le coma. 4 ans se sont écoulés, Rhoda retrouve la liberté mais n’a rien oublié de ce drame. En se rendant sur les lieux de l’accident, elle tombe sur John Burroughs (William Mapother) cet homme qui a perdu toute sa famille après cet accident et qui semble plus que jamais désespéré.

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    L’histoire du film de Mike Cahill c’est d’abord le drame vécu par Rhoda, un évènement qui l’obsède au point d’aller à la rencontre du seul survivant de cet accident. Et puis en arrière-plan de cette situation débordante de réalisme, on est témoins d’un évènement fantastique qu’est la découverte de cette nouvelle planète. Another earth c’est donc la rencontre de 2 univers diamétralement opposés mais le scénario est malin à l’exception qu’on aurait apprécié qu’il soit un peu plus fouillé. La relation entre Rhoda & John compose l’essentiel du film mais elle ne réussit pas à garder notre attention. Concept intéressant donc mais qui ne va pas assez au bout des choses pour donner à ce film une véritable identité et c’est bien dommage !

     

    Il faut le voir pour : Se dire qu’on ne peut vraiment plus faire confiance aux femmes de ménage !

  • The artist

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    1927. George Valentine (Jean Dujardin) est la star du cinéma actuel, chacune de ses apparitions fait le bonheur de milliers de spectateurs et bien entendu, les femmes ne sont pas insensibles à son charme. Parmi celles-ci se trouve Peppy Miller (Bérénice Bejo) qui va particulièrement être remarquée au point de faire la une des journaux en compagnie de son idole. Elle va par la suite tenter sa chance pour réaliser un rêve : faire du cinéma et c’est d’abord grâce à ses talents de danseuse qu’elle se fait engager et qu’elle retrouve George sur les plateaux de tournage. Alors que le 7ème art aurait pu réunir un nouveau couple, l’arrivée du cinéma parlant va totalement redéfinir leurs carrières respectives.

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    C’était sans contestations possibles l’évènement cinématographique français de cette rentrée avec un Jean Dujardin récompensé par la Palme du meilleur interprète masculin lors du Festival de Cannes 2011. On ne peut que saluer les risques pris par Michel Hazanavicius d’avoir osé s’atteler à un tel projet à notre époque mais je dois dire que The artist n’a pas su me convaincre totalement. Oui, la performance de Dujardin est de haut vol et il forme avec Bérénice Bejo un couple séduisant mais l’histoire de George Valentine n’a pas su m’émouvoir complètement. Original et unique par sa forme, on aurait bien aimé que ce soit également le cas sur le fonds.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de parler quand vous entrez dans une salle de ciné car là ça va s’entendre !

  • De bon matin

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    C’est une nouvelle journée qui commence pour notre pote Paul Wertret (Jean-Pierre Darroussin) ; comme chaque matin il se prépare pour se rendre au travail. A son arrivée à la banque BICF, c’est un homme déterminé et armé d’un pistolet qui pénètre dans les bureaux ; des coups de feu retentissent et des employés hurlent et courent dans tous les sens. Le calme et le silence reviennent, Paul s’installe à son bureau et réalise la tragédie qui vient de se jouer. Comment ce père de famille et employé jusque-là exemplaire a-t-il pu en arriver à cette extrémité ? Quels sont les évènements tant au niveau de sa vie privée que professionnelle ont rendu ce drame inévitable ?

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    En écho à certaines histoires qui ont défrayé les chroniques des faits-divers, De bon matin s’intéresse à l’aliénation d’un homme tout ce qu’il y a de plus ordinaire par son milieu professionnel et qui va soudainement commettre l’irréparable. Les premières minutes ne nous ménagent pas, on entre de plein pied dans le drame avant d’être exposé au portrait de cet homme et c’est là que le film perd parfois le spectateur. Evidemment, les séquences de flashback sont là pour apporter un éclairage sur les motivations de cet homme mais certains détails restent du domaine de l’insignifiant comme sa relation avec son fils ou la présence de Youssef. Le temps parait donc parfois bien long même si on ne peut rien reprocher à Darroussin.

     

     

    Il faut le voir pour : Poser un RTT pour demain !

  • We need to talk about Kevin

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    Aujourd’hui Eva (Tilda Swinton) est une femme meurtrie qui a tout perdu. Elle vit seule dans une maison délabrée et est régulièrement persécutée par son voisinage qui n’hésite par exemple pas à lancer de la peinture sur ses murs ou sa voiture. Pour comprendre cette haine à son encontre, il faut s’intéresser à son passé ; lorsque Eva et son mari Franklin (John C. Reilly) ont eu leur premier enfant Kevin (Jasper Newell / Ezra Miller). Entre la mère et le fils, les problèmes sont tout de suite apparus ; ils n’ont jamais pu s’entendre et le temps n’améliorera pas leur situation. Elle trouvera un certain réconfort par la suite avec la naissance de Celia (Ashley Gerasimovich) mais Kevin reste néanmoins un poids jusqu’à ce jour fatidique où la vie de cette famille va basculer.

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    Si vous êtes en couple et que vous songez à avoir un enfant alors je vous déconseille ce film qui pourrait vous faire revenir sur votre décision ! Par contre si vous aimez le cinéma alors We need to talk about Kevin est un rendez-vous incontournable avec un duel Tilda Swinton / Ezra Miller plein d’intensité. Les premières minutes ressemblent à un magma d’images et le voyage incessant dans le passé nécessite un certain temps d’adaptation mais on assiste par la suite à un film puissant. S’y développe également une forme de violence s’exprimant de façon abstraite à travers cette prédominance de la couleur rouge et on sort de la salle marqué avec le sang glacé. Un Coup de cœur Ciné2909 incontestable !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’un bébé qui pleure fait autant de bruit qu’un marteau-piqueur.

  • Notre paradis

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    Notre pote Vassili (Stéphane Rideau) est prostitué depuis quelques années déjà et ce soir il a réussi à se dégoter un client ; la nuit s’annonçait agréable mais va soudainement bascule dans l’horreur. Avec un sang froid déconcertant, il étrangle son client et laisse son corps sans vie. Plus tard, il retourne au Bois de Boulogne pour trouver d’autres clients et c’est à cette occasion qu’il tombe sur Angelo (Dimitri Durdaine) qu’il retrouve inconscient et blessé. Dès lors, les 2 hommes ne se quitteront plus et décident désormais de se prostituer en duo mais Vassili se rend bien compte que son partenaire attire bien plus les clients que lui et cela il a du mal à le supporter.

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    La simple lecture du scénario laissait déjà entendre que ce film serait pour le moins particulier puisqu’on pourrait le résumer à un thriller dans le milieu fermé de la prostitution. Reste ensuite que les héros sont homosexuels et que cela donne des scènes particulièrement osées mais qui, à mes yeux, n’apportent franchement rien à l’évolution de l’histoire. Finalement, Notre paradis se résume au parcours d’un meurtrier dont on ignore les réelles motivations sinon celles répondant aux satisfactions personnelles et matérielles. Le personnage de Vassili aurait mérité un portrait plus détaillé notamment d’un point de vue psychologique ce qui rend ce film très superficiel.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas ramener n’importe qui à la maison !

  • Restless

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    Notre pote Enoch Brae (Henry Hopper) a une relation particulière avec la mort surement parce qu’il l’a rencontré pendant quelques instants. Il fut en effet victime d’un horrible accident de la route au terme duquel il a perdu ses parents et depuis il s’adonne à un drôle de rituel. Sans rien connaitre des personnes disparues, il n’hésite pas à s’inviter à leur enterrement et c’est lors d’une de ces occasions qu’il a fait la connaissance d’Annabel (Mia Wasikowska). Intriguée par cette activité peu commune, elle décide de l’accompagner et le temps faisant, ils vont finir par former un couple au destin malheureusement funeste. Annabel est en effet atteinte d’un cancer et n’a plus que quelques mois à vivre.

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    On aura rarement vu une romance aussi morbide ! L’ombre de la faucheuse est présente de la 1ère à la dernière minute de Restless et je ne suis pas sur qu’il s’agisse d’un excellent remède pour les spectateurs au moral déjà plombé. Reste que ce lumineux duo Mia Wasikowska / Henry Hopper est pour le moins charmant et qu’on se laisse doucement séduire par cette relation atypique dont Gus Van Sant ne cherche jamais à en faire un vulgaire drame mielleux. L’atmosphère qui se dégage de ce film le rend réellement spécial et en tant que spectateur on est un peu entre 2 eaux, rires et tristesse sont mêlés. Pas sur que tout le monde adhère !

     

    Il faut le voir pour : Prévoir des confiseries à votre enterrement.

  • La brindille

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    Etudiante en arts, notre pote Sarah (Christa Theret) travaille actuellement comme stagiaire dans une galerie et espère décrocher un contrat. Pour cela, elle ne ménage pas ses efforts et ne rechigne pas à faire des heures supplémentaires mais à trop en faire elle finit par s’évanouir de fatigue. Une fois remise sur pieds, elle apprend qu’elle ne sera pas gardée au terme de son stage mais surtout des examens complémentaires lui apprennent qu’elle est enceinte de 6 mois ! C’est un coup de massue pour la jeune femme qui n’est pas prête à devenir mère et sa première réaction est d’ailleurs de vouloir avorter. Cependant, au vu de l’avancée de sa grossesse, la seule solution qui s’offre désormais à elle et de mettre cet enfant au monde sous X.

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    Beaucoup la présentent déjà comme le digne successeur de Sophie Marceau et sa carrière en prend effectivement le chemin. Après avoir interprété la tumultueuse adolescente de Lol, elle n’a pas hésité à se lancer dans rôles autrement plus décalés comme Le village des ombres ou Mike et c’est encore le cas avec ce dernier film. La brindille suite le parcours d’une jeune femme forcée de mettre au monde un enfant, une grossesse qu’elle tient à ignorer et ce jusqu’au moment de l’accouchement. S’il n’y a rien à reprocher à l’actrice, on est beaucoup moins convaincu par son personnage qui ne parvient jamais réellement à susciter l’empathie du spectateur. Cela donne alors au film une légèreté qui peut s’avérer aussi agréable que décevante.

     

    Il faut le voir pour : Acheter un test de grossesse pour votre copine.

  • L’Apollonide - Souvenirs de la maison close

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    Nous sommes aux prémices du XXème siècle. L’Apollonide est une maison close dirigée par une main de fer par Madame Marie-France (Noémie Lvovsky). Du sourire et du plaisir voilà ce que l’on peut trouver dans cet établissement, ces jeunes femmes sont là pour assouvir toutes les envies même celle qui paraissent insensées. Notre pote Madeleine (Alice Barnole) en a d’ailleurs fait l’amère expérience puisqu’il y a quelques mois, elle a été retrouvée attaché à un lit avec le visage défiguré. Depuis ce drame, elle est restée aux services de Madame et est devenue l’intendante de l’Apollonide qui accueille par ailleurs l’arrivée d’une nouvelle charmeuse en la personne de Pauline (Iliana Zabeth).

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    Et si les maisons closes faisaient leur retour dans notre société ? L’idée avait été évoquée il n’y a encore pas si longtemps au sein de notre précieux gouvernement et au vu de la conclusion de film de Bertrand Bonello, il semble que cette proposition continue de faire son chemin. Que dire de L’Apollonide - Souvenirs de la maison close si ce n’est qu’on a droit à un emballage vraiment séduisant mais que son contenu est bien creux ! Le seul intérêt du film réside dans le personnage de Madeleine (soit 20% du film) pour le reste ça n’est qu’artifices malgré les charmes conjugués de toutes ces demoiselles. A vouloir décrire cet univers suffocant dont ces femmes sont prisonnières, il étouffe le spectateur par l’ennui.

     

    Il faut le voir pour : Faire connaissance avec la femme du Joker !