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carlos bardem

  • Paradise lost

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    C’est en accompagnant son frère Dylan (Brady Corbet) que notre pote Nick (Josh Hutcherson) a découvert la Colombie. Ils pensaient pouvoir s’installer tranquillement sur une plage mais vont vite avoir des comptes à rendre. Pendant ce temps, Nick a lui rencontré l’amour en la personne de la belle Maria (Claudia Traisac), le jeune couple se laisse alors porter par le bonheur mais un détail va tout changer. En effet, la jeune femme n’est pas n’importe qui puisqu’il s’agit de la nièce de Pablo Escobar (Benicio Del Toro), le sauveur de la nation ! C’est du moins le visage qu’il aime se donner car en réalité il s’agit d’un des plus grands narcotrafiquants qui a fait fortune grâce à des méthodes peu orthodoxes.

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    L'italien Andrea Di Stefano se lance dans la réalisation et avec Paradise lost, il s'offre donc l’opportunité de tirer le portrait du célèbre Pablo Escobar. Trafiquant qui s’est illustré durant les années 1980, on découvre ainsi un homme aux deux visages. Pour certains il est un héros, un prophète qui apporte tout son soutien à un peuple installé dans sa misère et pour les autres seul subsiste son statut de narcotrafiquant. Si on se laisse volontiers entraîné par la belle prestation de Benicio Del Toro qui donne à son personnage autant de compassion que de crainte, l’histoire entre Maria & Nick nous laisse elle plutôt insensible. Un film qui nous laisse un goût d'inachevé.

     

    Il faut le voir pour : Faire des recherches sur la famille de votre (future) copine !

  • Dias de gracia

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    2002, 2006, 2010. Des dates quelconques qui correspondent toutefois à un rendez-vous extrêmement populaire : la Coupe du monde de football ! Pour d’autres personnes ces mêmes dates ont une signification particulière car elles ont vécu des expériences traumatisantes en plein cœur de Mexico. Parmi eux, Lupe (Tenoch Huerta) est un policier exemplaire qui ne ménage pas ses efforts quand il s’agit de faire régner l’ordre mais son sens de la justice pourrait également lui couter cher. Il y a aussi cet homme kidnappé et qui ignore tout de ses ravisseurs si ce n’est qu’ils veulent l’échanger contre une rançon mais les choses ne se déroulent pas comme ils l’avaient prévu et pour la victime, le calvaire ne faire que commencer !

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    Bon déjà rassurons ceux qui ne supportent pas le foot, vous n’en verrez peu ou pas dans ce thriller ; il s’agit simplement de repères temporels. Par contre si vous connaissez vos classiques, cela vous permettra toutefois de remettre plus facilement de l’ordre dans un scénario assez décousu. Impulsif, imprévisible, Everardo Gout n’évite pas quelques défauts qu’on imputera à sa première réalisation avec ce capharnaüm désordonné. Une fois le dénouement dévoilé, le déséquilibre dans la trame scénaristique n’en est que plus flagrant et Dias de gracia aurait sans aucun doute gagné en qualité avec un peu plus de simplicité. Ça reste toutefois une belle découverte et l’occasion d’apprécier le cinéma mexicain.

     

    Il faut le voir pour : Jeter un œil autour de vous pendant les grandes compétitions de foot, il se passe peut-être des choses !

  • Americano

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    La nouvelle a été un véritable choc pour notre pote Martin (Mathieu Demy). Les premières lueurs de la journée faisaient à peine leur apparition lorsqu’un coup de téléphone lui a appris la mort de sa mère, une femme qu’il a peu connu puisque son père (Jean-Pierre Mocky) l’avait arraché à elle pour venir s’installer en France. C’est à lui que revient la charge de se rendre aux États-Unis pour s’occuper de l’appartement où elle a vécu et de toutes les autres formalités. C’est à cette occasion qu’il entend parler de Lola (Salma Hayek), une voisine avec qui il jouait étant enfant et qui est restée semble t-il très proche de sa mère comme en témoigne une lettre destinée justement à cette femme. Il apprend que celle-ci a été forcée de retourner vivre au Mexique et sur un coup de tête, il décide de partir à sa recherche.

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    C’est l’histoire d’un mec qui se rend compte qu’il a manqué d’amour maternel et ne supporte pas de voir l’appartement de sa mère disparue passer sous son nez alors il va demander des comptes ! Résumé très simplifié du premier film de Mathieu Demy, mais ça ne va guère plus loin tellement le spectateur se sent délaissé par ce qui est proposé. Un voyage au Mexique à bord d’une Mustang chapardé à Géraldine Chaplin et une rencontre avec une très charmante Salma Hayek ne suffiront malheureusement pas à sauver les meubles. Americano c’est donc un road-trip qui tourne très court à cause de son manque de rythme et d’une histoire qui n’a que peu de chances de passionner les foules.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’on ne peut pas garer une Mustang n’importe où et surtout à Tijuana !