Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

françois levantal

  • Les Kaïra

    star 03.jpg

    2167860595.68.jpg

    Après avoir bouffé leurs grecs, Mousten & Abdelkrim (Franck Gastambide & Medi Sadoun) sont allés faire un tour du coté de leur pote d’enfance Momo (Jib Pocthier) histoire de passer le temps. Et puis en feuilletant quelques magazines, ils tombent sur une annonce pour un boulot de rêve : devenir acteurs porno ! Ils se retrouvent ainsi devant Un producteur (François Damiens) qui est prêt à leur donner une chance s’ils lui rapportent une bande démo. Nos Kaïra doivent donc réaliser une vidéo de leurs plus belles prouesses mais encore faut-il pour cela trouver des femmes. Avec la caisse d’Abdelkrim, ils se rendent donc à Paris mais leurs plans risquent vite de partir en c……. !

    01.jpg

    Salut bande de bâtards ! Après avoir détourné le téléshopping via leur websérie, Les Kaïra reviennent en force au cinéma donnant l’opportunité à Frank Gastambide de réaliser son premier long-métrage. On retrouve ainsi le trio de personnages propulsés en pleine recherche d’un emploi très particulier, un parcours qu’il faut savoir évidemment au second degré. Si les rires s’enchainent dans un premier temps, la comédie a un peu de mal à se renouveler heureusement il y a quelques éclairs avec les irrésistibles imitations de Medi Sadoun et son coming-out. Bien pêchu et rythmé par de sympathiques caméos, si vous avez adhéré à Kaïra-shopping vous ne serez pas déçu par cette comédie.

     

    Il faut le voir pour : Adopter un ours !

  • Les lyonnais

    aff.jpg

    La fête battait son plein chez Momon (Dimitri Storonge / Gérard Lanvin) mais une mauvaise nouvelle a fait retomber l’ambiance ; il vient en effet d’apprendre que son pote d’enfance Serge (Olivier Chantreau / Tchéky Karyo) vient de se faire serrer par les flics après 13 ans de cavale. Ce duo, la justice le connait bien car au début des années 1970, ils ont commis toute une série de braquages et on leur avait donné le surnom des Lyonnais. Si aujourd’hui ils semblent s’être rangés, l’inspecteur Brauner (Patrick Catalifo) sait parfaitement qu’un truand n’enterre jamais complètement son passé et il va en avoir le cœur net. Une évasion musclée est organisée pour libérer Serge mais l’opération a mal tourné et a fait 1 victime ; une policière mère de 2 enfants.

    01.jpg

    Non content de s’inspirer du livre d’Edmond Vidal, ancien criminel Les lyonnais a récemment fait l’actualité avec l’affaire impliquant Michel Neyret qui a fait le bonheur des médias. Pour en revenir strictement au film, Olivier Marchal est égal à lui-même et nous propose un nouveau policier parfaitement maitrisé en nous procurant une bonne dose d’action et de suspense. Bonne pioche également avec la doublette Gérard Lanvin / Tchéky Karyo même si on aurait aimé de voir davantage ce dernier. Sans atteindre l’excellence d’un 36, quai des orfèvres ; on en appréciera pas moins ce bon petit polar.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais plus voler des cerises, ça vaut 1 an de prison !

  • Hubert - La Haine

    a.jpg

    Hubert : C'est l'histoire d'une société qui tombe et qui au fur et à mesure de sa chute se répète sans cesse pour se rassurer jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien. L'important c'est pas la chute. C'est l'atterrissage.



    En savoir plus sur La Haine ?

  • La haine

    aff.jpg

    La Cité des muguets est en pleine effervescence depuis l’accident. Arrêté par la police, Abdel (Abdel Ahmed Ghili) a été victime d’une bavure et se trouve actuellement plongé dans un profond coma. La tension entre les jeunes et les policiers n’a donc jamais été aussi forte et  c’est dans ce climat délétère que l’on retrouve nos 3 potes d’enfance Vince, Saïd & Hubert (Vincent Cassel, Saïd Taghmaoui & Hubert Koundé). La vague de violence qui déferle actuellement dans leur quartier est accueilli différemment ; Hubert est désespéré par cette situation tandis que Vince est prêt à mettre le feu aux poudres d’autant plus qu’il cache un secret. Un policier a en effet perdu son arme de service durant les émeutes et celle-ci a été retrouvée par Vince bien décidé à l’utiliser pour imposer sa justice.

        01.jpg     02.jpg     03.jpg

    Film coup de poing sorti en 1995 et véritable chef d’œuvre de Matthieu Kassovitz révélant Vincent Cassel, Saïd Taghmaoui et dans une moindre mesure Hubert Koundé. Sans parti pris, le réalisateur capte le malaise des cités stigmatisées par les violences et leurs oppositions avec les forces de l’ordre. Le plus étonnant c’est qu’en le revoyant aujourd’hui encore, on a l’impression que rien n’a véritablement changé dans notre société ; il pourrait bien ressortir dans les salles qu’il retrouverait le même écho auprès du public. La haine symbolise parfaitement le malaise qui existe avec les banlieues et qui n’a cessé de se dégrader au fil des années. A voir et à revoir avec toujours la même intensité !

     

    La scène à ne pas louper : La rencontre du belge dans les toilettes.


    Découvrir la Réplique culte !

  • La traque

    aff.jpg

    Tout a débuté dans la propriété privée de la famille Lemans : des cerfs se sont encastrés dans leurs clôtures et en voulant dégager les carcasses de ces animaux, David (Joseph Malerba) a fait une importante découverte. Il retrouve une dent provenant qu’un sanglier qui semble énorme et pour éviter que ce genre de problèmes se renouvelle, il décide de partir à la chasse. Accompagné de son père Eric (Fred Ulysse), de son frère Nicolas (François Levantal) et de Nathan (Grégoire Colin), le médecin de la région mais aussi le petit-ami de sa nièce Claire (Bérénice Béjo) ; ils se rendent dans la foret mais sont loin d’imaginer ce qui les attend. Ils découvrent en effet que les animaux ne sont pas dans leurs états normaux ; quelque chose les a métamorphosés et cela est lié aux activités familiales.

    1273829916_Prison-Break-1600x1200-Wallpaper.jpg

    Pour son premier film, on ne peut pas dire que notre pote Antoine Blossier ait pris beaucoup de risques et cela risque malheureusement de s’en ressentir au niveau des entrées. C’est un énième thriller qu’on essaie de nous refourguer ici si ce n’est que le fameux tueur est en fait une horde de sangliers sauvages dopés. Bref, on ne peut pas dire que La traque fasse dans l’originalité que ce soit au niveau de l’histoire ou dans la réalisation ; les personnages étant eux aussi assez transparents. Il faut bien comprendre que ce film n’a pas les atouts nécessaires pour attirer les spectateurs, c’est plutôt honnête mais cela a juste 15 ans de retard donc à vous de voir si vous avez envie de voyager dans le temps.

     

    Il faut le voir pour : Prévoir un rôti de sanglier pour la prochaine réunion familiale.

  • Black

    aff.jpg

    Tout a foiré pour Black (MC Jean Gab’1) et ses complices, le braquage a tourné au massacre et il est le seul à avoir la vie sauve. Encore sous le choc, il reçoit alors un coup de fil de son cousin Lamine (Ibrahima Mbaye) de Dakar qui le met au parfum sur un coup mythique ! Une valise remplit de diamants serait conservé dans le coffre d’une banque qui ne demande qu’à être dévalisée. Black rassemble alors une nouvelle équipe de potes d’enfance et a bien l’intention de réussir ce coup mais il ignore que ce trésor suscite de nombreuses convoitises.

    19129762.jpg

    On l’avait aperçu dans B13 Ultimatum et c’est désormais seul que l’on retrouve Mc Jean Gab’1 dans un film tout aussi musclé. Après un braquage explosif sous le ciel gris de France, l’action se poursuit à Dakar où on se retrouve avec des mercenaires russes puis des lutteurs armés de machette, bref ça part gentiment en sucette. En gros de l’action bien bourrin, un poil de comédie mais surtout un dénouement surréaliste qui fait basculer soudainement Black dans l’étrange. Hormis cela, un film d’action qu’il faut savoir prendre à la légère.

     

    Il faut le voir pour : Constater que le téléphone arabe passe très bien à Dakar !

  • Dante 01

    14e9e0275c69735f8667ac6de167b39d.jpg

    Au fin fonds de l’espace se dresse cet immense bâtiment, un centre de détention où sont retenus des criminels souffrant de pathologie mentale. Non loin de là, une planète hostile appelée Dante mais également connue pour être l’antichambre de l’enfer. Le docteur Elisa (Linh Dan Pham) vient d’arriver sur ce vaisseau en compagnie d’un nouveau patient bien étrange que l’on a surnommé Saint-Georges (Lambert Wilson). Elle est venue dans un seul but, expérimenter son nouveau programme à base de nanotechnologie et pour cela ; les prisonniers se révèlent être de merveilleux cobayes. On découvre que Saint-Georges n’est vraiment pas un homme ordinaire.

    fd8f4cf82337fa8c6a32de66f4141d59.jpg

    Première réalisation pour Marc Caro, un nom qui ne vous dit surement pourtant, ce jeune homme a collaboré avec Jean-Pierre Jeunet sur des œuvres comme Delicatessen & La cité des enfants perdus. S’engouffrant dans le domaine de la science-fiction où le cinéma français peine à trouver sa place ; Dante 01 nous propulse et nous largue dans l’espace avec une histoire complexe où Saint-Georges serait nul autre que le messie. Sur quelques passages, la réalisation se permet une certaine folie mais dans l’ensemble ; il faut dire qu’il n’y a rien de vraiment révolutionnaire sur la forme. Le film peine à nous accrocher malgré des gueules du cinéma comme Dominique Pinon, François Levantal ou encore les beaux yeux de Linh Dan Pham.

     

    Il faut le voir pour : Croire encore à la mode Barthez.