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eriq ebouaney

  • Le crocodile du Botswanga

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    Leslie Conda (Ibrahim Koma) est le nouvel espoir du football et notre pote Didier (Fabrice Eboué) peut remercier le ciel d’être son agent. Tous deux se rendent au Botswanga, pays d’origine du footballeur qui souhaite notamment disperser les cendres de sa mère disparue. Ils sont accueillis en grande pompe par le Président Bobo (Thomas Ngijol), un chef d’état aux méthodes quelque peu dictatoriales. Celui-ci s’est d’ailleurs mis en tête de créer une équipe nationale de football ; les Crocodiles du Botswanga et il compte bien entendu sur l’enfant du pays pour les mener à la victoire. Après avoir offert une jolie mallette d’1 million d’euros, il charge Didier de convaincre son joueur mais c’est loin d’être gagné !

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    Notre pote Fabrice Eboué est de retour à la réalisation et il en signe également le scénario. Le crocodile du Botswanga nous confronte à un dictateur plutôt original incarné par son inséparable compère Thomas Ngijol. A l’image de Case départ, cette comédie est loin de faire dans le raffiné bien au contraire ; il ne fait que puiser dans les habituels clichés pour nous faire rire. Un humour qui une fois encore ne plaira pas à tout le monde mais lorsqu’on l’apprécie difficile de s’empêcher de se marrer. On peut juste déplorer un certain manque de surprises ; les anciens du Jamel Comedy Club ne prennent malheureusement pas beaucoup de risques mais l’essentiel reste qu’on s’amuse plutôt bien.

     

    Il faut le voir pour : Demander à ce qu’on crée un Ministère des cabinets en France !

  • Aya de Yopougon

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    Yopougon ou comme disent certains Yop-city est un quartier populaire d’Abidjan et c’est là que vivent Aya et ses potes d’enfance Bintou & Adjoua. Si Aya est une jeune femme plutôt sérieuse et qui rêve un jour de devenir médecin, ce n’est pas le cas de ses amies qui ne sont jamais les dernières pour s’amuser. Bintou a Moussa à ses pieds mais préfère chercher un meilleur parti comme Mamadou ou encore le parisien Basile. Elle va pourtant tomber de haut lorsqu’elle apprendra que Moussa est en fait le fils unique de M. Bonaventure Sissoko, un homme qui a construit sa fortune grâce à la bière. Elle va alors essayer de le reconquérir mais entretemps Moussa est destiné à se marier car il a enceinté une autre femme et pas n’importe qui !

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    Bande-dessinée de Marguerite Abouet & Clément Oubrerie et éditée par Gallimard, Aya de Yopougon vous réserve un sacré voyage pour la Cote d’Ivoire des années 1970. Ce n’est pas techniquement qu’on sera séduit par ce film d’animation même si dessin et animation sont de bonne facture mais c’est d’abord la galerie de personnages extravagants qui nous charme. Avec leurs tics de langage ou leurs expressions parfois farfelues, difficile de ne pas se marrer et la bonne humeur ne vous quittera plus ! En plus de ça, le scénario est constitué de différentes histoires qui rendent le récit très vivant, bref voilà une très belle découverte qui nous offre une toute autre image de l’Afrique.

     

    Il faut le voir pour : Refaire votre garde-robe chez Tati !

  • Or noir

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    Les vastes étendues d’Arabie ont longtemps été source de conflits et c’est cette même raison qui a opposé Nessib (Antonio Banderas), sultan d’Hobeika & Amar (Mark Strong), souverain de Salmaah. Ce dernier a du se résoudre à reconnaitre sa défaite et il a payé un lourd tribut en confiant ses 2 fils Saleeh & Auda (Akin Gazi & Tahar Rahim) à son ennemi. Cet accord passé il y a 15 ans stipulait également que les terres de ce qu’on appelle le Corridor jaune resteraient libres. Aujourd’hui, les choses ont changé car Nessib a reçu la visite d’une compagnie pétrolière américaine qui lui révèle toutes les richesses qui se cachent dans les sols et plus spécialement au cœur du corridor. Alors que l’opulence envahit Hobeika, son sultan craint la réaction des arabes conservateurs et va alors utiliser Auda à ses fins.

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    Jean-Jacques Annaud avait laissé d’assez mauvais souvenirs aux spectateurs avec son dernier film ; Sa majesté Minor aussi son retour était plutôt attendu de pied ferme. Or noir nous fait voyager en Arabie, à une époque où le pétrole n’avait pas encore imposé sa loi. Il est bien difficile de ne pas être époustouflé devant le cadre magnifique de l’histoire ; les paysages et les décors sont somptueux au point que le film est plutôt contemplatif (parfois même trop) dans un premier temps. Ça s’améliore par la suite avec 2 excellentes scènes que sont le combat avec les blindés et l’assaut final par la suite les talents conjugués de Tahar Rahim, Mark Strong & Antonio Banderas font le reste, dommage que Freida Pinto joue les potiches.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais sous-estimer un bibliothécaire !

  • Case départ

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    Nos potes Joël & Régis (Thomas Ngijol & Fabrice Eboué) n’ont que peu de choses en commun ; le premier galère après avoir passé 3 mois en prison tandis que le second est un conseiller municipal prêt à tout pour se faire bien voir. Le seul lien qui les unit leur vient de leur père qui n’a jamais été très présent pour eux et dont les jours sont comptés. C’est en se rendant aux Antilles que leurs chemins se croisent et à cette occasion, ils se voient léguer une chose incroyable : l’acte d’affranchissement qui a libéré leurs ancêtres. Un héritage qui semble laisser de glace nos 2 compères qui détruisent le document ce qui a le don d’énerver leur vieille tante (Isabel del Carmen Solar Montalvo) qui leur jette alors un sort. Lorsqu’ils reprennent connaissance, ils se retrouvent en 1790, époque où les noirs sont encore considérés comme des esclaves.

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    Rendus célèbres grâce à leurs apparitions dans le Jamel Comedy Club, le duo Thomas Ngijol & Fabrice Eboué se lancent maintenant dans le cinéma avec évidemment une comédie à la clé. A noter que les 2 comédiens ne se sont pas juste contentés de faire les clowns devant la caméra mais ils se sont également impliqués dans l’écriture du scénario et dans la réalisation. Si leur humour ne vous a jamais séduit, il risque d’en être de même ici d’autant plus qu’ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère lorsqu’il s’agit de déballer leur lot de préjugés. L’objectif étant bien sur de sensibiliser les spectateurs sur le thème du racisme tout en ne perdant pas de vue qu’on est là pour se marrer. Résultat final réussi et donc Case départ est le film idéal pour se changer les idées.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus voir votre mamie de la même façon !

  • La horde

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    Une troupe de flics s'est engouffré dans la tour d'une cité pour venger la mort d'un des leurs seulement les choses ne se passent pas comme ils l'avaient prévu. Alors qu'ils s'apprêtaient à prendre par surprise Adewale (Eriq Ebouaney) et ses sbires, ce sont ces derniers qui les neutralisent faisant un véritable carnage. Il ne reste que 3 survivants parmi lesquels se trouve Ouessem (Jean-Pierre Martins) mais ils savent très bien que ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils soient exécutés. Cependant, un évènement inattendu change la donne ; des zombies apparaissent soudainement dans l'immeuble et tous vont devoir unir leurs forces pour survivre.

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    Il suffit de jeter un œil à la biographie de Yannick Dahan & Benjamin Rocher (le premier fut journaliste ciné tandis que le second a fondé sa boite de production) pour deviner que La horde est un film qui a lentement mijoté dans leurs têtes. Cet hommage voulu aux films de zombies aurait pu être intéressant si on n'était pas tombé dans certains écueils. Laissons de coté le scénario qui n'est qu'accessoire mais il est beaucoup plus difficile de supporter des personnages caricaturaux et surtout l'arrivée de ce personnage grotesque qu'est René, l'ancien soldat bourru du vietnam. A certains moments on se demande même s'il ne s'agit pas là plutôt d'une parodie qu'un véritable film de zombies. Pas besoin de s'y attarder davantage !

     

    Il faut le voir pour : Se méfier de votre gardien d'immeubles, il doit cacher tout un arsenal dans sa loge.