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jean-jacques annaud

  • Le dernier loup

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    L'an 2 de la Révolution culturelle chinoise. De nombreux étudiants sont envoyés dans les campagnes pour renforcer l'alphabétisation des paysans. C'est ainsi que Chen Zen (Feng Shaofeng) et son pote Yang Ke (Shawn Dou) sont envoyés dans les steppes mongoliennes où ils resteront durant 2 ans au sein d'un petit village de bergers. Ils apprennent vite que la menace principale dans cet endroit ce sont les loups et ces derniers se montrent de plus en plus hostiles. Au même moment, les bergers reçoivent l'ordre d'exterminer les bébés loups mais cela risque non seulement de perturber l'équilibre naturel et de provoquer un peu plus leur agressivité. C'est dans ce contexte particulier que Chen Zen va adopter un bébé loup qu'il va devoir caché.

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    Comment voulez-vous ne pas craquer devant un bébé loup !! Revenons un peu sur ce film qui signe le retour de notre cher Jean-Jacques Annaud, amoureux inconditionnel de la Nature et des animaux. Le dernier loup propose une aventure extraordinaire en plein cœur des steppes mongoliennes et nos yeux s'émerveillent devant la beauté des paysages et la splendeur de certaines images ; on retiendra notamment cette magnifique scène de nuit avec l'attaque des loups. Inspiré par les écrits de Jiang Rong, on découvre une histoire qui s'appuie sur un socle pour le moins classique dans son déroulement mais qui réussit sans mal à nous emporter. Un joli film qui vous fera voyager pendant 1H55.

     

    Il faut le voir pour : Adopter un louveteau !

  • Or noir

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    Les vastes étendues d’Arabie ont longtemps été source de conflits et c’est cette même raison qui a opposé Nessib (Antonio Banderas), sultan d’Hobeika & Amar (Mark Strong), souverain de Salmaah. Ce dernier a du se résoudre à reconnaitre sa défaite et il a payé un lourd tribut en confiant ses 2 fils Saleeh & Auda (Akin Gazi & Tahar Rahim) à son ennemi. Cet accord passé il y a 15 ans stipulait également que les terres de ce qu’on appelle le Corridor jaune resteraient libres. Aujourd’hui, les choses ont changé car Nessib a reçu la visite d’une compagnie pétrolière américaine qui lui révèle toutes les richesses qui se cachent dans les sols et plus spécialement au cœur du corridor. Alors que l’opulence envahit Hobeika, son sultan craint la réaction des arabes conservateurs et va alors utiliser Auda à ses fins.

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    Jean-Jacques Annaud avait laissé d’assez mauvais souvenirs aux spectateurs avec son dernier film ; Sa majesté Minor aussi son retour était plutôt attendu de pied ferme. Or noir nous fait voyager en Arabie, à une époque où le pétrole n’avait pas encore imposé sa loi. Il est bien difficile de ne pas être époustouflé devant le cadre magnifique de l’histoire ; les paysages et les décors sont somptueux au point que le film est plutôt contemplatif (parfois même trop) dans un premier temps. Ça s’améliore par la suite avec 2 excellentes scènes que sont le combat avec les blindés et l’assaut final par la suite les talents conjugués de Tahar Rahim, Mark Strong & Antonio Banderas font le reste, dommage que Freida Pinto joue les potiches.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais sous-estimer un bibliothécaire !