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cinéma - Page 181

  • Albert Nobbs

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    Tous les clients de l’Hotel Morrison vous le diront, Albert Nobbs (Glenn Close) est un serveur exemplaire doublé de courtoisie. Ils seraient pourtant bien surpris d’apprendre que cet employé irréprochable est en réalité une femme ! Parce que c’est une époque où il est difficile de trouver un emploi à Dublin, Albert s’était grimé de la sorte pour devenir serveur et l’est resté depuis. Au service de Madame Baker (Pauline Collins) depuis de nombreuses années déjà, il économise consciencieusement tout son argent avec le rêve d’ouvrir un jour sa propre boutique de tabac. Son secret était bien gardé jusqu’à ce qu’il soit forcé de partager son lit avec un certain Hubert Page (Janet McTeer).

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    Albert Nobbs, personnage de roman de George Moore et totalement familier pour la comédienne Glenn Close puisqu’elle l’a incarné pour la première fois il y a 30 ans dans le cadre d’une pièce de théâtre. Plus qu’une nouvelle ligne d’une filmographie déjà prolifique ; c’est donc avant tout un projet hautement plus personnel, un investissement qui se ressent à l’écran. Méconnaissable dans la peau de ce serveur, la performance de Close est grandiose seulement ça reste un film d’époque à la réalisation très austère. En plus de cela l’histoire est on ne peut plus linéaire ce qui finit vite par nous faire décrocher et nous fait progressivement oublier la présence de cette grande artiste !

     

    Il faut le voir pour : Surveiller attentivement vos économies si vous rencontrez une femme …

  • Devil inside

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    Au cours de l’année 1989, Maria Rossi (Suzan Crowley) fut inculpée de 3 meurtres mais elle fut jugée irresponsable de ses actes pour cause de démence. A l’époque des faits, notre pote Isabella (Fernanda Andrade), sa fille, n’était encore qu’une enfant et c’est 20 ans plus tard que son père lui révélera la vérité. Durant cette nuit d’horreur, une séance d’exorcisme était pratiquée chez Maria, un rituel qui lui était destiné. Depuis ces évènements, elle est internée dans un institut spécialisé à Rome et face à cette vérité, Isabella souhaite en savoir davantage sur ce mal qui ronge sa mère. Pour ce voyage, elle est ainsi accompagnée de Michael (Ionut Grama) qui va filmer tout ce qu’il va se passer et ils seront les témoins de choses surnaturelles.

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    Bon ba voilà encore un film d’exorcisme traité façon vrai-faux documentaire avec donc une mise en scène à la caméra DV et quelques plans fixes histoire ne pas trop nous donner la nausée. Ce "Vis ma vie de fille d’exorcisé" n’est pas sans rappeler un film similaire Le dernier exorcisme et on ne peut pas dire que l’originalité se bouscule aux portillons. Comme d’habitude, on retrouve des éléments identiques d’un film à l’autre à savoir des corps disloqués, des démons vraiment pas polis et qui se prennent parfois pour Spider-Man. Devil inside ne propose donc rien qu’on ait déjà eu l’occasion de voir alors le choix semble vite fait !

     

    Il faut le voir pour : Faire une croix sur votre prochain voyage à Rome.


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • La mer à boire

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    Chez les Pierret, la construction navale est un art qui se transmet de génération en génération et notre pote Georges (Daniel Auteuil) en est actuellement le dernier représentant. Depuis la mort de sa femme il y a de cela 8 ans ; il s’est consacré entièrement à son travail hélas malgré la qualité de sa production, la situation économique est difficile. Il éprouve de nombreuses difficultés à obtenir le renouvellement de son crédit bancaire et après de longues tractations, c’est la mort dans l’âme qu’il doit se séparer d’une partie de son personnel. La sauvegarde de son entreprise passe avant tout mais lorsqu’il annonce cette terrible nouvelle, les ouvriers protestent en occupant les ateliers de construction.

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    C’est évidemment un film à forte résonnance sociale et durant sa première heure, La mer à boire est réellement captivant avant, par la suite, de prendre de curieux chemins. Pendant cette première partie, il y a eu une accumulation de tensions résultant de la confrontation entre Georges et ses employés mais aussi du destin funeste de ses potes et puis arrive une romance qui donne un tout autre visage à ce film. Curieux également la façon dont le personnage de Luis est traité, il est l’instigateur du durcissement des négociations puis disparait de façon assez quelconque. On est donc assez dubitatif à l’issue de la séance ressortant avec cette désagréable sensation que Jacques Maillot s’est un peu égaré dans sa dernière partie.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à rompre avec élégance (Ton ironique !).

  • Chronicle

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    Entre une mère gravement malade et un père alcoolique et violent, Andrew (Dane DeHaan) traverse une période difficile. Au lycée ce n’est guère plus glorieux ; sa nouvelle manie de se promener avec son caméscope le rend encore plus bizarre aux yeux de ses camarades. Heureusement son pote d’enfance Matt (Alex Russell) essaie de le sortir un peu de sa coquille et au cours d’une soirée, ils vont faire une incroyable découverte. Accompagné de Steve (Michael B. Jordan), ils tombent sur un étrange trou et la curiosité les pousse à s’y aventurer et plus rien ne sera jamais plus comme avant. Quelques temps après, ils s’aperçoivent en effet qu’ils sont dotés de pouvoirs télékinésiques, un sentiment de puissance enivrante peut-être même trop !

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    Pour un mec comme moi qui a été bercé aux comics, Chronicle semblait être la bonne surprise de 2012. Qui n’a jamais rêvé d’avoir un jour des super-pouvoirs, la première réalisation de Josh Trank s’appuie donc sur ce fantasme tout en une mise en scène à la caméra DV. Sur ce dernier point, il y a quand même un léger ras-le-bol de voir ce style de réalisation décliné à toutes les sauces d’autant plus qu’en l’occurrence, le scénario se suffisait à lui-même. Si le principe apparait plutôt fun, le film ne démarre réellement qu’au moment où l’un des personnages pète les plombs soit un peu plus d’une vingtaine de minutes vraiment intéressantes. Simplement un bon passe-temps.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas trop trainer avec ceux qui saignent souvent du nez !

  • Final Scream

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    Avec sa sœur Angela (Melissa Renee Martin), les relations sont plutôt compliquées et c’est donc pour désamorcer cette énorme tension que Kristin (Erinn Carter) l’a convié à cette soirée. C’est dans cette belle maison qu’elle a récemment acquise qu’a été convié Angela et son petit-ami Charlie (Jamie Gannon) mais également toute une bande de potes d’enfance ; la soirée s’annonce belle. Enfin cela aurait été le cas si l’un d’entre eux n’avait pas été poignardé par un homme masqué. Alors que Charlie commence à perdre les pédales face à ce drame, la vérité se dévoile : tout ceci n’est qu’une supercherie. Kristin voulait simplement organiser un week-end d’horreur, un concept dont elle est convaincue que ça va faire un tabac sauf qu’il y a réellement un tueur parmi eux !

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    Toute ressemblance dans le titre avec une saga signée Wes Craven n’est certainement pas le fruit du hasard. Final Scream n’hésite pas non plus à prendre comme référence des œuvres comme Vendredi 13 pour légitimer son soi-disant statut de film d’horreur. Seulement avec une réalisation aussi pauvre (pénible ces éclairs et le bruit du tonnerre omniprésent) et des comédiens au talent plus que discutable, on ne va pas très loin. Ce n’est pas la pauvreté du scénario qui viendra rattraper le tout et on tient là un parfait candidat pour le navet de l’année ! Un bon choix cependant si vous voulez vous offrir une bonne tranche de rire entre potes après une soirée arrosée mais alors bien arrosée.

  • Dos au mur

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    Notre pote Nick Cassidy (Sam Worthington) s’est réservé une belle chambre à l’hôtel Roosevelt avec une vue imprenable sur New-York. Après un somptueux repas arrosé de champagne, il fait un peu de ménage avant d’enjamber la fenêtre et menace désormais de sauter du 21ème étage de l’immeuble ! En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, les passants s’amassent et les médias arrivent sur les lieux et tous se posent une seule et même question : qui est cet illuminé ? Il y a encore 1 mois, Nick croupissait dans les cellules de Sing Sing mais il a profité de l’enterrement de son père pour s’évader. Cet ancien flic a été arrêté pour avoir volé un diamant estimé à 40 millions de dollars à David Englander (Ed Harris) or la vérité n’est pas celle qui parait être.

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    Il suffira de 5 petites minutes pour accrocher le spectateur, le temps pour notre pote Sam Worthington de prendre l’air au bord de sa fenêtre et de jouer les funambules pendant plus d’une heure. Ça fait un peu penser à Phone game dans le principe mais rassurez-vous, une autre histoire se développe parallèlement permettant ainsi de dévoiler au fur et à mesure un scénario efficace quoi que un peu tiré par les cheveux. Qu’importe, il y a assez d’action et de rebondissements pour ne pas s’ennuyer et si Dos au mur ne casse pas des briques (désolé, il fallait que ça sorte), il a ce qu’il faut pour nous assurer un bon divertissement.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’encourager les gens à sauter des immeubles !

  • On ne choisit pas sa famille

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    01.jpgNon mais lâchez-moi ! C’est une erreur, it’s a méprise ; I’m french voyons appelez l’ambassade !! Bon, je vais tout vous raconter ; je m’appelle César Borgnoli (Christian Clavier) et je suis importateur exclusif de véhicules Lancia dans le garage de papa.

    Si je suis en Thaïlande aujourd’hui c’est à cause de ma sœur Alexandra (Hélèna Noguerra) qui m’a demandé de lui rendre un service. Elle voulait que je me fasse passer pour le mari de sa compagne Kim (Muriel Robin) afin de les aider à adopter cette petit chinoise Maily (Maily Florentin Dao) … oui thaïlandaise si vous voulez.

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    Toujours est-il que je me retrouve maintenant en prison après avoir soi-disant agressé un handicapé et puis il y a le gros-là qui n’arrête pas de me chercher alors s’il vous plait faites quelque chose, libérez-moi !

     

     

    En savoir plus sur On ne choisit pas sa famille ?

  • La dame de fer

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    Elle est née Margaret Roberts (Alexandra Roach / Meryl Streep) mais c’est sous le nom de Margaret Thatcher que le monde entier va apprendre à la connaitre. Fille d’épicier, ses convictions politiques ont très vite été forgées par les discours du Parti Conservateur et la volonté d’aider son pays va la conduire inexorablement sur le devant de la scène. Les débuts sont difficiles car si ses idées sont respectées, le seul fait qu’elle soit une femme apparait comme un frein pour sa carrière et ce n’est qu’avec le soutien de son mari Denis (Harry Lloyd / Jim Broadbent) qu’elle va révolutionner le paysage politique. En 1979, elle est élue Premier Ministre d’Angleterre, elle devient ainsi la première femme à occuper ces fonctions ce qui lui vaudra aussi bien louanges que critiques acerbes.

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    C’est le rôle d’une grande carrière, celui qui aura valu à Meryl Streep de rafler l’Oscar de la meilleure actrice en 2012. Surnommée La dame de fer, le passage de Margaret Thatcher à la tête du gouvernement anglais entre 1979 & 1990 aura laissé des traces. On aurait d’ailleurs mieux apprécié que ce biopic s’attarde davantage sur cette période charnière que de nous infliger ce va et vient perpétuel avec une femme victime des maux de la vieillesse. Que ce soit la Guerre des Malouines, le mouvement de grève des mineurs britanniques ou l’attentat du Grand Hôtel de Brighton ; ces évènements cruciaux sont à peine survolé. C’est donc un portrait en demi-teinte qui s’offre à nous, la superbe prestation de l’actrice réussit à peine à masquer un film qui sonne creux.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller de près le prix du lait !

  • La vie d’une autre

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    Notre pote Marie (Juliette Binoche) était chez les Speranski dans la perspective de décrocher un job et c’est là qu’elle a aperçu pour la première fois Paul (Mathieu Kassovitz). C’est ensuite sur la plage qu’elle a eu la joie de le revoir, les prémices d’une soirée magique et surprenante. En effet, lorsqu’elle se réveille, Marie se retrouve propulsée dans un appartement avec vue sur la Tour Eiffel et mère d’un petit Adam (Yvi Dachary-Le Beon). Elle est désormais en 2011 soit un saut de 15 ans depuis cette nuit passée avec Paul qui est devenu depuis son mari mais leur relation a quelque chose d’étrange. A la veille de ses 41 ans, elle se découvre une vie où elle est devenue une toute autre personne, quelqu’un qu’elle a du mal à reconnaitre.

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    Adaptation du roman de Frédérique Deghelt, c’est le genre de scénario que les américains raffoleraient pour nous en proposer une banale comédie. Pour son premier long-métrage, Sylvie Testud a en partie réussit à contourner ce piège facile en évitant de surjouer le coté burlesque de la situation et en conservant ce coté dramatique qui vient équilibrer l’ensemble. C’est un bonheur de voir évoluer cette Juliette Binoche rayonnante et spontanée malgré tout cela ne suffit pas nous emballer complètement à cause notamment d’un dénouement attendu. Pas forcément la sortie cinéma du mois mais on passe vraiment un bon moment devant La vie d’une autre.

     

    Il faut le voir pour : Préparer des tartines grillées pour vos enfants.

  • Il était une fois, une fois

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    C’est avec plein d’espoir que Willy Vanderbrook (François-Xavier Demaison) débarque en France ; il a en effet rendez-vous pour un important rendez-vous qui pourrait lui ouvrir les portes de la conciergerie du prestigieux hôtel Westin Paris Vendôme. Malgré un CV impeccable, sa candidature n’est pas prise au sérieuse en raison de ses origines belges et cela il a bien du mal à l’accepter. Histoire de régler les comptes, il décide avec ses potes d’enfance Serge & Frank (Charlie Dupont & Jean-Luc Couchard) de retourner à l’établissement en se faisant passer cette fois pour un membre de la famille royale belge. Un subterfuge qui trompe tout le monde et même Jessica (Anne Marivin) mais lorsqu’elle découvre la vérité, elle s’en sert comme moyen de pression pour commettre un casse mémorable.

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    Nos voisins belges sont de nouveau à l’honneur et c’est bien évidemment à travers une comédie qu’ils viennent défendre leurs couleurs. Si on connait déjà bien Jean-Luc Couchard, on découvre un peu plus Charlie Dupont entourant le duo Marivin / Demaison dans un film où les blagues fusent avec quelques répliques bien senties. On notera également une succulente apparition en guest-star de Stéphane Bern, le spécialiste ès de la royauté. Au final, Il était une fois, une fois est une comédie tout ce qu’il y a de plus sympathique où l’ on retrouve un petit échantillon d'idées reçues pour mieux les tourner en dérision et qui saura vous faire passer un bon moment et vous donner la frite.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à reconnaitre les différents accents belges !