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drame - Page 57

  • Toutes nos envies

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    C’est un tout nouveau départ pour Claire (Marie Gillain) et sa famille qui viennent de s’installer dans cette belle maison. Son travail de juge va l’amener à faire la connaissance de Céline (Amandine Dewasmes), mère qui croule sous les dettes et dont les 2 filles se trouvent être les potes de ses enfants. Alors qu’un bel avenir se profilait, Claire apprend une terrible nouvelle : elle a une tumeur inopérable et il ne lui reste donc que peu de temps à vivre. Avec un traitement elle pourrait gagner tout au plus quelques mois mais elle choisit dans le plus grand des secrets de ne pas infliger cette terrible épreuve à ses enfants. Malgré cela, elle déploie toute son énergie pour trouver une solution aux problèmes de Céline ce qui va l’amener à entrer en contact avec Stéphane (Vincent Lindon).

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    Tout comme avec Welcome, on retrouve dans le cinéma de Philippe Lioret une envie évidente de traiter de sujets d’actualité. Cette fois c’est sur l’endettement des ménages qu’il pointe le doigt et le terrible engrenage qui les mène dans des situations parfois extrêmes. Autre caractéristique de ses films ; des personnages entiers d’abord avec l’inaltérable Vincent Lindon mais surtout Marie Gillain. Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vu la comédienne aussi épanouie et on a vraiment l’impression de la redécouvrir. Toutes nos envies est un beau film, émouvant qui brille par une interprétation générale sans reproches ; tout simplement un bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Acheter un flacon de parfum à votre femme et lui demander d’en mettre sur ses seins.

  • Michael

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    Interrogez tous les gens autour de lui et ils vous diront tous que Michael (Michael Fuith) est un homme certes discret mais très charmant. Il est difficile en effet de reprocher quoi que ce soit à cet agent d’assurances mais évidemment il est toujours compliqué de véritablement connaitre une personne. Comment savoir que Michael est en réalité un pédophile qui retient captif dans le sous-sol de sa maison un garçon de 10 ans du nom de Wolfgang (David Rauchenberger). C’est devenu un rituel sinistre ; lorsque les volets s’abaissent et que la maison est à l’abri de tous regards, l’enfant est autorisé alors à sortir et à tenir compagnie à son geôlier.

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    Traiter aussi ouvertement d’un sujet aussi délicat que la pédophilie au cinéma est loin d’être évident. Il ne faut pas s’attendre à une exploration psychologique profonde du personnage, le spectateur se retrouve plutôt plongé dans le quotidien de cette "relation". On découvre ainsi un homme totalement ordinaire dans ses rapports ; il part au ski avec des amis, il fête sa promotion ou chante dans sa voiture et c’est certainement ce comportement banal qui fait le plus froid dans le dos. Beaucoup de questions restent en suspens notamment sur les circonstances qui ont amené à cette situation, la véritable personnalité de Michael … Le malaise s’installe à travers certaines scènes mais on s’attendait vraiment à un film plus provoquant, plus marquant au vu du sujet qu’il aborde.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de rentrer chez les gens qui laissent la porte du garage ouverte, ils pourraient mal le prendre !

  • Contagion

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    Après un voyage professionnel à Hong-Kong, notre pote Beth Emhoff (Gwyneth Palthrow) est heureuse de retrouver sa famille mais elle ne se sent pas en grande forme. Les jours suivants, son état empire et elle est victime d’une violente crise qui va la terrasser ; sa mort n’est que le début d’une terrible épidémie. Partout à travers le monde ce mal inconnu frappe et la contagion s’effectue à une vitesse vertigineuse. Le contact avec une personne infectée ou d’un objet manipulé par celle-ci suffit pour transmettre le virus et en quelques jours ce sont donc des millions de victimes qui seront touchées. On tente bien entendu de mettre au point un vaccin mais cela s’avère extrêmement difficile et malheureusement le temps manque !

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    Déjà si vous êtes quelqu’un d’hypocondriaque, il est interdit d’aller voir le dernier film de Steven Soderbergh car vous risquez de ne plus dormir ! Contagion est plutôt efficace ; on plonge avec plaisir dans ce monde infecté et le réalisateur se plait à aiguiser notre paranoïa sur chaque plan. Jusque là tout va bien mais le seul souci c’est qu’au-delà d’une belle entrée en matière, l’histoire finit par se décomposer et par perdre tout intérêt. On piaffe d’impatience de voir arriver un dénouement bien décevant et on ressort avec un avis plutôt mitigé. Malgré son riche casting (et une Marion Cotillard au rôle presque anecdotique) et un scénario habile, on n’est pas complètement contaminé par ce film.

     

    Il faut le voir pour : Prendre rendez-vous chez votre médecin, vous lavez les mains, faire des provisions, vous lavez les mains, porter un masque, vous lavez les mains, rester enfermé chez vous pour les 29 prochaines années et …. vous lavez les mains !

  • Love and bruises

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    Etudiante à Paris, notre pote Hoa (Corinne Yam) vient d’être larguée sans ménagement et elle a beaucoup de mal à encaisser la nouvelle. C’est donc avec l’esprit préoccupé qu’elle erre dans les rues de la capitale ce qui va la conduire jusqu’à Mathieu (Tahar Rahim), un monteur de marchés. Un léger incident va changer leur destin, le jeune homme tombe immédiatement sous le charme de Hoa et c’est une relation hautement passionnée qui commence. Très vite, leurs personnalités différentes provoquent des étincelles, Mathieu fait preuve notamment d’une jalousie extrême sans compter leur entourage. Ils ne font pas du tout partie du même monde et cela aussi est une source de problèmes.

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    Adapté du roman Fleur de Jie Liu-Falin, Love and bruises nous présente la vie sentimentale et particulièrement chaotique d’une jeune chinoise à Paris. Le film accumule ainsi scènes de sexe, crises de couples et réconciliations présentés dans une certaine indifférence. Le couple Corinne Yam / Tahar Rahim n’arrive à aucun moment à nous toucher et l’histoire en elle-même ne fait rien pour garder notre attention. Quant au réalisateur Lou Ye, il essaie d’insuffler un tant soit peu d’énergie à son long-métrage avec sa caméra à l’épaule malheureusement cela nous donne plus des hauts-le cœur qu’autre chose. Un film dont l’intérêt se fane beaucoup trop vite !

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à 2 fois avant de présenter votre petit(e)-ami(e) à vos potes d’enfance, ils pourraient ne pas s’entendre.

  • La haine

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    La Cité des muguets est en pleine effervescence depuis l’accident. Arrêté par la police, Abdel (Abdel Ahmed Ghili) a été victime d’une bavure et se trouve actuellement plongé dans un profond coma. La tension entre les jeunes et les policiers n’a donc jamais été aussi forte et  c’est dans ce climat délétère que l’on retrouve nos 3 potes d’enfance Vince, Saïd & Hubert (Vincent Cassel, Saïd Taghmaoui & Hubert Koundé). La vague de violence qui déferle actuellement dans leur quartier est accueilli différemment ; Hubert est désespéré par cette situation tandis que Vince est prêt à mettre le feu aux poudres d’autant plus qu’il cache un secret. Un policier a en effet perdu son arme de service durant les émeutes et celle-ci a été retrouvée par Vince bien décidé à l’utiliser pour imposer sa justice.

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    Film coup de poing sorti en 1995 et véritable chef d’œuvre de Matthieu Kassovitz révélant Vincent Cassel, Saïd Taghmaoui et dans une moindre mesure Hubert Koundé. Sans parti pris, le réalisateur capte le malaise des cités stigmatisées par les violences et leurs oppositions avec les forces de l’ordre. Le plus étonnant c’est qu’en le revoyant aujourd’hui encore, on a l’impression que rien n’a véritablement changé dans notre société ; il pourrait bien ressortir dans les salles qu’il retrouverait le même écho auprès du public. La haine symbolise parfaitement le malaise qui existe avec les banlieues et qui n’a cessé de se dégrader au fil des années. A voir et à revoir avec toujours la même intensité !

     

    La scène à ne pas louper : La rencontre du belge dans les toilettes.


    Découvrir la Réplique culte !

  • L’incroyable histoire de Winter le dauphin

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    C’est une période difficile pour notre pote Sawyer (Nathan Gamble) ; son cousin Kyle (Austin Stowell) dont il était si proche a été appelé par l’armée américaine et le jeune garçon orphelin de père ne s’est jamais senti aussi seul. Un jour alors qu’il était sur le chemin de l’école, il est interpellé par un pêcheur paniqué ; ils découvrent en effet un dauphin échoué sur la plage enroulé dans des cordes. L’animal est alors conduit au Clearwater Marine Hospital où il sera soigné mais ses blessures sont vraiment graves. Sawyer décide de rendre visite au dauphin qu’on a entretemps baptisé Winter et sa présence semble lui faire du bien mais une mauvaise nouvelle arrive : on doit lui amputer la queue pour qu’il puisse continuer à vivre.

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    S’il y a bien un animal marin qui sait séduire petits et grands c’est bien le dauphin ! Qui n’a jamais rêvé un jour d’aller nager en compagnie de ces cétacés ? L’incroyable histoire de Winter le dauphin réunit donc tout ce qu’il faut pour prétendre au titre de film familial du moment ; un scénario basé sur une histoire vraie, de l’émotion et du rire. En dehors de l’amitié entre l’animal et le garçon, c’est aussi l’occasion d’évoquer succinctement le sort des personnes handicapés. Il faut donc être très conciliant pour apprécier ce film et ne pas s’offusquer devant la naïveté pour ne pas dire la mièvrerie qui s’en dégage dans laquelle s’invitent tout de même Morgan Freeman, Ashley Judd & Harry Connick Jr.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais laisser une fille piloter votre hélicoptère !

     

    En savoir plus sur L'incroyable histoire de Winter le dauphin 2 ?

  • L’exercice de l’Etat

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    C’est un fait-divers désastreux ; un bus scolaire a quitté accidentellement la route et le bilan est lourd puisqu’on dénombre déjà 9 morts tandis que les autres enfants sont dans un état grave. Bertrand Saint-Jean (Olivier Gourmet), Ministre des transports n’a pas tardé à réagir mais c’est une toute autre actualité qui va lui causer des soucis. Alors qu’il venait de réaffirmer à la radio qu’il ne procéderait en aucun cas à une privatisation des gares ferroviaires, un de ses collègues dévoile que le gouvernement travaillerait au contraire à ce projet. C’est le branle-bas de combat à Matignon et un démenti officiel est rapidement publié mais l’affaire va rapidement se compliquer.

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    On s’attendait à une radiographie du gouvernement français mais L’exercice de l’Etat se focalise essentiellement sur le personnage de Bertrand Saint-Jean, Ministre soucieux de son image mais qui devra certainement renoncer à ses principes s’il veut conserver son poste au gouvernement. Difficile de ne pas apprécier la belle prestation d’Olivier Gourmet appuyé par les impeccables Michel Blanc, Zabou Breitman ou Laurent Stocker. Description des arcanes du pouvoir français, le film de Pierre Schoeller est certes passionnant mais manque de peps au point qu’on a parfois l’impression de découvrir un très bon téléfilm du dimanche après-midi plutôt qu’une véritable œuvre de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir les coulisses du pouvoir politique.

  • La couleur des sentiments

    cinéma, film, drame, comédie, Emma Stone, Jessica Chastain, Viola Davis, Bryce Dallas Howard, Allison Janney, Chris Lowell, Sissy Spacek, Octavia Spencer, Tate Taylor

    Son rêve est d’être journaliste et notre pote Skeeter (Emma Jones) va tout faire pour y arriver et pour le moment elle a besoin d’avoir plus d’expérience dans le métier. Ce travail au Jackson Journal est donc une belle opportunité pour elle même s’il n’est pas très intéressant mais elle va finir par trouver un sujet passionnant pour l’écriture d’un livre : la vie des femmes noires. Nous sommes dans l’Amérique des années 1960 et l’égalité entre blancs et noirs n’est encore qu’une belle utopie. Les femmes noires sont cantonnées aux taches ménagères et sont chaque jour victimes de discriminations. Avec les témoignages d’Aibileen & Minny (Viola Davis & Octavia Spencer), Skeeter a l’intention de révéler les difficiles conditions de vie de ces femmes courageuses.

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    C’est une époque pas si lointaine puisque la lutte pour l’égalité des droits civiques remontent au célèbre discours de Martin Luther King en 1963, révolution sociétale à laquelle La couleur des sentiments joue les prologues. Adaptation du roman du même nom, le film utilise un schéma bien classique mettant en opposition les mauvais patrons blancs face aux servantes victimes et au milieu un personnage, une "héroïne" qui va rétablir un semblant de justice. Malgré le fait qu’on ne soit pas submergé par l’originalité, on n’est pas complètement indifférent à cette jolie fable et on s’étonne même de voir les 02H26 défiler sans temps mort.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter définitivement les tartes au chocolat.

  • Killer elite

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    Autrefois, Danny (Jason Statham) était un mercenaire et avec son pote d’enfance & mentor Hunter (Robert De Niro), ils formaient un duo du tonnerre jusqu’à cette dernière mission au Mexique. A partir de ce moment précis et après avoir croisé le regard d’un enfant innocent, il a raccroché et est parti vivre en Australie mais son passé va vite le rattraper. Il reçoit des photos montrant Hunter prisonnier, celui-ci est détenu par le Sheik Amr (Rodney Afif) qui n’acceptera de le libérer qu’à la seule condition que Danny se débarrasse de 3 cibles. Ces 3 personnes sont directement responsables de la mort des fils du Sheik qui réclame vengeance avant de s’éteindre mais ils sont également membres du Special Air Service (SAS) britannique.

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    Ce n’est pas encore pour cette fois qu’on va découvrir Jason Statham dans une comédie romantique et ce n’est pas plus mal ! Killer elite s’inspire d’évènements réels et notamment des agissements souvent obscurs du SAS à partir du témoignage écrit de Ranulph Fiennes. Un thriller bien rythmé même si on regrette que Robert De Niro fasse un peu de la figuration - au moins il sait commander du vin en France - rattrapé toutefois par un charismatique Clive Owen. Même si le scénario n’a rien de vraiment exceptionnel, il est suffisamment bien ficelé pour nous garder en haleine et on est absorbé par les phases d’action. Certainement pas le genre de film qui restera dans les mémoires mais pour les amateurs du genre, ça fera largement passer le temps !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à vous battre lorsque vous êtes ligoté à une chaise.

  • Polisse

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    Chaque jour en France, plus de 260 enfants sont victimes de violences et nos potes de la Brigade de la Protection des Mineurs (BPM) de Paris en ont vu de toutes les couleurs. Chaque nouvelle journée apporte son lot de surprises, d’incompréhension, de honte mais aussi de révolter et c’est ce quotidien peu ordinaire que Melissa (Maïwenn) a décidé d’étudier. Grace à ses relations, cette photographe a en effet l’autorisation de suivre ces policiers d’un genre bien particulier dans leur travail. Récupérer des enfants dans un camp, trouver un toit pour héberger une mère et son fils ou rechercher un bébé kidnappé sont autant d’épreuves qu’elle va découvrir au cours de son reportage.

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    Les années passent et plus que jamais, la réalisatrice Maïwenn s’impose comme une figure à part entière du cinéma français et Polisse est là pour nous rappeler combien il faut compter sur elle ! Tranche de vie dans la BPM de Paris où les affaires sordides succèdent à des faits-divers plus légers, il y a des scènes de Polisse qui sont parfois édifiantes. Impossible de se retenir de rire devant les répliques de ces policiers confrontés à des situations incroyables, une façon d’extérioriser leurs véritables sentiments. Soutenu par un casting impeccable qui a su recréer une authentique ambiance de groupe, l’objectif était de faire passer ce film pour un documentaire et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est réussi !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas faire n’importe quoi lorsqu’on vous pique votre portable !