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ari folman

  • Le congrès

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    C’est un constat flagrant ; Robin Wright est une actrice en plein déclin et Jeff (Danny Huston) qui est à la tête des studios Miramount Le lui a bien fait comprendre. Sa dernière chance serait d’accepter un contrat où elle accepterait de se faire scanner et dans le même temps de cesser complètement sa carrière de comédienne. Cette nouvelle prouesse technologique va révolutionner le cinéma ; elle permet en effet de recréer à l’écran une actrice plus vraie que nature rendant ainsi Robin Wright éternelle aux yeux des spectateurs. Cette dernière a longtemps hésité à accepter cette proposition et c’est son agent Al (Harvey Keitel) qui a fini de la convaincre mais ne risque-t-elle pas de regretter ce choix ?

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    Après s’être fait remarquer avec Valse avec Bachir, Ari Folman récidive avec Le congrès, réflexion autour de l’industrie du cinéma. Il y a d’abord une première partie assez passionnante où Robin Wright en prend quand même plein la gueule et offre, face à Keitel, une séquence pleine d’émotion puis à partir du moment où l’animation prend place, le vrai voyage commence. A partir de ce moment précis, soit vous partez dans le délire du réalisateur israélien soit vous restez cloué à votre siège en vous demandant si on n’aurait pas oublié de vous donner quelque chose à sniffer avant la séance. Probablement qu’une seconde séance ne serait pas du luxe mais cette première impression est pour le moins déroutante.

     

    Il faut le voir pour : Repérer les acteurs qui font des clins d’œil !

  • Valse avec Bachir

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    C’est à la suite des confidences de son pote d’enfance qu’il a commencé à avoir ses bribes de souvenirs. Quelques années auparavant en 1982, ils furent les soldats de la première guerre du Liban et c’est à Beyrouth qu’ils ont assisté à une vision d’horreur. Des évènements enfouis dans son subconscient mais qui ressurgissent à travers une image qui lui revient sans cesse. Il est étendu en plein milieu de la mer éclairée par une pluie de feux de détresse qui se reflètent sur l’eau. Comment se fait-il qu’il ait pu oublier un drame tel que celui-ci, il va rendre visite à ses anciens camarades pour retrouver sa mémoire.

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    Après l’énorme succès critique de Persépolis, le cinéma d’animation européen continue son évolution et dans le bon sens du terme. Ari Folman signe une œuvre très personnelle, inspirée de sa propre vie confiant son désarroi sur les souvenirs de cette guerre tragique. Valse avec Bachir frappe tout de suite aux yeux par son concept, une animation spécifique où les dessins sont effectués à la suite d’un tournage avec de véritables acteurs (proches notamment de A scanner Darkly). Parce que l’histoire est riche et que la séquence finale vous laissera abasourdi ; voilà un très bon choix pour une future sortie au cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Se parfumer au patchouli.