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Valse avec Bachir

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C’est à la suite des confidences de son pote d’enfance qu’il a commencé à avoir ses bribes de souvenirs. Quelques années auparavant en 1982, ils furent les soldats de la première guerre du Liban et c’est à Beyrouth qu’ils ont assisté à une vision d’horreur. Des évènements enfouis dans son subconscient mais qui ressurgissent à travers une image qui lui revient sans cesse. Il est étendu en plein milieu de la mer éclairée par une pluie de feux de détresse qui se reflètent sur l’eau. Comment se fait-il qu’il ait pu oublier un drame tel que celui-ci, il va rendre visite à ses anciens camarades pour retrouver sa mémoire.

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Après l’énorme succès critique de Persépolis, le cinéma d’animation européen continue son évolution et dans le bon sens du terme. Ari Folman signe une œuvre très personnelle, inspirée de sa propre vie confiant son désarroi sur les souvenirs de cette guerre tragique. Valse avec Bachir frappe tout de suite aux yeux par son concept, une animation spécifique où les dessins sont effectués à la suite d’un tournage avec de véritables acteurs (proches notamment de A scanner Darkly). Parce que l’histoire est riche et que la séquence finale vous laissera abasourdi ; voilà un très bon choix pour une future sortie au cinéma.

 

Il faut le voir pour : Se parfumer au patchouli.

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