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Premières Impressions 2012 - Page 20

  • Peace, Love et plus si affinités

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    C’est signé et désormais officiel, nos potes Linda & George (Jennifer Aniston & Paul Rudd) sont maintenant propriétaires d’un studio à West Village, New-York. Un bonheur qui sera pourtant de courte durée puisque la société de George est sous le coup d’une saisie judiciaire et qu’il se retrouve du jour au lendemain sans job. N’ayant pas plus les moyens financiers de payer leur loyer, ils n’ont d’autres choix que d’aller vivre à Atlanta, chez Rick (Ken Marino), le beau-frère de Linda. Le trajet s’éternise et le couple décide de s’octroyer une petite pause en Géorgie, c’est ainsi qu’ils découvrent l’Elysium. Il s’agit d’une communauté d’hippies - eux préfèrent le terme de congrégation intentionnelle - avec un mode de vie complètement différent.

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    Ils s’étaient croisés le temps de quelques épisodes sur le plateau de la série Friends, Jennifer Aniston & Paul Rudd se retrouvent aujourd’hui pour une comédie qui ne vole pas bien haut. L’Elysium est un lieu où chacun peut trouver sa place et où aucune porte ne vous sera fermée, de quoi provoquer quelques situations cocasses et vous arracher les sourires. On s’amuse aussi devant l’audace de certaines scènes notamment celles impliquant Wayne, le nudiste viticulteur  ce qui a probablement taper dans l’œil de Judd Apatow ici producteur. S’il y a de bonnes idées parsemées comme le couple Marisa / Rick ou encore l’apparition en guest de Ray Liotta ; Peace, Love et plus si affinités manque de rythme et d’humour si bien qu’on s’en lasse vite !

     

    Il faut le voir pour : Enlever la porte de vos toilettes, il y a des moments qu’il faut apprendre à partager !

  • Prometheus

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    2093. Le vaisseau spatial Prometheus voyage depuis plus de 2 ans maintenant et l’heure du réveil a sonné pour les 17 membres de l’équipage. Parmi eux, se trouvent Elizabeth Shaw & Charlie Holloway (Noomi Rapace & Logan Marshall-Green), 2 archéologues à l’initiative de cette expédition extraordinaire financée par la corporation Weyland. Leurs recherches ont en effet permis de découvrir la planète LV-223, semblable à la Terre située dans un lointain système solaire et où se trouveraient ceux qu’ils appellent les Ingénieurs autrement dit nos créateurs ! Evidemment, certains se montrent bien sceptiques face à cette théorie farfelue mais ils vont bien devoir se rendre à l’évidence que l’Humanité vient de trouver la trace de ses origines.

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    Il aura fallu 33 ans pour que notre pote Ridley Scott fasse enfin ses retrouvailles avec Alien enfin pas tout à fait. Tout le monde a évoqué ce prequel, ce serait pourtant une erreur de le considérer comme tel car cela s’accompagnerait sans aucun doute de son lot de déceptions. Prometheus distille des indices pour mieux relancer les rumeurs et nourrir s’il le fallait encore le mythe de la saga qui est tout juste évoquée avec un xénomorphe que vous ne verrez pas de sitôt. Visuellement, on ne peut qu’être conquis par l’univers splendide du film renforcé par des effets spéciaux pas loin de la perfection. Nul doute qu’il s’agit là d’un futur classique de la science-fiction qui, encore une fois, apparait davantage comme une porte ouverte pour une nouvelle saga que comme un véritable prologue à Alien.

     

    Il faut le voir pour : Assister à une césarienne expresse !


    En savoir plus sur Alien, le huitième passager ?

    En savoir plus sur Aliens, le retour ?

    En savoir plus sur Alien 3 ?

    En savoir plus sur Alien, la résurrection ?

    En savoir plus sur AVP : Alien Vs Predator ?

    En savoir plus sur Alien Vs Predator Requiem ?

  • Cosmopolis

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    Alors que toute la ville de Manhattan est paralysée dans le cadre de la prochaine visite du Président des Etats-Unis, notre pote Eric Packer (Robert Pattinson) ressent le besoin d’une nouvelle coupe de cheveux. Ce riche trader s’installe alors dans sa luxueuse limousine où il a le loisir de recevoir toutes sortes de visites aussi bien professionnelles que d’ordre plus privé. Sur le chemin et tout autour de lui, on assiste à la décomposition d’une société ; les manifestations se multiplient dans les rues et des rats devenus le symbole de ce mécontentement sont exhibés. Eric n’a toutefois pas à s’inquiéter puisqu’il est entouré d’un service de sécurité efficace mené par Torval (Kevin Durand) mais c’est une journée où tout peut arriver.

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    La majorité des spectateurs ne verront pas plus loin qu’une simple masturbation intellectuelle délaissant l’esthétisme de la réalisation de David Cronenberg. Pamphlet à l’encontre du capitalisme qui gangrène notre société, on est censé assister à la déliquescence de notre monde mais tout ce qui ressort ce ne sont que de longues conversations. Cosmopolis est un film constitué à 95 % de dialogues ciselés et il est difficile pour ceux qui, comme moi, ne connaissent pas le livre d’apprécier ou simplement de supporter cela. Il est certainement préférable de lire ce célèbre roman de Don DeLillo avant d’attaquer cette adaptation cinématographique autrement on n’y verra qu’un ovni inaccessible.

     

    Il faut le voir pour : Prendre rendez-vous chez le coiffeur.

  • Sur la route

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    Après la mort de son père, notre pote Sal Paradise (Sam Riley) a vécu une longue traversée du désert et c’est une rencontre qui va le remettre en selle. Par l’intermédiaire de son pote d’enfance Carlo (Tom Sturridge), il va en effet être présenté à Dean (Garrett Hedlund) et de sa petite-amie Marylou (Kristen Stewart) et dès lors une belle & solide amitié va naitre. Commence alors des années de voyage pour Sal, une période qui va s’avérer inoubliable pour cet écrivain New-yorkais et qui va inspirer son plus célèbre roman. A partir des nombreuses notes qu’il a recueillies dans son petit carnet, il rédigera ainsi en quelques semaines un livre retraçant ses déplacements et surtout ses plus belles rencontres.

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    Romancier et pilier du mouvement littéraire nommé Beat génération, Jack Kerouac sortait en 1957 On the road, œuvre adaptée aujourd’hui sur le grand écran par Walter Salles. Préalablement à cette publication, il avait effectué un long périple et c’est exactement cette période de sa vie qui nous est présenté dans Sur la route. Embarqué sur les routes américaines de New-York à Denver en passant par la Californie, on est les témoins de la vie plus que dissolue menée par un sympathique duo Riley / Hedlund accompagné d’une Kristen Stewart autrement plus intéressante quand elle est loin de Twilight. Un road-trip qui sort un peu des sentiers battus mais on a malheureusement l’impression de refaire la même route à chaque fois, trop de longueurs donc pour nous enthousiasmer.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à baisser le cout de la vie !

  • Men In Black 3

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    Sur la prison de Lunar Max, le chaos a pris place suite à l’évasion d’un dangereux criminel Morris l’animal (Jemaine Clement). Tueur en série redoutable, il avait été appréhendé il y a 40 ans par l’agent K (Tommy Lee Jones) et désormais il compte bien se venger ! Son objectif est simple : lors de sa détention, il a entendu parler d’un appareil capable de remonter le temps et il va donc réécrire l’histoire. Il parvient ainsi à faire disparaitre K et à l’effacer de la mémoire de tous excepté de son pote et partenaire l’agent J (Will Smith). Ce dernier va devoir à son tour voyager dans le temps pour stopper Morris mais se faisant il va également croiser un agent K (Josh Brolin) qui ne le connait pas encore.

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    Et vlan, voici venir notre Men In Black 3 qui cette fois abat la carte du voyage dans le temps avec bien entendu son lot d’extraterrestres. Après un 2nd épisode franchement décevant, on s’attendait à ce que Barry Sonnenfeld redonne ses lettres de noblesse à la saga hélas c’est un vœu pieu ! L’intrigue est simpliste au possible, Will Smith & Tommy Lee Jones quant à eux reprennent leurs rôles sans trop y croire et l’ennui finit naturellement par nous gagner tandis qu’on laisse le film tourner à vide. Seules choses positives Josh Brolin parfait en clone rajeuni de l’agent K et le petit secret dévoilé sur les origines de J. A l’instar de son prédécesseur, on est loin de retrouver les qualités du 1er volet et à moins d’être un grand fan, inutile de se précipiter dans les salles.

     

    Il faut le voir pour : Prendre un verre de chocolat au lait après la séance.


    En savoir plus sur Men In Black ?

    En savoir plus sur MIIB ?

  • De rouille et d’os

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    Notre pote Ali (Matthias Schoenaerts) a décidé de s’enfuir avec son fils Sam (Armand Verdure), laissant derrière eux une mère qui n’hésitait pas à se servir de son enfant pour passer de la drogue. C’est ainsi qu’il atterrit à Nice où vit sa sœur Anna (Corinne Masiero), ce n’est pas le grand luxe mais cela lui permettra de se poser un peu. Il parvient à trouver du travail dans la sécurité et des mois s’écoulent lorsqu’il reçoit un coup de fil de la part de Stéphanie (Marion Cotillard). Ils se sont connus lorsqu’Ali venait d’arriver dans la région et travaillait comme videur à l’Annexe. Depuis, la jeune femme a eu un grave accident sur son lieu de travail et pour la sauver, il n’y a pas eu d’autres choix que de lui amputer les 2 jambes.

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    C’est un recueil de nouvelles signé Craig Davidson qui a inspiré Jacques Audiard pour son dernier film, la rencontre inattendue de 2 personnages brisés par l’existence. De rouille et d’os dépasse le simple portrait, c’est avant tout leur force de caractère qui est mis en valeur et qui s’exprime notamment chez Ali par une violence parfois incontrôlée. Le casting en impose avec en tête Marion Cotillard mais surtout le toujours impressionnant Matthias Schoenaerts qui avait explosé l’écran dans Bullhead sans oublier Corinne Masiero, révélée dans Louise Wimmer. Le réalisateur séduit une fois de plus avec cette histoire forte, émaillée de contrastes et confirme un peu plus son statut d’incontournable dans le cinéma français. Un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Toujours rester "Opé" !

  • Moonrise Kingdom

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    C’est la panique sur l’ile de New Penzance et notamment au Camp Ivanhoe où un scout manque à l’appel. Notre pote Sam (Jared Gilman) s’est en effet fait la belle en laissant derrière lui une lettre où il explique qu’il ne se sent pas à sa place et qu’il préfère quitter les scouts. Responsable de cette troupe, le Chef Ward (Edward Norton) prévient immédiatement les autorités et notamment le Capitaine Sharp (Bruce Willis) pour retrouver sa trace mais ce ne sera pas facile car Sam est un scout de premier ordre. D’ailleurs, on retrouve celui-ci à l’autre bout de l’ile car sa fuite était en fait un rendez-vous planifié de longue date avec Suzy (Kara Hayward).

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    Il est difficile de rester insensible face au cinéma de notre pote Wes Anderson qui nous avait déjà offert une drôle de virée A bord du Darjeeling Limited. Une fois encore, il nous embarque dans une histoire assez incroyable mettant en scène 2 adolescents marginaux et qui n’ont peur de rien ! Décalé et totalement imprévisible, Moonrise Kingdom a néanmoins toutes les chances une fois de plus de diviser le public. L’esprit du film fait un peu penser à ce que nous offre le cinéma des Frères Cohen ; des situations burlesques portées par des personnages toujours plus atypiques. Emporté dans un véritable voyage, on appréciera essentiellement la fraicheur qu’apporte le film dans le paysage cinématographique américain.

     

    Il faut le voir pour : Vous procurer un porte-voix pour communiquer en famille !

  • Norman Foster

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    Connaissez-vous le point commun entre la Tour HSBC de Hong-Kong, le Viaduc de Millau ou le Millenium Bridge de Londres ? Sans doute que non à moins d’avoir une passion invétérée pour l’architecture et reconnaitre la patte de Norman Foster à qui l’on doit ces monuments. Ce britannique jouit en effet aujourd’hui d’une renommée mondiale ; passionné et visionnaire il a sans aucun doute bouleversé l’urbanisme moderne. De ses premiers esquisses d’avion jusqu’à la fondation de son cabinet Foster + Partners, il s’est imposé depuis les années 1970 comme un des architectes incontournables de notre époque.

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    Pour peu que vous ayez fait quelques voyages, vous avez sans doute sans le savoir déjà admiré l’œuvre du travail de Norman Foster. On apprendra assez peu de choses sur la vie personnelle de cet architecte exceptionnel en dehors de ce cancer diagnostiqué et qu’il a su vaincre par sa force de caractère. Le reste du documentaire est un florilège de ses différentes réalisations parsemées d’interviews de ses proches enrichissant pour les passionnés mais pas forcément captivant pour le spectateur lambda. On gardera juste un œil intéressé sur le projet développé actuellement pour Masdar, la 1ère écoville située dans les Emirats Arabes Unis qui devrait voir le jour en 2020.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’une construction en triangles est bien plus solide !

  • Indian Palace

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    Présenté comme un véritable paradis pour retraités, le Marigold Hotel a séduit Evelyn, Graham, Muriel, Jean, Douglas, Madge & Norman (Judi Dench, Tom Wilkinson, Maggie Smith, Penelope Wilton, Bill Nighy, Celia Imrie & Ronald Pickup) qui ont entrepris cet incroyable voyage en Inde. Chacun est là pour des raisons différentes ; un appel du cœur, l’envie de découvrir une toute autre culture ou simplement pour une opération de la hanche. A leur arrivée, il y a déjà une première déception car l’établissement n’est pas le palace qu’ils espéraient et est géré par un Sonny (Dev Patel) assez désordonné. Il compte bien faire de son hôtel une luxueuse résidence mais la volonté ne suffit pas, il lui faudra convaincre un investisseur et c’est loin d’être gagné.

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    Envie de vous plonger au cœur de l’Inde et de ses richesses ? Ba payez-vous un bon restaurant indien car ce n’est pas ce film qui va vous rassasier. Aux cotés d’un groupe de retraités, nous avons droit à une carte postale sans saveur dans laquelle se déroulent plusieurs histoires souvent sans intérêts. On se serait bien passé de quelques personnages qui n’apportent rien comme le duo de célibataires mais en plus de ça, le film ne nous épargne pas des clichés. Le plus flagrant étant évidemment une Maggie Smith raciste et aigrie qui va finir par ouvrir son esprit au contact d’une indienne. "Tout est bien qui finira bien" selon le proverbe ; si ce n’est pas bien c’est que ce n’est pas encore la fin alors attention, Indian Palace risque d’être interminable !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous fier aux photos quand vous réservez un hôtel !

  • 11 fleurs

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    1975 à Ghizhou, une province située dans le Sud-ouest de la Chine. C’est là qu’habite Wang Han (Liu Wenging), sa sœur et leurs parents. Comme tous les enfants de son âge, il va à l’école en compagnie de ses 3 potes d’enfance et il vient d’apprendre une excellente nouvelle. Wang Han a en effet  été choisi par ses professeurs pour monter sur l’estrade pour effectuer la séance quotidienne d’exercices devant ses camarades de classe. Un honneur pour lui mais on lui conseille d’avoir une nouvelle chemise or sa famille n’a pas les moyens pour cela. Après lui avoir refusé, sa mère va lui confectionner une chemise qu’il va égarer lors d’une rencontre avec un homme ensanglanté et en fuite qu’il n’oubliera pas de sitôt !

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    Les souvenirs du réalisateur Wang Xiaoshuai affluent dans 11 fleurs, il y a donc une part évidente de nostalgie qui s’immisce dans le film. Le trajet sur le vélo de son père, la séance d’exercices à l’école ou les jeux du soir sont autant de bons moments qui ont forgé son enfance. A coté de ces purs instants d’innocence, il y a une réalité plus rugueuse qui le rattrape ; un pays en plein bouleversement qui voit s’achever une période marquante de son histoire. On s’installe progressivement dans le quotidien de cette famille tombant sous le charme de la prestation plein de naturel du jeune Liu Wenging. Un beau film qui donne l’occasion de s’intéresser à un moment-clé du passé chinois.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais perdre une chemise offerte par votre mère sinon attention vous allez vous faire engueuler !!