Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

cinéma - Page 121

  • Hijacking

    star 03.5.jpg

    aff.jpg

    Notre pote Peter Ludvigsen (Søren Malling) est un négociateur hors-pair et c’est sans doute grâce à cela qu’il dirige aujourd’hui la compagnie Orion overseas. Malgré sa grande expérience, rien ne l’avait préparé à ce qu’il va vivre. Un de ses bateaux, le Rozen, qui se dirigeait vers Mumbaï vient d’être attaqué par des pirates qui retiennent désormais en otage les 7 membres de l’équipage. Par l’intermédiaire de Mikkel Hartmann (Pilou Asbæk), le cuisinier du bateau, les ravisseurs réclament une rançon de 15 millions de dollars. Bien qu’on lui ait conseillé de faire appel à un intervenant extérieur, Peter refuse de laisser le destin de ses hommes entre les mains d’un étranger et c’est donc lui qui va conduire les négociations qui s’annoncent longues et âpres.

    01.jpg

    Voilà une bonne surprise qui nous vient tout droit du Danemark, le réalisateur Tobias Lindholm signe son premier film et il est bien parti pour voguer vers de nouveaux et beaux horizons. Hijacking c’est un thriller captivant de bout en bout où l’on assiste à la prise d’otage d’un bateau commercial et aux négociations qui s’en suivent. On suit alors l’histoire à travers les perspectives d’un otage mais aussi du négociateur qui n’est autre que le PDG de la compagnie. La bonne surprise est alors de découvrir le personnage de Peter introduit d’abord comme un chef d’entreprise dur et inflexible mais qui va révéler son humanité au cours des négociations. Une très bonne surprise qu’on va encourager avec un Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Apprécier le fait de pouvoir aller aux toilettes !

  • Fanny

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Marius (Raphaël Personnaz) a embarqué sur La Malaisie et c’est un long voyage de 5 ans qui l’attend désormais. A Marseille, ses proches ont encore du mal à s’en remettre ; son père César (Daniel Auteuil) ne décolère pas d’avoir appris que son fils est parti comme un voleur tandis que Fanny (Victoire Belezy) est envahie de chagrin. Doucement, ils tentent de reprendre le cours de leur vie mais la jeune femme va de nouveau être bouleversée lorsqu’elle apprend qu’elle attend un enfant de Marius. Cette nouvelle tombe d’autant plus mal qu’Honoré Panisse (Jean-Pierre Darroussin) venait de renouveler sa demande en mariage auprès de la mère de Fanny.

    01.jpg

    Après La fille du puisatier, Daniel Auteuil continue de nous faire redécouvrir l’univers de Marcel Pagnol en adaptant La Trilogie Marseillaise avec ses 2 premiers volets Marius & Fanny. Les vedettes se nomment Victoire Belezy & Raphaël Personnaz et ça saute aux yeux, ils forment un magnifique couple à l’écran ce qui est déjà un bon point de départ. Pour le reste, on ne peut pas dire que le réalisateur français ait fait preuve d’audace puisque les 2 films sont d’un grand classicisme ce qui facilite en même temps le sentiment nostalgique qu’éprouveront certains spectateurs. Evidemment, ça n’enlève en rien à leurs qualités ; les seconds rôles sont savoureux (avec notamment un beau duo Chazel /Ascaride), les accents chantants et surtout les dialogues de Pagnol qui font toujours autant rire. Ne reste plus qu’à attendre la conclusion de tout ça avec César.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller votre femme enceinte, un accouchement à 7 mois de grossesse ça peut arriver !


    En savoir plus sur Marius ?

  • Marius

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Marius (Raphaël Personnaz) travaille avec son père César (Daniel Auteuil) au Café de la marine mais le jeune homme rêve en secret de prendre un jour la mer. Grace à Piquoiseau (Rufus), il pourrait prochainement trouver une place à bord du voilier La Malaisie mais partir n’est pas si facile car il laisserait derrière lui la belle Fanny (Victoire Belezy). Véritable pote d’enfance, Marius a réellement pris conscience de ses sentiments pour elle lorsque celle-ci a annoncé qu’elle épouserait prochainement le vieux Panisse (Jean-Pierre Darroussin). Fou de jalousie, il fera tout pour l’en dissuader mais dans le même temps il ne peut pas révéler ce qu’il ressent vraiment car il garde au fond de lui l’espoir de prendre la mer.

    01.jpg

    Après La fille du puisatier, Daniel Auteuil continue de nous faire redécouvrir l’univers de Marcel Pagnol en adaptant La Trilogie Marseillaise avec ses 2 premiers volets Marius & Fanny. Les vedettes se nomment Victoire Belezy & Raphaël Personnaz et ça saute aux yeux, ils forment un magnifique couple à l’écran ce qui est déjà un bon point de départ. Pour le reste, on ne peut pas dire que le réalisateur français ait fait preuve d’audace puisque les 2 films sont d’un grand classicisme ce qui facilite en même temps le sentiment nostalgique qu’éprouveront certains spectateurs. Evidemment, ça n’enlève en rien à leurs qualités ; les seconds rôles sont savoureux (avec notamment un beau duo Chazel /Ascaride), les accents chantants et surtout les dialogues de Pagnol qui font toujours autant rire. Ne reste plus qu’à attendre la conclusion de tout ça avec César.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à caser 4/3 dans un verre !


    En savoir plus sur
    Fanny ?

  • Le grand méchant loup

    star 03.5.jpg

    aff.jpg

    Pour nos potes Louis, Philippe & Henri (Kad Merad, Benoit Poelvoorde & Fred Testot) ça a été un choc ; ils viennent en effet d’apprendre que leur mère a été victime d’un infarctus. Inconsciente, c’est sur son lit d’hôpital qu’ils viennent lui rendre visite et c’est à partir de cet évènement que ces 3 frères vont aussi voir leurs ennuis débuter. Tout commence avec Philippe, marié et père de 2 filles mais qui trouve sa vie terriblement ennuyeuse aussi lorsqu’il rencontre la pétillante Natacha (Charlotte Le Bon), il tombe tout de suite sous son charme. Un coup de folie qui va alors agir comme un déclic auprès d’Henri & Louis qui vont se rapprocher respectivement de Lai (Linh-Dan Pham) et d’Éléonore (Cristiana Reali) mettant ainsi en péril leurs couples.

    01.jpg

    Le remake n’a pas de frontières ; si le cinéma français inspire des productions internationales, la réciproque est aussi vraie. C’est donc le film canadien Les 3 p’tits cochons qu’adaptent le duo Nicolas & Bruno qui nous avaient bien fait marrer avec La personne aux deux personnes. Si vous ne connaissez pas l’œuvre originale, difficile de ne pas craquer avec Le grand méchant loup qui brille déjà par un superbe casting (en plus de ça pas dénué de charme chez les femmes !). Les rires et le plaisir sont donc bien au rendez-vous ; pas le temps de s’ennuyer on passe un excellent moment devant cette comédie réussie et ce, même si vous avez déjà vu l’original.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les frères de votre mec !

  • Le congrès

    star 02.jpg

    aff.jpg

    C’est un constat flagrant ; Robin Wright est une actrice en plein déclin et Jeff (Danny Huston) qui est à la tête des studios Miramount Le lui a bien fait comprendre. Sa dernière chance serait d’accepter un contrat où elle accepterait de se faire scanner et dans le même temps de cesser complètement sa carrière de comédienne. Cette nouvelle prouesse technologique va révolutionner le cinéma ; elle permet en effet de recréer à l’écran une actrice plus vraie que nature rendant ainsi Robin Wright éternelle aux yeux des spectateurs. Cette dernière a longtemps hésité à accepter cette proposition et c’est son agent Al (Harvey Keitel) qui a fini de la convaincre mais ne risque-t-elle pas de regretter ce choix ?

    01.jpg

    Après s’être fait remarquer avec Valse avec Bachir, Ari Folman récidive avec Le congrès, réflexion autour de l’industrie du cinéma. Il y a d’abord une première partie assez passionnante où Robin Wright en prend quand même plein la gueule et offre, face à Keitel, une séquence pleine d’émotion puis à partir du moment où l’animation prend place, le vrai voyage commence. A partir de ce moment précis, soit vous partez dans le délire du réalisateur israélien soit vous restez cloué à votre siège en vous demandant si on n’aurait pas oublié de vous donner quelque chose à sniffer avant la séance. Probablement qu’une seconde séance ne serait pas du luxe mais cette première impression est pour le moins déroutante.

     

    Il faut le voir pour : Repérer les acteurs qui font des clins d’œil !

  • Ma meilleure amie, sa sœur et moi

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Jack (Mark Duplass) traverse une période difficile depuis la mort de son frère et c’est pourquoi Iris (Emily Blunt), sa pote d’enfance l’invite à faire un break. Celle qui fut aussi la petite-amie de son frère l’envoie donc dans la maison de son père, un coin de tranquillité qui devrait lui faire le plus grand bien. Jack suit ses conseils mais à sa grande surprise, il découvre qu’il y a déjà quelqu’un dans cette maison : Hannah (Rosemarie DeWitt), la sœur d’Iris. Celle-ci voulait aussi faire le point après sa récente rupture et c’est en compagnie d’une bouteille de Tequila qu’elle comptait se consoler mais l’arrivée de Jack va bouleverser les choses.

    01.jpg

    L’absence d’un frère disparu, une récente rupture et un amour considéré comme impossible ; ce sont autant de blessures que tentent de panser le trio Emily Blunt / Rosemarie DeWitt / Mark Duplass.  On pourrait presque résumer Ma meilleure amie, sa sœur et moi à un huis-clos puisque ces 3 personnages se retrouvent dans une maison perdue en plein cœur de la nature où les vérités vont se révéler. On se retrouve en compagnie de personnages plutôt charmants à travers des situations assez cocasses et on passe un bon moment mais il manque quelque chose au film de Lynn Shelton (Humpday) pour réussir à nous séduire. Une fois le générique de fin passé, c’est le genre de film qu’on a toutes les chances d’oublier totalement.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de parler dans le dos des autres.

  • Le roi et l’oiseau

    star 04.jpg

    aff.jpg

    Au royaume de Takicardie, tous les désirs de Charles Cinq et Trois font Huit et Huit font Seize sont des ordres et si jamais vous avez le malheur de le contrarier, vous risquez de passer à la trappe ! Il s’est mis en tête qu’il épouserait la belle bergère mais celle-ci n’a d’yeux que pour le gentil ramoneur et ce joli couple tente ainsi de s’échapper du château. Malgré l’aide précieuse de l’oiseau, ils ne peuvent échapper à la police personnelle du roi ainsi qu’à ce robot gigantesque. Alors que la bergère accepte bien malgré elle d’épouser le roi ; le ramoneur et l’oiseau sont assignés à des travaux forcés mais vont vite trouver un moyen de s’échapper.

    01.jpg

    Si Le roi et l’oiseau est un film d’animation qui a vu le jour en 1980, il faut savoir qu’une première version était déjà sortie en 1953 sous le titre La Bergère et le Ramoneur inspiré du conte d'Hans Christian Andersen. Tout ça ne nous rajeunit pas et malgré le poids des années, le plaisir est au rendez-vous devant l’œuvre crée conjointement par Jacques Prévert & Paul Grimault. Même si les dessins peuvent paraitre désuets aujourd’hui, l’animation et l’aspect parfois décalé donnent tout son charme à ce film et prouvent pourquoi il est considéré comme le fleuron du cinéma français. Un classique tout simplement.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention où vous marchez, les trappes s’ouvrent rapidement !

  • Frances Ha

    star 02.5.jpg

    aff.jpg

    A 27 ans, Frances (Greta Gerwig) a la chance de partager un appartement avec sa pote d’enfance Sophie (Mickey Summer) à Brooklyn. Elles se sont connues à la fac et leur rencontre était une évidence puisqu’elles sont totalement identiques -excepté leurs cheveux- mais elles vont devoir se séparer. Sophie a en effet une opportunité formidable de prendre un logement dans le quartier de Tribeca, ce dont elle a toujours rêvé. Evidemment pour Frances c’est un coup dur et elle doit également se trouver un autre toit car elle est loin de rouler sur l’or. Elle est apprentie dans une compagnie de danse et donne à l’occasion quelques cours mais espère surtout devenir un jour une véritable danseuse.

    01.jpg

    Avec Frances Ha on découvre la vie d’une femme de 27 ans qui doit apprendre bien malgré elle l’indépendance après avoir longtemps vécu avec sa pote d’enfance. Elle passe ainsi d’appartement en appartement et ne se révèle pas plus douée dans sa vie sentimentale que professionnelle. C’est vrai que Greta Gerwig incarne un personnage plutôt attachant et ses mésaventures sont plutôt amusantes mais sur la longueur on finit par se lasser. Le choix du noir et blanc reste quant à lui superficiel puisqu’on n’y voit pas vraiment l’intérêt, le réalisateur Noah Baumbach a une nouvelle fois bien du mal à me convaincre.

     

    Il faut le voir pour : Vous allonger sur le dos dans votre lit et poser un pied à terre si vous avez trop bu !

  • Pour une femme

    star 03.jpg

    aff.jpg

    C’est dans un camp de concentration en France durant la Seconde Guerre mondiale que Lena & Michel (Mélanie Thierry & Benoit Magimel) se sont rencontrés. Comme ils le disent si bien, ils se sont sauvés mutuellement de cet enfer et désormais ils coulent des jours heureux à Lyon avec leur petite fille Tania (Ondine Barry / Julie Ferrier). Un jour, un homme se présente chez eux ; il s’agit de Jean (Nicolas Duvauchelle) qui n’est autre que le frère de Michel que tout le monde croyait mort. C’est un vrai miracle de le voir revenir ainsi mais l’arrivée de Jean cache en fait une autre vérité ce que comprendra rapidement Léna qui se rapproche chaque jour en peu plus de lui jusqu’à entretenir une liaison.

    01.jpg

    Sylvie Testud a beau porter un prénom différent dans ce film, il ne fait pas mystère qu’elle incarne ni plus ni moins qu’une version romancée de Diane Kurys. Le spectateur est ainsi invité à découvrir le passé mouvementé des parents de la réalisatrice française, un passé riche d’abord pour son arrière-plan historique et puis par cette passion amoureuse entourant le triangle Mélanie Thierry / Benoit Magimel / Nicolas Duvauchelle. S’il n’ira pas jusqu’à déchainer les passions, le trio est solide et trouve en Clotilde Hesme & Clément Sibony des partenaires de premier choix. Une belle distribution et une histoire plutôt prenante (du moins tout ce qui se rapporte au passé) font donc de Pour une femme un bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de cuisiner le poisson avec la fenêtre ouverte !

  • Les reines du ring

    star 03.jpg

    aff.jpg

    Après 5 ans passés en prison, notre pote Rose (Marilou Berry) retrouve la liberté et espère désormais pourvoir reconstruire sa vie auprès de son fils qu’elle n’a pas vu grandir. Elle pouvait s’y attendre, les retrouvailles sont glaciales et pour tenter de capter son attention, Rose va se lancer dans un drôle de challenge : le catch ! Son fils tant un fan inconditionnel des superstars de la WWE, elle se dit qu’en faisant cela, elle pourrait recréer un lien avec lui. Elle sera entrainée par un ancien champion ; Richard Cœur de lion (André Dussolier) à condition qu’elle constitue une équipe. Pas besoin d’aller bien loin pour ça, ses collègues de chez Happy Market Colette, Jessica & Viviane (Nathalie Baye, Audrey Fleurot & Corinne Masiero) sont prêtes à monter sur le ring !

    01.jpg

    Du catch au cinéma, impossible pour moi de louper ça même si le résultat risquait de me laisser au tapis. Finalement Les reines du ring s’avère être une comédie plutôt divertissante qui certes, ne fait pas preuve de beaucoup de subtilités, mais sait enchainer les prises pour nous faire rire. Le casting est réussi avec notamment la très méchante Corinne Masiero ou encore une irrésistible Isabelle Nanty qui dévoile ses talents d’imitatrice. Le premier film de Jean-Marc Rudnicki part donc sur une bonne idée mais on peut regretter qu’il ne soit pas aller un peu plus loin dans le délire et plus particulièrement au niveau des scènes de combat qui manquent de percussion et donc de spectaculaire. Et puis une participation plus active de The Miz ou de CM Punk aurait été appréciée !

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre mère de vous apprendre à catcher.