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cinéma - Page 118

  • Monstres et Cie

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    Monstropolis est une vile où vivent tous les monstres et leur principale source d’énergie ce sont les cris des enfants. Lorsque ces chers bambins s’endorment, des monstres surgissent dans leur chambre afin de provoquer des cris et collecter ainsi l’énergie dont ils ont besoin. Le meilleur en la matière est sans conteste Jacques P. Sullivent accompagné de son pote d’enfance Bob Razowski ; ce duo explose tous les records. C’est un travail qui n’est pas sans risques puisqu’il faut absolument éviter tout contact avec ces enfants ou avec le moindre objet de leur monde. Monstropolis va être plongé dans la panique lorsqu’ils apprennent qu’une petite fille a accidentellement rejoint leur monde et Sulli & Bob se retrouvent ainsi dans un sacré pétrin !

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    Des monstres cachés dans le placard ou sous le lit, on a tous connu ça lorsqu’on était enfant ; Monstres et Cie utilise habilement ces croyances populaires pour ce nouveau succès signé par les studios Pixar. On découvre avec un réel plaisir cet univers monstrueux avec une galerie de personnages allant du colosse à fourrure au perfide caméléon en passant par l’incontournable Bob Razowski ! Surtout celle qui me fait toujours autant craquer c’est la toute mignonne Bouh qui parvient à effrayer tout ce beau monde et qui a bien du mal à tenir en place. Beau, drôle et touchant, c’est un film d’animation incontournable aussi bien pour les petits que pour les grands !

     

    La scène à ne pas louper : La course-poursuite au milieu des millions de portes !


    En savoir plus sur Monstres Academy ?

  • Cha cha cha

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    Cela fait des jours que notre pote Corso (Luca Argentero), un ancien flic de la BAC devenu détective privé suit le jeune Tommaso (Jan Tarnovskiy). C’est Michelle (Eva Herzigova), la propre mère de l’adolescent qui a demandé à surveiller son fils car elle s’inquiète sur certaines de ses fréquentations et craint que cela lui attire des ennuis. Malheureusement pour elle c’est une funeste prédiction puisque Tommaso meurt après un terrible accident de voiture. Corso était sur les lieux lorsque c’est arrivé et n’a rien pu faire pour le sauver cependant il découvrira vite que ce qui semblait n’être qu’un accident était en fait prémédité. Pourquoi aurait-on voulu faire disparaitre ce garçon à priori sans histoires ?

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    On participe (enfin c’est un grand mot) à l’enquête d’un détective privé qui joue les chaperons avant de se rendre compte qu’il est en fait impliqué dans une affaire de plus grande envergure. En dépit de quelques révélations, le scénario reste bien basique et associé à une réalisation digne d’un bon téléfilm tout cela fait qu’on a bien du mal à se passionner pour Cha cha cha. Ce n’est pas non plus le couple Eva Herzigova / Luca Argentero qui va venir sauver ce thriller italien dont le seul véritable intérêt reste de comprendre son titre avec une explication bien artificielle ce qui correspond finalement bien au film.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller ce que vos enfants postent  sur Facebook !

  • American nightmare

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    2022. La violence a baissé de façon drastique aux Etats-Unis grâce aux nouveaux Pères fondateurs qui ont instauré la Purge. Chaque 21 Mars et durant 12 heures, l’Etat légalise les crimes incitant ainsi chaque américain à libérer sa bestialité accumulée pour cette soirée particulière et le pays baigne ainsi dans le sang. Pour notre pote James Sandin (Ethan Hawke), la Purge lui a permis de faire fortune puisqu’il vend des systèmes de sécurité et a notamment su convaincre tout son voisinage de s’équiper. Une nouvelle nuit sanglante s’annonce ; James et sa famille vont se barricader chez eux mais un évènement inattendu va remettre en cause leur sécurité.

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    On part donc sur un principe fort et simple : pendant une nuit nos cousins américains ont le droit de laisser libre court à leurs plus vils instincts. Un scénario aussi extrême aurait donc pu donner l’occasion d’une réflexion approfondie sur l’Homme et son rapport avec la violence mais ce serait trop en demander à American nightmare. Il faudra juste se contenter d’un banal film d’épouvante-horreur où une famille cherche à survivre dans une maison où les dangers peuvent surgir de tous les cotés et qui va se transformer en champs de bataille. Ethan Hawke joue les bons pères de famille et dézingue ses assaillants mais rien d’extraordinaire à signaler pour le spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de rester aux Etats-Unis le 21 Mars.

     

    En savoir plus sur American nightmare 2 : Anarchy ?

  • Karate Robo Zaborgar

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    Notre monde court un terrible danger ; le Dr Akunomiya (Akira Emoto) et ses acolytes sont en train de construire un énorme robot : le Jumbo Mecha pour assouvir leurs plans. C’est dans ce but que Lady borg (Mami Yamasaki) s’est attaqué au ministre afin de lui subtiliser son ADN et permettre ainsi la concrétisation de leur projet. Cependant, un homme se dresse devant eux, il s’appelle Yukata Daimon (Itsuji Itao) et fait partie de la police secrète et dispose d’une arme dévastatrice : le robot Zaborgar capable de se transformer en moto et doté d’une puissance dévastatrice, il est l’arme parfaite pour combattre les monstres envoyés par Dr Akunomiya.

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    A moins d’être un véritable fan de Metal-hero, impossible que vous connaissiez Denjin Zaborger une série japonaise datant des années 1970 et inédite chez nous. C’est une sorte de X-or si vous préférez et il n’y a bien que les japonais pour l’adapter en un film qui ne manque pas d’humour et de second degré. Au menu des monstres à lèvres géantes, des nanas cyborgs dont les seins tirent des obus ou une scène émouvante d’un sacrifice propulsé à la force d’un pet ! Si le générique de fin semble indiquer que Karate Robo Zaborgar est particulièrement fidèle à l’œuvre originale ; c’est une découverte sacrément loufoque et donc pour les spectateurs avertis.

  • Oggy et les cafards

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    Entre notre pote Oggy et les 3 cafards que sont Joey, Dee-Dee et Marky c’est une histoire qui dure depuis des millénaires et ça remonte même à l’époque où l’on a découvert le feu. D’ailleurs, Oggy en a une peur bleue car traumatisé dans son enfance mais bien malgré lui, il va devoir partir à l’aventure pour récupérer du feu. On le retrouve aussi au temps des chevaliers où il porte les habits d’un jeune prince plus doué pour la broderie ou la capture de papillons que pour la chasse aux dragons au grand dam de ses parents. Puis c’est à Londres en compagnie de son cousin Jack portant l’habit d’un célèbre détective qu’ils doivent déjouer un complot visant la Reine d’Angleterre !

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    Je ne connaissais pas Oggy et les cafards, un dessin animé crée par Jean-Yves Raimbaud & Olivier Jean-Marie diffusé notamment sur France 3. Le terme du film est galvaudé puisqu’il s’agit en fait de la réunion de 3 épisodes et demi (la parodie de Star Wars étant en effet relativement courte et c’est bien dommage). Si comme moi vous ne connaissez pas l’univers de ce chat déjanté, vous serez d’abord surpris par l’absence de dialogues ; tous les échanges s’effectuant à travers bruitages ou miaulements. Même si je ne raffole pas du design des personnages ; on passe un bon moment mais on aurait apprécié que la dernière partie visuellement très réussie soit plus développée, les fans quant à eux se seront sans doute déjà rués en salle.

     

    Il faut le voir pour : Acheter une tapette pour chasser les cafards !

  • Landes

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    Après la mort de son mari, notre pote Liéna (Marie Gillain) s’est lancé dans le pari fou de reprendre la gestion d’un domaine de plus de 8000 hectares. Elle souhaite en effet accomplir un vœu cher à son défunt époux qui est d’amener l’électricité dans les Landes. Une volonté qui n’est pas sans provoquer de vives protestations en cette période de crise et en sachant que les métayers sont en grève depuis des mois. Le fait qu’une femme cherche à imposer ses idées semble également être difficile à accepter. En dépit de tous les obstacles qui se dressent devant elle, Liéna va avec l’aide précieuse d’Iban (Jalil Lespert) mener un long combat au terme duquel brillera peut-être la lumière.

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    Et la lumière fut ! Avec Landes, on apprend à faire connaissance avec une femme forte incarnée avec grande conviction par l’impeccable Marie Gillain. Là où ce premier film de François-Xavier Vives a plus de mal à nous convaincre c’est dans son sujet assez casse-gueule ; difficile de susciter l’enthousiasme du spectateur vis-à-vis de l’électricité telle qu’elle est considérée aux yeux du personnage de Liéna. Niveau réalisation ça nous laisse aussi indifférent si bien qu’au final  ce portrait certes sans fautes dans l’interprétation mais n’arrive jamais réellement à nous faire participer à cette révolution sociale.

     

    Il faut le voir pour : Repenser au film quand vous allumerez vos lumières à la maison !

  • 12 Rounds: Reloaded

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    Il y a 1 an, Nick Malloy (Randy Orton) et Sarah (Cindy Busby) ont été les témoins d’un terrible accident de la route impliquant deux véhicules. Cet ambulancier s’est précipité auprès des victimes afin de leur porter les premiers secours malheureusement une femme décédera. Retour au présent, Nick commence sa journée avec son pote Jay (Colin Lawrence) lorsqu’ils sont appelés pour une intervention. Ils trouvent alors un homme dans un drôle d’état et c’est ainsi que le cauchemar commence puisqu’un inconnu entre en contact avec Nick et le force à participer à un jeu composé de 12 rounds. S’il refuse c’est tout simplement la vie de Sarah qui est menacée.

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    Après The marine, voici donc une nouvelle licence initiée par la superstar de la WWE John Cena qui bénéficie d’une suite avec un nouvel héros. C’est désormais au tour de Randy "The viper" Orton d’avoir droit à son premier grand rôle au cinéma avec 12 Rounds: Reloaded mais là où il a moins de chance, c’est qu’il ne bénéficie pas des mêmes moyens que son collègue. Autant avec 12 rounds (connu aussi sous le titre de Shoot & Run), la réalisation avait été confiée à Renny Harlin qui nous avait proposé un film d’action plutôt plaisant autant ici on a un résultat assez désastreux. Intrigue identique, scènes d’action au rabais, un méchant de service ridicule ; même mon pote Randy me fait de la peine à courir dans le vide. Pas sur que vous supportiez plus de 2 rounds sur ce coup !

     

    En savoir plus sur 12 rounds ?

  • Texas Chainsaw 3D

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    Heather (Alexandra Daddario) tombe de haut lorsqu’elle apprend la mort d’une grand-mère qu’elle ne connaissait pas et ses parents lui révèlent alors qu’elle a été adoptée. Afin de mettre un peu d’ordre dans cette histoire, elle part à Newt au Texas avec ses potes d’enfance Nikki, Ryan & Kenny (Tania Raymonde, Trey Songz & Keram Malicki-Sanchez) où l’attend la maison dont elle a hérité. Elle est encore loin de se douter qu’elle ne connait qu’une partie de la vérité car sa vraie famille, les Sawyer, est tristement connue dans la région. Des années auparavant, un terrible incendie provoquée par les habitants de la ville a décimé les membres de cette famille mais on ignorait qu’il restait en fait un survivant.

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    Plus connu chez nous sous le titre de Massacre à la tronçonneuse, ce nouvel épisode n’est pas un remake puisqu’on y a déjà eu droit ; ce Texas Chainsaw 3D se veut donc une suite directe de l’épisode originale de 1974. Ce n’est pas pour autant qu’on allait échapper à l’habituel groupe de jeunes constitué de nanas bien carrossées et de mecs musclés réunis pour se faire gentiment trucider. Le seul intérêt de cet épisode c’est évidemment cette exploitation en 3D qui permet aux spectateurs de voir d’un peu plus près la chaine de tronçonneuse de notre pote Leatherface ce qui est bien loin de justifier le prix d’un billet de cinéma. Du déjà-vu à réserver aux fans du genre.

     

    Il faut le voir pour : Préparer des crêpes si vous voulez emballer !

  • R.I.P.D. Brigade fantôme

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    Notre pote Nick Walker (Ryan Reynolds) vient de mourir. L’histoire aurait pu s’arrêter là mais en réalité elle ne vient que de commencer puisqu’il va se retrouver dans les bureaux du Rest In Peace Department autrement dit la Brigade fantôme. Leur objectif est de neutraliser les monstres qui ont réussi à rester sur Terre et Nick accepte son nouveau rôle en espérant pouvoir revoir ainsi sa femme Julia (Stephanie Szostak). Il ignore encore tout de cet univers qui est le sien désormais mais son partenaire Roicephus Pulsipher (Jeff Gridges) va vite le mettre au parfum et ces 2 flics ne manqueront pas de boulot. Ils sont en effet sur une affaire de vol d’or mais dont l’enjeu est bien plus important qu’ils ne le pensaient.

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    Même si l’idée fait penser aux célèbres Men In Black, R.I.P.D. Brigade fantôme partait sur de bonnes bases pour nous faire passer un bon moment. C’est vrai qu’il était plutôt amusant de voir le duo Bridges / Reynolds partir à la chasse aux monstres avec notamment une belle trouvaille pour bosser incognito. En dehors de ça, pas grand-chose d’autre à signaler ; la comédie sent le réchauffé manquant d’humour, de dérision bref de quoi nous éclater vraiment. De la déception et un sentiment de gâchis devant une comédie qui ne dépassera pas le stade d’un simple amusement et c’est bien dommage.

     

    Il faut le voir pour : Si vous sortez avec une belle blonde, invitez la au restaurant indien.

  • La soupe aux choux

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    C’est non loin du village, au Hameau des Gourdiflots que vivent les 2 potes d’enfance que sont Claude Ratinier & Francis Chérasse (Louis de Funès & Jean Carmet). Un soir après avoir descendu quelques litres de vin, ils sont surpris par les nombreux coups de foudre qui éclairent le ciel répondant comme un écho à leurs … pets ! Un phénomène étrange qui annonce en fait un évènement incroyable puisque Claude va recevoir la visite d’un extraterrestre qu’il surnommera la Denrée (Jacques Villeret). Ce dernier est invité à déguster une succulente soupe aux choux et qui va forger l’amitié naissante avec ce ch’ti paysan.

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    Une fois n’est pas coutume, c’est un classique du cinéma français que je découvre sur le tard. Débarrassé donc de ce sentiment de nostalgie, c’est l’occasion de considérer La soupe aux choux avec un maximum d’objectivité. Evidemment, les personnages sont vraiment attachants avec le duo De Funès / Carmet et parfaitement complété par l’hilarant Jacques Villeret. Il y a même une certaine émotion qui se dégage lors des adieux entre Francine & Claude. Il faut toutefois évoquer un humour assez primaire et surtout un thème musical certes entrainant mais dilué sur 1H30 qui finit par taper sur les nerfs.