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Film - Page 191

  • 3 zéros

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    Tibor Kovacs & Manu (Lorànt Deutsch & Samuel Le Bihan) se sont connus en prison et sont rapidement devenus des potes d’enfance. Tibor s’est retrouvé derrière les barreaux en raison de mauvaises fréquentations mais possède un vrai talent pour le football. Manu l’a bien compris et à leur sortie de prison, il va faire des pieds et des mains pour lui décrocher un contrat en or et c’est ainsi qu’il fait la connaissance d’Alain Colonna (Gérard Lanvin), célèbre agent basé désormais au Brésil. Ce dernier fait débuter Tibor dans un petit club de banlieue mais pour Manu, c’est du temps perdu, ce qu’il faut à son poulain c’est de la magie soit le PSG ! Hélas, tous deux vont vite apprendre que le monde footballistique est devenu un business où chacun cherche avant tout à tirer son profit personnel.

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    Tout d’abord précisons qu’il s’agit là d’une comédie signée Fabien Onteniente ce qui en fera fuir plus d’un ! Personnellement je maintiens haut et fort que son cinéma me fait rire et chose plus rare, ses films se laissent revoir non sans plaisir mais voici qu’arrive l’exception qui confirme la règle : 3 zéros. Difficile de ne pas voir combien cette comédie a pris un sacré coup de vieux décrivant le milieu du ballon rond comme un univers étincelant de paillettes (ce qui n’a pas cessé avec le poids des années). Le réalisateur a d’ailleurs convié de nombreuses vedettes comme Ronaldinho, Raï, Luis Fernandez ou encore Rolland Courbis pour quelques clins d’œil qui n’intéresseront que les footeux comme ce film très léger.

  • Hollywoo

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    Champagne ! Alors que le série télévisée L.A. Couples entame sa 3ème saison et connait un succès grandissant partout dans le monde, notre pote Jeanne (Florence Foresti) qui est la doubleuse de l’actrice Jennifer Marshall (Nikki Deloach) a vu son cachet tripler. Pour célébrer ça, elle s’est d’abord offerte une belle décapotable bon une Smart mais décapotable quand même ! Elle va cependant vite déchanter quand elle entend à la radio que Jennifer a décidé de quitter la série en raison d’une dépression. Parce qu’elle n’a pas l’intention de passer le reste de sa vie à courir les castings ; Jeanne décide de prendre un avion pour Los Angeles et essayer de convaincre l’actrice américaine de revenir sur sa décision.

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    Ce n’est certainement pas exagéré de dire qu’il s’agit là de la réunion de 2 des comiques les plus populaires pour le public français ce qui devrait contribuer au succès d’Hollywoo. Une idée originale sert de point de départ à cette divertissante comédie tout d’abord avec un one-woman show de Florence Foresti avec l’assistance remarquée de Muriel Robin et dans une moindre mesure de la mère pondeuse Sophie Mounicot. Par la suite, c’est la rencontre avec Jamel Debbouze qui étrangement n’arrive pas à donner plus de dynamisme au film de Frédéric Berthe & Pascal Serieis ; on est davantage charmé par le duo Foresti / Loach qui fait preuve de plus de complicité. Pas de grosses crises de rires en perspective mais simplement un bon amusement.

     

    Il faut le voir pour : Penser à mettre du Diam’s sur votre lecteur de MP3 si vous allez aux Etats-Unis !


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • Rhum express

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    Romancier en quête de succès, notre pote Paul Kemp (Johnny Depp) doit pour le moment se contenter d’une carrière de journaliste. C’est ainsi qu’il atterrit à Porto Rico au sein du quotidien le San Juan Star, un job qui le fera vivre à défaut de lui apporter la gloire. Très vite, il se lie d’amitié avec Sanderson (Aaron Eckhart) même s’il a la désagréable surprise d’apprendre que la belle Chenault (Amber Heard), qu’il avait croisée plus tôt, est sa compagne. Cet homme d’affaires va alors lui proposer de participer à un énorme projet financier ; la construction d’un hôtel au cœur d’une ile paradisiaque.

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    Comme le titre du film semble l’indiquer, je me demande maintenant s’il ne faut pas en effet descendre quelques verres de rhum pour apprécier ce film de Bruce Robinson. Basé sur l’histoire vraie du journaliste Paul Kemp, Rhum express s’intéresse donc à la naissance d’une carrière plutôt atypique en plein cœur de Porto Rico. L’abus d’alcool étant dangereux pour la santé, il semble que ce soit aussi le cas avec ce film réalisé un peu trop expressément avec un Johnny Depp qui devient pour le coup légèrement saoulant. De ce film on se contentera donc des paysages et d’apprécier la belle Amber Heard ce qui est au final plus que léger !

     

    Il faut le voir pour : Attendre un peu avant d’arrêter de boire.

  • Americano

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    La nouvelle a été un véritable choc pour notre pote Martin (Mathieu Demy). Les premières lueurs de la journée faisaient à peine leur apparition lorsqu’un coup de téléphone lui a appris la mort de sa mère, une femme qu’il a peu connu puisque son père (Jean-Pierre Mocky) l’avait arraché à elle pour venir s’installer en France. C’est à lui que revient la charge de se rendre aux États-Unis pour s’occuper de l’appartement où elle a vécu et de toutes les autres formalités. C’est à cette occasion qu’il entend parler de Lola (Salma Hayek), une voisine avec qui il jouait étant enfant et qui est restée semble t-il très proche de sa mère comme en témoigne une lettre destinée justement à cette femme. Il apprend que celle-ci a été forcée de retourner vivre au Mexique et sur un coup de tête, il décide de partir à sa recherche.

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    C’est l’histoire d’un mec qui se rend compte qu’il a manqué d’amour maternel et ne supporte pas de voir l’appartement de sa mère disparue passer sous son nez alors il va demander des comptes ! Résumé très simplifié du premier film de Mathieu Demy, mais ça ne va guère plus loin tellement le spectateur se sent délaissé par ce qui est proposé. Un voyage au Mexique à bord d’une Mustang chapardé à Géraldine Chaplin et une rencontre avec une très charmante Salma Hayek ne suffiront malheureusement pas à sauver les meubles. Americano c’est donc un road-trip qui tourne très court à cause de son manque de rythme et d’une histoire qui n’a que peu de chances de passionner les foules.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’on ne peut pas garer une Mustang n’importe où et surtout à Tijuana !

  • The lady

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    1988. Aung San Suu Kyi (Michelle Yeoh) vit en Angleterre dans la ville d’Oxford avec son mari Michael (David Thewlis) et est mère de 2 enfants ; Kim & Alexander (Jonathan Raggett & Jonathan Woodhouse). Un appel téléphonique lui apprend une mauvaise nouvelle : sa mère est gravement malade et c’est tout naturellement qu’elle décide d’aller à son chevet en Birmanie. Le retour dans son pays natal est brutal, un climat de répression règne sous l’impulsion du Général Ne Win (Htun Lin) qui n’hésite pas à faire couler le sang pour imposer sa loi. L’arrivée d’Aung San Suu Kyi n’est pas passé inaperçu car elle est la fille du célèbre Général Aung San assassiné lors du coup d’Etat de 1962 et un homme particulièrement apprécié du peuple. Beaucoup espère désormais qu’elle va reprendre ce prestigieux flambeau et mener le pays vers la démocratie.

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    Le nom d’Aung San Suu Kyi ne vous est certainement pas inconnu mais tout le monde ne connait pas son extraordinaire histoire. C’est notre Luc Besson national qui se charge donc de ce biopic ambitieux en mettant en scène une Michelle Yeoh totalement imprégnée de son rôle. Si The lady nous permet de connaitre davantage les sacrifices qu’a du supporter cette femme exceptionnelle et Prix Nobel de la paix en 1991, le film n’est pas exempt de tous reproches. On relèvera une dernière partie assez amorphe et un portrait un peu trop réducteur pour réellement rendre hommage à cette courageuse et grande dame. Il ne faut certainement pas s’attendre à un chef d’œuvre et on peut même dire que c’est l’aura d’Aung San Suu Kyi qui porte le film.

     

    Il faut le voir pour : Faire écouter plus de musique aux soldats !

  • 58 minutes pour vivre (Die Hard 2)

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    Il n’a vraiment pas de chance notre pote John McClane (Bruce Willis). Venu récupérer safemme Holly (Bonnie Bedelia) à l’aéroport de Dulles à Washington, sa voiture est embarquée et va atterrir à la fourrière, c’est sa belle-mère qui va faire la tête mais bientôt ce sera le cadet de ses soucis ! Alors qu’il attend l’atterrissage de l’avion de sa femme, il repère 2 hommes au comportement très suspicieux et ce lieutenant de police ne sait pas encore dans quoi il s’embarque. En effet, dans ce même aéroport, on attend d’un instant à l’autre l’arrivée du Général Esperanza (Franco Nero), un trafiquant de renom récemment capturé par les américains. Un commando conduit par le Colonel Stuart (William Sadler) a ainsi pour mission de le faire évader et pour cela ils vont tout simplement prendre le contrôle des lieux

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    Avant Jack Bauer, il y avait John McClane, le flic le plus poisseux au monde et qui se retrouve de nouveau embringué dans une attaque terroriste. Le Nakatomi Plaza laisse maintenant place à un aéroport de Washington et en termes d’action ça explose littéralement l’écran. Que ce soit la scène finale ou le guet-apens (où l’on peut reconnaitre le Terminator Robert Patrick), on ne s’ennuie pas une seconde ! Evidemment, si on veut être tatillon, on pointera du doigt un scénario simpliste et un peu trop semblable à Piège de cristal mais c’est un réel plaisir que de retrouver ce personnage culte avec ce film qui ne manque pas de percussions ! Si vous êtes fans de cinéma d’action alors 58 minutes pour vivre (Die Hard 2) est un film tout simplement indispensable.

     

    La scène à ne pas louper : Le crash du Windsor


    En savoir plus sur Piège de cristal (Die Hard) ?

    En savoir plus sur Une journée en enfer (Die Hard 3) ?

    En savoir plus sur Die Hard 4 - Retour en enfer ?

    En savoir plus sur Die Hard : Belle journée pour mourir ?


  • Les lyonnais

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    La fête battait son plein chez Momon (Dimitri Storonge / Gérard Lanvin) mais une mauvaise nouvelle a fait retomber l’ambiance ; il vient en effet d’apprendre que son pote d’enfance Serge (Olivier Chantreau / Tchéky Karyo) vient de se faire serrer par les flics après 13 ans de cavale. Ce duo, la justice le connait bien car au début des années 1970, ils ont commis toute une série de braquages et on leur avait donné le surnom des Lyonnais. Si aujourd’hui ils semblent s’être rangés, l’inspecteur Brauner (Patrick Catalifo) sait parfaitement qu’un truand n’enterre jamais complètement son passé et il va en avoir le cœur net. Une évasion musclée est organisée pour libérer Serge mais l’opération a mal tourné et a fait 1 victime ; une policière mère de 2 enfants.

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    Non content de s’inspirer du livre d’Edmond Vidal, ancien criminel Les lyonnais a récemment fait l’actualité avec l’affaire impliquant Michel Neyret qui a fait le bonheur des médias. Pour en revenir strictement au film, Olivier Marchal est égal à lui-même et nous propose un nouveau policier parfaitement maitrisé en nous procurant une bonne dose d’action et de suspense. Bonne pioche également avec la doublette Gérard Lanvin / Tchéky Karyo même si on aurait aimé de voir davantage ce dernier. Sans atteindre l’excellence d’un 36, quai des orfèvres ; on en appréciera pas moins ce bon petit polar.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais plus voler des cerises, ça vaut 1 an de prison !

  • Le chat potté

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    Il a de nombreux surnoms mais sa légende n’en retiendra qu’un : le Chat potté ! C’est en dégustant un verre de lait dans un bar qu’il a entendu parler des haricots magiques ; une quête à laquelle il a déjà consacré de nombreuses années mais cette fois, il est tout proche du butin. Ce sont les malfaisants Jack & Jill qui les possèdent et le chat part immédiatement à leur recherche mais à l’arrivée, il n’est pas seul sur ce coup ! Un autre chat affublé d’un masque semble également intéressé et ce n’est que plus tard qu’il découvrira qu’il s’agit d’une femme du nom de Kitty Pattes de velours et qui est de plus associé à Humpty, l’ancien pote d’enfance du Chat potté.

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    C’était un des personnages les plus appréciés de la saga Shrek avec son regard auquel nul ne peut résister (une scène réutilisée à l’excès), il était naturel que Le chat potté ait droit à son Spin-off. D’ailleurs, il est assez décevant de ne pas voir l’ogre vert pointer le bout de son nez en guest-star mais on se contentera largement de ce distrayant film d’animation. C’est donc l’occasion pour nous de découvrir les origines de ce chat extraordinaire contrairement à l’histoire qui manque de surprises malgré un voyage dans les nuages qui ne nous mènera pas au 7ème ciel. Une bonne récréation qui sans être merveilleux fera le bonheur des grands comme des petits et c’est toujours chat de fait !



    Il faut le voir pour : Ne plus jamais manger les œufs de la même manière !

  • Bimboland

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    C’était une découverte majeure dans l’histoire de l’ethnologie. Notre pote Cécile (Judith Godrèche) pensait avoir fait la rencontre du dernier peuple d’indigènes encore présent sur notre planète il y a quelque mois. Et puis ce fut le coup de massue lorsqu’à son retour cette peuplade avait succombé aux sirènes de la civilisation massacrant progressivement leur foret en se désaltérant de soda. Elle a perdu tout crédit auprès de ses confrères et les choses ne s’arrangent pas lorsqu’elle apprend que le professeur Laurent Gaspard (Gérard Depardieu) est désormais son maitre de thèse, lui qui lui refuse tous les sujets qu’elle lui propose.

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    Il suffit de se fier au titre de ce film pour savoir ce qui nous attend et ceci n’est évidemment pas pour jouer en la faveur de Bimboland. Cette prétendue comédie est aussi insupportable que l’accent tellement surjoué par Aure Atika qui n’aura jamais autant brillé par son inutilité. Le casting était pourtant résolument orienté pour nous offrir de bons moments avec notamment Judith Godrèche, Dany Boon et même le grand Gérard Depardieu. Malheureusement, il ne suffit pas d’avoir une belle liste de comédiens pour nous faire rire et Ariel Zeitoun devra se résoudre à trainer ce film comme l’une de ses plus belles casseroles !

  • Or noir

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    Les vastes étendues d’Arabie ont longtemps été source de conflits et c’est cette même raison qui a opposé Nessib (Antonio Banderas), sultan d’Hobeika & Amar (Mark Strong), souverain de Salmaah. Ce dernier a du se résoudre à reconnaitre sa défaite et il a payé un lourd tribut en confiant ses 2 fils Saleeh & Auda (Akin Gazi & Tahar Rahim) à son ennemi. Cet accord passé il y a 15 ans stipulait également que les terres de ce qu’on appelle le Corridor jaune resteraient libres. Aujourd’hui, les choses ont changé car Nessib a reçu la visite d’une compagnie pétrolière américaine qui lui révèle toutes les richesses qui se cachent dans les sols et plus spécialement au cœur du corridor. Alors que l’opulence envahit Hobeika, son sultan craint la réaction des arabes conservateurs et va alors utiliser Auda à ses fins.

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    Jean-Jacques Annaud avait laissé d’assez mauvais souvenirs aux spectateurs avec son dernier film ; Sa majesté Minor aussi son retour était plutôt attendu de pied ferme. Or noir nous fait voyager en Arabie, à une époque où le pétrole n’avait pas encore imposé sa loi. Il est bien difficile de ne pas être époustouflé devant le cadre magnifique de l’histoire ; les paysages et les décors sont somptueux au point que le film est plutôt contemplatif (parfois même trop) dans un premier temps. Ça s’améliore par la suite avec 2 excellentes scènes que sont le combat avec les blindés et l’assaut final par la suite les talents conjugués de Tahar Rahim, Mark Strong & Antonio Banderas font le reste, dommage que Freida Pinto joue les potiches.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais sous-estimer un bibliothécaire !