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cinéma - Page 124

  • Shokuzai - Celles qui voulaient oublier

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    Pour notre pote Akiko (Sakura Andô), la mort d’Emili (Hazuki Kimura) sonnait comme une véritable sanction pour avoir porté cette magnifique robe que lui avait offerte sa tante. Depuis ce tragique évènement, elle a bien compris qu’elle devait vivre comme un ours et c’est ainsi qu’elle s’est refermée sur elle-même 15 ans durant. De son coté, Yuka (Chizuru Ikewaki) semble avoir tourné la page puisqu’elle vient d’ouvrir sa propre boutique de fleurs et elle a beaucoup donné de sa personne pour cela. Coté vie sentimentale, elle pourrait bien avoir trouvé son prince charmant en la personne de Keita (Tomoharu Hasegawa) mais le seul souci c’est qu’il s’agit du mari de sa sœur ! Kyôko Koizumi (Asako Adachi) est toujours à la recherche de la vérité sur ce qui est arrivé à sa fille et s’apprête à découvrir l’effroyable vérité. 

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    Suite et fin avec Shokuzai - Celles qui voulaient oublier qui reprend un schéma identique à son prédécesseur à savoir 2 portraits et même 3 puisque la conclusion attendue est en fait un moyen de découvrir davantage le personnage de Kyôko. Là où il y a un peu de déception c’est que j’espérais une intrigue plus alambiquée où chaque portrait aurait fourni un élément de réponse sur les circonstances de la mort d’Emili. Ce second épisode traine aussi parfois en longueur notamment dans son ultime partie si bien qu’on se demande si cette version cinématographique est vraiment adapté (pour rappel il s’agit en fait d’une série japonaise de 5 épisodes). Malgré tout, l’ensemble constitue quand même une excellente œuvre où se mêle humour, drame ou encore fantaisie.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas présenter votre mec à votre sœur, surtout s’il est policier !


    En savoir plus sur Shokuzai - Celles qui voulaient se souvenir ?

  • After earth

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    Ça devait finir par arriver : l’homme a été obligé de quitter la Terre et a trouvé refuge sur Nova Prime. Sur cette nouvelle planète, ils doivent affronter une nouvelle menace ; des créatures extraterrestres capables de ressentir nos peurs appelés Ursas. Pour les combattre, les Rangers s’entrainent chaque jour et parmi eux il y a le légendaire Cypher Raige (Will Smith) connu pour avoir vaincu sa peur. Son fils Kitai (Jaden Smith) aimerait lui aussi devenir un Ranger et malgré ses qualités exceptionnelles,  il lui faudra encore être patient. Ses preuves il va devoir les faire lorsque le vaisseau où il a pris place s’écrase sur une planète terriblement menaçante : la Terre !

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    Tu seras un homme mon fils ! Après A la recherche du bonheur, les Smith sont de nouveau de retour dans ce film futuriste et même si le scénario ne présente rien d’éblouissant (on laissera de coté la polémique sur l’influence scientologue), After earth est plutôt efficace avec son lot d’action et d’effets spéciaux. La déception vient surtout de la réalisation puisqu’avec Night Shyamalan, on s’attendait à quelque chose d’autre que ce simple parcours initiatique. Lui dont la signature était l’incroyable twist dans le dénouement de l’histoire nous sert un film sans véritable caractère agréable donc pour l’œil mais qui est bien loin de laisser une empreinte dans nos esprits.

     

    Il faut le voir pour : Mettre un genou à terre lorsque vous avez besoin de faire le point.

  • Pop redemption

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    Avez-vous déjà entendu parler des Dead Makabés ? Non, c’est normal car le groupe de Black Metal de notre pote Alex (Julien Doré) se fait plutôt discret bien malgré lui. Pourtant ils vont se voir offrir une opportunité incroyable en participation au célèbre festival de musique le Hellfest. Profitant d’un désistement de dernière minute, ils vont pouvoir révéler leur talent au grand public, enfin il faut le dire vite. C’est vrai que JP, Pascal & Erik (Grégory Gadebois, Jonathan Cohen & Yacine Belhousse) ne partagent plus vraiment le même enthousiasme qu’avant car beaucoup de choses ont changé ; des enfants, des responsabilités font que leur priorité n’est plus forcément la musique. Ils vont pourtant vite devoir retrouver une cohésion puisqu’ils vont avoir sur les bras la mort accidentelle d’un homme !

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    C’est bien connu ; les métalleux sont tatoués, s’habillent en noir et ont les cheveux longs. A contrario, les amateurs de pop arborent des couleurs flashies et pourraient participer à un concours de sosies des Beatles. Oui Pop redemption ne manque pas de clichés par contre il y a beaucoup d’autres choses qui manquent à cette comédie et en premier lieu de l’humour. C’est à peine si j’ai esquissé un sourire (cette brève scène où Yue-You répond au téléphone d’abord avec l’accent asiatique qui a fait son effet) devant les mésaventures de ce quatuor de garçons qui luttent plus qu’ils ne sont portés par le vent et si la musique adoucit les mœurs ça ne nous rend pas moins impatient. Une comédie qui procure autant de plaisir que le Hellfest pour un amateur de Mozart.

     

    Il faut le voir pour : Participer à la prochaine fête de la fraise !

  • L’autre vie de Richard Kemp

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    2010. Un corps sans vie vient d’être découvert à proximité d’un viaduc et l’inspecteur Richard Kemp (Jean-Hugues Anglade) est appelé sur les lieux. Les légistes révèlent que le cadavre a eu les tympans percés, un détail qui n’est pas sans importance puisque cela rappelle au policier le mode opératoire du Perce-Oreille, un tueur en série qui avait sévi il y a quelques années. C’était en 1989 et d’une manière totalement inexplicable, Richard va retourner à cette époque. Il est ainsi confronté à lui-même alors qu’il n’était encore qu’un jeune inspecteur et avec tout ce qu’il sait concernant le Perce-Oreille, il va tenter de l’arrêter. Pour cela, il aura besoin d’aide et va ainsi se tourner vers Hélène Bastistelli (Mélanie Thierry).

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    C’est un thriller plutôt original que nous propose le réalisateur Germinal Alvarez pour son premier film puisqu’il nous permet de revenir dans le passé afin d’y découvrir L’autre vie de Richard Kemp. Cet aspect fantastique, malheureusement réduite au strict minimum, donne un peu de vigueur à l’histoire mais aussi quelques moments d’humour. Le grand regret est que le scénario n’ait pas été un peu plus étoffé tout comme ce tueur dont le profil aurait gagné à être plus affiné. En dehors de ça, rien à redire sur le casting avec l’excellent Jean-Hugues Anglade ou Mélanie Thierry même si pour cette dernière on a du mal à voir les 21 ans qui séparent les 2 versions de son personnage.

     

    Il faut le voir pour : Chercher où ils mettent la pellicule dans votre téléphone portable !

  • Arnaque à la carte

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    Notre pote Sandy Patterson (Jason Bateman) ne ménage pas ses efforts au travail mais il n’est pas vraiment récompensé. Pourtant, il aurait bien besoin d’un coup de pouce pour faire vivre sa famille qui va prochainement s’agrandir avec la naissance d’un 3ème enfant. Quelques collègues lui proposent alors une opportunité en or : créer leur propre boite et Sandy décide de sauter le pas mais il va être rattrapé par une drôle d’affaire. En Floride quelqu’un utilise frauduleusement son identité et, outre le fait qu’elle dépense sans compter, s’attire aussi quelques problèmes avec la justice. Sandy doit donc partir à la recherche de Sandy Patterson ou plutôt de Diana (Melissa McCarthy)  s’il veut garder son job.

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    Comment tuer son boss ? avait arraché beaucoup de rires et on se réjouissait à l’idée de découvrir cette nouvelle comédie de Seth Gordon. Ce sont donc les malheurs vécus par le pauvre Jason Bateman qui vont essayer de nous amuser d’autant plus qu’il trouve une partenaire en la personne de Melissa McCarthyqui est tout sauf discrète. On embarque alors pour un road-trip qui ne manque pas d’action mais l’essentiel, à savoir l’humour, lui semble être resté au bord de la route. On est vraiment loin de s’éclater d’autant plus que ça manque de surprises comme ce dénouement qu’on voit arriver à des kilomètres et donc le temps parait parfois long. Arnaque à la carte oui mais aussi dans la salle non ?

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’appeler votre fils Sandy, ça peut être dur à porter.

  • The Iceman

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    Rien ne prédisposait notre pote Richard Kuklinski (Michael Shannon) à devenir un jour ce tueur en série connu sous le nom d’Iceman. Il était doubleur de films pornographiques euh enfin de films Disney et fut recruté par Roy Demeo (Ray Liotta) qui s’est rapidement rendu compte qu’il pourrait devenir un sacré atout dans sa manche. Il est vrai que Richard possède cette qualité rare de pouvoir tuer de sang froid et ce genre de job ne manque pas dans la mafia. Il mène donc une belle vie ; sa femme (Winona Ryder) et ses 2 filles ignorant bien évidemment tout de ses réelles activités mais son vrai visage va finir par être dévoilé au grand jour !

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    Tuer les gens ça laisse notre pote Richard Kuklinski a.k.a. The Iceman de glace ! Serial-killer qui s’est illustré aux Etats-Unis à partir des années 1970 avec plus d’une centaine de victimes à son actif, on s’intéresse donc à la vie insensée de cet homme recruté par la mafia. Père de famille d’un coté, de l’autre il se métamorphose en boucher humain sans émotions. Une distance que retranscrit parfaitement Michael Shannon et à ses cotés il y a du beau monde comme Ray Liotta, James Franco ou Chris Evans. En revanche la réalisation d’Ariel Vromen n’a rien de transcendant et nous avons donc un thriller plutôt classique qui ne sort pas vraiment du lot malgré son personnage fascinant.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus acheter les glaces au camion de glaces !

  • Demi-sœur

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    Handicapée mentale, notre pote Nénette (Josiane Balasko) ne peut pas vivre seule et jusqu’à présent, elle habitait avec sa mère. Hélas, cette dernière vient de mourir et on n’a pas d’autres choix que d’envoyer Nénette dans une maison de retraite dont elle s’échappera à la première occasion. Il faut dire qu’ils voulaient lui retirer sa tortue Totoche et puis elle a une autre idée en tête : se rendre à Angers pour retrouver son père. En effet, en fouillant dans les affaires de sa mère, elle a trouvé une trace de cet homme mais elle arrive trop tard puisque celui-ci n’est également plus de ce monde. Ne reste plus que son fils Paul (Michel Blanc) qui est donc le demi-frère de Nénette qu’elle n’a pas l’intention de quitter.

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    C’est prendre un sacré risque de vouloir incarner un personnage handicapé mentalement ; soit on livre une prestation époustouflante soit on est proche du ridicule. Josiane Balasko s’implique grandement dans Demi-sœur (logique vu qu’elle en signe aussi la réalisation) mais son film est vraiment "Too much". Son interprétation de Nénette devient vite insupportable mais en plus de ça, on n’est pas épargné par la caricature que ce soit au niveau des personnages (Ah ces rockers !) ou des situations. Seul point positif dirons-nous la participation de Michel Blanc qui ne peut toutefois pas sauver cette comédie destinée à sombrer et pas qu’à moitié !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter les sucrettes dans le café !

  • Shokuzai - Celles qui voulaient se souvenir

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    La petite Emili (Hazuki Kimura) vient de quitter Tokyo avec ses parents pour un petit village et son adaptation dans sa nouvelle école se passe plutôt bien. Elle se trouve immédiatement 4 potes d’enfance que sont Sae, Maki, Akiko & Yuka (Yû Aoi, Eiko Koike, Sakura Andô & Chizuru Ikewaki) mais ces petites filles vont traverser une expérience traumatisante. Alors qu’elles jouaient à l’école, elles sont interpellées par un homme qui parvient à s’isoler avec Emili qui sera malheureusement retrouvée violée et assassinée. On ne mettra pas la main sur le coupable car sous le choc de l’évènement, les filles n’arrivent pas à se souvenir du visage de cet homme ce qui rend folle Kyôko Koizumi (Asako Adachi), la mère d’Emili qui n’est pas prête de leur pardonner sa mort !

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    A l’origine Shokuzai est un roman japonais de Kanae Minato qui s’est vu adapté pour la télévision nippone en une série de 5 épisodes. En passant les frontières, celle-ci se métamorphose en 2 films qui sont pour le coup indissociables. Avec Shokuzai - Celles qui voulaient se souvenir, on découvre donc cet évènement dramatique qui va lier les 5 personnages à savoir la mère de la victime et les 4 camarades de classe. On a droit alors à une succession de portraits en commençant ici avec les personnages de Maki & Sae et pour cette dernière notamment le spectateur a de quoi être déconcerté. Une première partie vraiment passionnante et qui nous donne qu’une envie ; celle d’aller voir au plus vite la suite.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre mari s’il veut jouer à la poupée.


    En savoir plus sur Shokuzai - Celles qui voulaient oublier ?

  • Je suis supporter du Standard

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    Notre pote Milou (Riton Liebman) est un supporter inconditionnel de l’équipe de football du Standard de Liège ce qui peut paraitre bizarre pour quelqu’un qui habite à Bruxelles. Il ne manque aucun match que ce soit au stade ou devant sa télévision mais cette passion inconsidérée affecte fortement sa vie personnelle. Il s’est rendu compte de cela après avoir assisté sans le vouloir à une réunion des Alcooliques Anonymes ; il est standardodépendant ! Milou veut donc reprendre sa vie en main ce qui signifie faire une croix sur tout ce qui a trait de près ou de loin au football et au Standard. Peut-être ainsi pourra-t-il également reconquérir la belle Martine (Léa Drucker).

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    Une comédie romantique autour du football, voilà qui devrait éviter les disputes chez les couples devant le cinéma enfin c’est ce qu’on aurait voulu croire. Il y a de bonnes intentions qui se dégagent de cette première réalisation du belge Riton Liebman malheureusement Je suis supporter du Standard souffre d’un humour trop peu prononcé. On a comme l’impression que tout est précipité et qu’au final tout tombe à l’eau le meilleur exemple étant cette scène où Milou se retrouve dans un bar de supporters adverses. La seule idée qui m’a vraiment fait rire c’est Looping en train d’interpeller des vaches sinon c’est un film qui n’atteint pas son but puisqu’il est loin d’être prolifique en fous rires et qui nous laisse même un arrière-gout de non-match.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas avoir honte d’acheter encore des images Panini à votre âge !

  • The call

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    Il y a 6 mois, notre pote Jordan (Halle Berry) a reçu un appel qu’elle ne pourra jamais oublier. Cette opératrice du 911 avait en effet au bout du ligne une certaine Leah Templeton (Evie Thompson), une adolescente menacée par un homme qui s’est introduit chez elle. Jordan a commis une erreur causant la mort de cette fille et elle ne se l’est jamais pardonné. Aujourd’hui, le cauchemar est en passe de se reproduire puisque Casey (Abigail Breslin) vient d’être enlevée et est retenue prisonnière dans le coffre d’une voiture. Elle est parvenue à joindre le 911 grâce à un second téléphone portable et Jordan va tout faire pour qu’on la retrouve et chaque minute qui passe réduit ses chances de survie.

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    Doté d’un scénario plutôt astucieux, The call est un thriller assez prenant puisqu’on se retrouve suspendu au sort de la pauvre Abigail Breslin. Enfermée une bonne partie du film de la même manière qu’un Buried, elle devrait faire remonter à la surface les peurs enfouis de certains claustrophobes. En revanche, on sera bien moins emballé par le personnage soi-disant traumatisé d’Halle Berry qui n’apporte pas grand-chose si ce n’est de participer à un dénouement grotesque. Il n’y a donc aucune urgence à découvrir ce film qui exploite de manière bien trop prévisible une idée qui aurait mérité un meilleur sort.

     

    Il faut le voir pour : Savoir comment réagir si vous vous retrouvez coincé dans le coffre d’une voiture.