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FIlm - Page 121

  • Le roi et l’oiseau

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    Au royaume de Takicardie, tous les désirs de Charles Cinq et Trois font Huit et Huit font Seize sont des ordres et si jamais vous avez le malheur de le contrarier, vous risquez de passer à la trappe ! Il s’est mis en tête qu’il épouserait la belle bergère mais celle-ci n’a d’yeux que pour le gentil ramoneur et ce joli couple tente ainsi de s’échapper du château. Malgré l’aide précieuse de l’oiseau, ils ne peuvent échapper à la police personnelle du roi ainsi qu’à ce robot gigantesque. Alors que la bergère accepte bien malgré elle d’épouser le roi ; le ramoneur et l’oiseau sont assignés à des travaux forcés mais vont vite trouver un moyen de s’échapper.

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    Si Le roi et l’oiseau est un film d’animation qui a vu le jour en 1980, il faut savoir qu’une première version était déjà sortie en 1953 sous le titre La Bergère et le Ramoneur inspiré du conte d'Hans Christian Andersen. Tout ça ne nous rajeunit pas et malgré le poids des années, le plaisir est au rendez-vous devant l’œuvre crée conjointement par Jacques Prévert & Paul Grimault. Même si les dessins peuvent paraitre désuets aujourd’hui, l’animation et l’aspect parfois décalé donnent tout son charme à ce film et prouvent pourquoi il est considéré comme le fleuron du cinéma français. Un classique tout simplement.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention où vous marchez, les trappes s’ouvrent rapidement !

  • Frances Ha

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    A 27 ans, Frances (Greta Gerwig) a la chance de partager un appartement avec sa pote d’enfance Sophie (Mickey Summer) à Brooklyn. Elles se sont connues à la fac et leur rencontre était une évidence puisqu’elles sont totalement identiques -excepté leurs cheveux- mais elles vont devoir se séparer. Sophie a en effet une opportunité formidable de prendre un logement dans le quartier de Tribeca, ce dont elle a toujours rêvé. Evidemment pour Frances c’est un coup dur et elle doit également se trouver un autre toit car elle est loin de rouler sur l’or. Elle est apprentie dans une compagnie de danse et donne à l’occasion quelques cours mais espère surtout devenir un jour une véritable danseuse.

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    Avec Frances Ha on découvre la vie d’une femme de 27 ans qui doit apprendre bien malgré elle l’indépendance après avoir longtemps vécu avec sa pote d’enfance. Elle passe ainsi d’appartement en appartement et ne se révèle pas plus douée dans sa vie sentimentale que professionnelle. C’est vrai que Greta Gerwig incarne un personnage plutôt attachant et ses mésaventures sont plutôt amusantes mais sur la longueur on finit par se lasser. Le choix du noir et blanc reste quant à lui superficiel puisqu’on n’y voit pas vraiment l’intérêt, le réalisateur Noah Baumbach a une nouvelle fois bien du mal à me convaincre.

     

    Il faut le voir pour : Vous allonger sur le dos dans votre lit et poser un pied à terre si vous avez trop bu !

  • Pour une femme

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    C’est dans un camp de concentration en France durant la Seconde Guerre mondiale que Lena & Michel (Mélanie Thierry & Benoit Magimel) se sont rencontrés. Comme ils le disent si bien, ils se sont sauvés mutuellement de cet enfer et désormais ils coulent des jours heureux à Lyon avec leur petite fille Tania (Ondine Barry / Julie Ferrier). Un jour, un homme se présente chez eux ; il s’agit de Jean (Nicolas Duvauchelle) qui n’est autre que le frère de Michel que tout le monde croyait mort. C’est un vrai miracle de le voir revenir ainsi mais l’arrivée de Jean cache en fait une autre vérité ce que comprendra rapidement Léna qui se rapproche chaque jour en peu plus de lui jusqu’à entretenir une liaison.

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    Sylvie Testud a beau porter un prénom différent dans ce film, il ne fait pas mystère qu’elle incarne ni plus ni moins qu’une version romancée de Diane Kurys. Le spectateur est ainsi invité à découvrir le passé mouvementé des parents de la réalisatrice française, un passé riche d’abord pour son arrière-plan historique et puis par cette passion amoureuse entourant le triangle Mélanie Thierry / Benoit Magimel / Nicolas Duvauchelle. S’il n’ira pas jusqu’à déchainer les passions, le trio est solide et trouve en Clotilde Hesme & Clément Sibony des partenaires de premier choix. Une belle distribution et une histoire plutôt prenante (du moins tout ce qui se rapporte au passé) font donc de Pour une femme un bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de cuisiner le poisson avec la fenêtre ouverte !

  • Les reines du ring

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    Après 5 ans passés en prison, notre pote Rose (Marilou Berry) retrouve la liberté et espère désormais pourvoir reconstruire sa vie auprès de son fils qu’elle n’a pas vu grandir. Elle pouvait s’y attendre, les retrouvailles sont glaciales et pour tenter de capter son attention, Rose va se lancer dans un drôle de challenge : le catch ! Son fils tant un fan inconditionnel des superstars de la WWE, elle se dit qu’en faisant cela, elle pourrait recréer un lien avec lui. Elle sera entrainée par un ancien champion ; Richard Cœur de lion (André Dussolier) à condition qu’elle constitue une équipe. Pas besoin d’aller bien loin pour ça, ses collègues de chez Happy Market Colette, Jessica & Viviane (Nathalie Baye, Audrey Fleurot & Corinne Masiero) sont prêtes à monter sur le ring !

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    Du catch au cinéma, impossible pour moi de louper ça même si le résultat risquait de me laisser au tapis. Finalement Les reines du ring s’avère être une comédie plutôt divertissante qui certes, ne fait pas preuve de beaucoup de subtilités, mais sait enchainer les prises pour nous faire rire. Le casting est réussi avec notamment la très méchante Corinne Masiero ou encore une irrésistible Isabelle Nanty qui dévoile ses talents d’imitatrice. Le premier film de Jean-Marc Rudnicki part donc sur une bonne idée mais on peut regretter qu’il ne soit pas aller un peu plus loin dans le délire et plus particulièrement au niveau des scènes de combat qui manquent de percussion et donc de spectaculaire. Et puis une participation plus active de The Miz ou de CM Punk aurait été appréciée !

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre mère de vous apprendre à catcher.

  • World war Z

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    Une nouvelle journée commence pour Gerry (Brad Pitt), sa femme Karen (Mireille Enos) et leurs 2 filles Rachel & Constance (Abigail Hargrove & Sterling Jerins). Alors qu’ils se retrouvent coincés dans les rues de Philadelphie, ils vont être les témoins d’une émeute provoquée par des gens qui semblent comme enragés. Ils parviennent à prendre la fuite et à rejoindre Newark mais vont découvrir rapidement que c’est le monde entier qui est touché par ce phénomène et l’on évoque l’émergence de zombies. Habitué à évoluer dans des environnements hostiles, Gerry va devoir accompagner le Docteur Andrew Fassbach (Elyes Gabel) jusqu’en Corée afin de trouver un remède capable d’éradiquer cette épidémie.

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    Adaptation du roman de Max Brooks, World war Z confronte les spectateurs à une nouvelle invasion de zombies dans une ambiance de fin du monde. L’histoire proposée est somme toute assez classique mais la réalisation de Marc Forster fait preuve d’efficacité grâce notamment à ces zombies bien plus affutés qu’à l’accoutumée. Ça donne ainsi de belles scènes d’action avec notamment cette impressionnante escalade du mur en Israël ou un voyage en avion assez mouvementé. Bien sur, la présence de Brad Pitt (également producteur) donne aussi un peu plus de relief à un film sans conteste réussi mais handicapé par un manque cruel de véritables idées.

     

    Il faut le voir pour : Prouver à votre femme pourquoi elle ne doit pas appeler à n’importe quel moment !

  • Broken city

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    Il y a 7 ans, notre pote Billy (Mark Wahlberg) a été poursuivi en justice pour avoir abattu de sang-froid un homme suspecté de viol et de meurtre. Le manque de preuves évidentes lui a permis d’échapper à la condamnation mais sa carrière s’est elle arrêtée net. Depuis, il est devenu détective privé d’un genre bien particulier puisqu’il est chargé de prouver l’infidélité de ses cibles. Un jour, Nicholas Hostetler (Russel Crowe), le maire de New York fait appel à lui pour ses mêmes raisons. Il est en effet convaincu que sa femme Cathleen (Catherine Zeta-Jones) le trompe et cela n’est pas vraiment une bonne publicité pour ce candidat à sa propre réélection à la tête de la ville. Billy semble avoir rapidement identifié cet amant mais s’agit-il simplement d’une affaire d’adultère ?

     

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    Politique et manipulation (ça va souvent de paire non ?) au cœur de New York, voilà donc le programme annoncé par le candidat Allen Hugues. Broken city est un thriller dont le scénario de prime abord simpliste à savoir un homme cherchant la preuve de l’infidélité de sa femme, trouve un rebondissement qui hélas n’atteint pas les hauts sommets. Déjà on n’est pas vraiment emballé par le personnage de Billy qui accumule quand même les clichés ; flic déchu, ancien alcoolique et compagnon jaloux. Les quelques rares scènes d’action sont quelconques et finalement il n’y a vraiment que les face à face entre Wahlberg & Crow qui donnent un peu d’intensité à ce film qui a toutes ses chances d’être éliminé à la course à l’élection.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de sortir avec une actrice !

  • Dark skies

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    Lacey (Keri Russell), Daniel (Josh Hamilton) et leurs 2 enfants Jesse & Sam (Dakota Goyo & Kadan Rockett) forment une famille tout ce qu’il y a de plus ordinaire et rien ne les avait préparé à ce qu’ils vont vivre. Tout a commencé avec un frigo pillé et des photos volées, ils pensaient alors qu’un intrus avait pénétré chez eux mais rapidement cette hypothèse est écartée. Au même moment, le petit Sam fait de curieux cauchemars où il voit apparaitre l’Ogre des sables et cela pourrait bien avoir un lien avec les derniers évènements. Les choses deviennent encore plus inquiétantes car chaque membre de la famille est victime de comportements étranges et ils finiront par comprendre que l’origine de leurs problèmes pourrait bien être des extraterrestres !

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    Une maison où il se passe des évènements inexpliqués et une famille impuissante, c’est moi ou ce scénario sent le réchauffé ? Oui Dark skies reprend la bonne vieille recette des films d’épouvante-horreur avec toutefois une différence de taille puisque l’origine de tous leurs maux vient de l’espace. Pourquoi pas mais ça aurait quand même été sympa d’essayer d’effrayer un peu le spectateur qui doit ici se contenter d’ombres et de lumières ou encore de nous proposer autre chose que les sempiternels enlèvements inexpliqués. Un scénario qui aurait pu sortir 20 ans avant (déjà !) lorsque le phénomène X-Files battait son plein mais là… Rien de nouveau et encore moins d’intéressant au final pour un film qui ne vole pas bien haut.

     

    Il faut le voir pour : Jeter un œil sur les dessins de vos enfants !

  • Before midnight

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    L’été s’achève et notre pote Jesse (Ethan Hawke) est déchiré de voir son fils repartir pour les Etats-Unis. Celui-ci était venu passer les vacances avec son père et sa compagne Céline (Julie Delpy) et leurs jumelles Ella & Nina (Jennifer & Charlotte Prior) dans le Péloponnèse. Voir son fils le quitter a fait prendre conscience à Jesse qu’il n’est pas à ses cotés pour les moments importants de sa vie et les relations houleuses avec son ex-femme ne l’aident pas davantage. Pourrait-il envisager de retourner vivre aux Etats-Unis ? Céline le connait bien et elle sait qu’il y pense sérieusement mais elle n’en a vraiment aucune envie, cela pourrait-il amorcer la rupture de ce couple jusque là si heureux ?

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    Je ne suis pas particulièrement familier avec la filmographie de Richard Linklater si bien que j’ignorais totalement que ce Before midnight fait partie d'une saga entamée en 1995 ! C’est donc avec un regard singulier que je découvre un film qui a de quoi perturber puisqu’il se résume en une dizaine de scènes avec le plus souvent de longs plans-séquences. Pendant 2 heures on admire les performances d’acteurs et bien sur plus particulièrement celles de Julie Delpy & Ethan Hawk même s’il faut pour cela supporter un jacassement incessant. Si l’on ne sera pas forcément séduit par la forme, elle ne laisse pas indifférent par contre sur le fond il n’y a rien de bien fabuleux. Ça n’est que la vie d’un couple fait de moments de complicité, de moments de joie et surtout de grosses disputes.

     

    Il faut le voir pour : Essayer d’endormir vos enfants quand vous prenez la voiture !

  • Les petits princes

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    Repéré grâce à une vidéo qu’il a postée sur le net, notre pote JB (Paul Bartel) touche du doigt ses rêves. Il vient en effet d’intégrer un club de formation de football, la première étape pour espérer devenir un jour professionnel. A l’entrainement il n’hésite pas à mettre du cœur à l’ouvrage mais le jeune garçon a une malformation cardiaque qui rend impossible toute carrière dans le sport de haut-niveau. Pour continuer à vivre ses rêves, il a donc décidé de falsifier son dossier médical mais JB met sa vie en danger chaque fois qu’il entre sur le terrain. Son pote d’enfance El Malah (Ralph Amoussou) mais aussi l’entraineur-adjoint Reza (Reda Kateb) vont apprendre la vérité à son sujet mais pourront-ils le convaincre de raccrocher les crampons ?

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    On l’a encore constaté récemment avec Les seigneurs, football & cinéma ne font pas toujours bon ménage mais bonne nouvelle Les petits princes devrait pouvoir réconcilier les spectateurs. On suit le parcours d’un jeune prodige du ballon rond qui cherche à se faire une place sur le terrain en dépit de son état de santé. L’histoire est donc plutôt belle mais surtout elle est servie par un superbe casting à commencer par Paul Bartel sans oublier d’excellents seconds rôles tenus par Reda Kateb ou Eddy Mitchell. Des personnages touchants par leur vulnérabilité ce qui les rend donc véritablement attachants ; du vrai beau jeu proposé par Vianney Lebasque pour son premier long-métrage.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de comprendre les proverbes africains !

  • Les stagiaires

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    Ils pensaient conclure une nouvelle vente mais nos potes Billy & Nick (Vince Vaughn & Owen Wilson) ont eu la désagréable surprise d’apprendre qu’ils n’avaient plus de boulot. Leur désormais ancien employeur a en effet été obligé de baisser le rideau et c’est ainsi que le duo doit se remettre à chercher un job. C’est en cherchant sur le net que Billy a l’idée de postuler chez Google, le plus célèbre des moteurs de recherche au monde ! Bien sur c’est une belle opportunité pour eux mais les places sont chères et c’est comme simples stagiaires qu’ils vont débuter. Afin de pouvoir décrocher un job, ils vont devoir faire leurs preuves et c’est loin d’être gagné !

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    Après The social network, le biopic consacré à Mark Zuckerberg et la création de Facebook ; voici maintenant venir une petite comédie mettant à l’honneur Google, le moteur de recherche devenu une référence incontournable. Les stagiaires fait ainsi une belle publicité à la firme américaine où les bureaux ressemblent à un terrain de jeu (et où la bouffe est gratuite !) mais au départ on est surtout là pour se marrer. Peu de réponses pertinentes à cette recherche ; à part la chasse au Professeur Xavier on ne peut pas dire que l’on s’étrange de rires. Le challenge entre les différents groupes n’est pas très passionnant d’autant qu’il ne faut pas être un génie pour deviner le dénouement. On va continuer à chercher une bonne comédie.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir qu’un match de Quidditch dans la réalité c’est quand même pas terrible !