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Premières Impressions 2012 - Page 18

  • Bienvenue parmi nous

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    Les journées passent et se ressemblent pour notre pote Paul Taillandier (Patrick Chesnais) ; il est totalement lassé par la vie et songe à mettre fin à ses jours. Sa femme Alice (Miou-Miou) et l’ensemble de sa famille sont pourtant à ses cotés pour essayer de le soutenir mais ce peintre décide soudainement de tout quitter. Roulant sans trop savoir quelle sera sa destination, il va alors croiser le chemin de Marylou (Jeanne Lambert), une adolescente chassée de son foyer par un beau-père violent et une mère qui feint l’indifférence. Taillandier décide alors de la prendre sous son aile pendant quelques jours, il loue une maison près de la mer où ils vont pouvoir tous deux se poser et apprendre à se connaitre l’un l’autre.

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    Si on imagine aisément notre cher Patrick Chesnais dans la peau de ce vieux grincheux dépressif, très vite on sent que le film ne sonne pas très juste. Un sentiment qui ne fait que se confirmer avec l’apparition de la jeune Jeanne Lambert qui à vouloir faire preuve de spontanéité joue trop souvent avec excès. Agaçant également cette galerie de personnages antipathiques composée du réceptionniste de l’hôtel, la femme de l’agence immobilière et le serveur à se demander si Becker n’a pas voulu réaliser une comédie. Bienvenue parmi nous ne lésine donc pas dans la caricature ajouté au jeu des comédiens qui est loin d’être au diapason, on aura surtout envie de faire rapidement ses adieux au film !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les jeunes peuvent manger autre chose que des hamburgers !

  • 80 jours

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    Un coup de téléphone leur a annoncé la dramatique nouvelle : Mikel (Pedro Arnaez Oñatibia) a eu un accident de la route et est tombé dans le coma depuis maintenant 2 semaines. Lorsqu’elle apprend cela, Axun (Itziar Aizpuru) appelle immédiatement sa fille Josune (Ane Gabarain) qui refuse catégoriquement de rendre visite à celui qui, pendant un temps, fut son compagnon. Même si elle ne connaissait que très peu son gendre, Axun souhaite aller le voir à l’hôpital et le destin va alors lui permettre de croiser la route de Maïté (Mariasun Pagoaga), une pote d’enfance qu’elle n’a pas revu depuis au moins 50 ans ! Liées par une vraie complicité, leurs relations ont également dépassées le stade de la simple amitié.

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    Faut-il y trouver un lien de cause à effet, toujours est-il que ce film dont les héros sont des personnes âgées se dote d’une réalisation assez terne. Le duo composé par Itziar Aizpuru & Mariasun Pagoaga n’a lui non plus pas les atouts nécessaires pour passionner les spectateurs si bien qu’on se croirait catapulté devant un téléfilm peu reluisant. Il y a bien un moment où 80 jours se permet un flash-back qui aurait permis d’apporter un peu plus de vitalité à l’ensemble mais cela ne durera que le temps de quelques secondes. On saluera juste le mérite du film de s’intéresser à un sujet peu évident à savoir les relations amoureuses de la population senior.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à ouvrir les couvercles, votre femme ne sera pas toujours là !

  • Marley

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    Robert Nesta Marley a vu le jour le 6 Février 1945 à Nine Miles en Jamaïque. Né d’un père blanc qu’il connaitra peu, cette particularité va pendant longtemps le hanter puisque cela lui causera de nombreuses brimades de la part des autres. Il se réfugiera ensuite dans sa passion : la musique. Il tente d’abord l’aventure en solo mais c’est en compagnie des Wailers que Bob Marley va construire sa carrière et surtout une renommée partout à travers le monde. No woman No cry, Get up stand up, Could you be loved ou  I shoot the sheriff sont aujourd’hui devenus des classiques; comment cet homme qui a connu la misère dans les bidonvilles de Trenchtown est-il devenu l’émissaire de la paix et une icône en Jamaïque ?

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    Véritable légende à travers le monde, Bob Marley est et restera immortel en Jamaïque, un pays natal qui l’a pourtant longtemps rejeté. Loin d’être amateur dans le genre, Kevin Macdonald nous offre un documentaire pour le moins exhaustif sur la vie et la carrière de cet apôtre du Rastafarisme. On découvre notamment les difficultés auxquelles il a du faire face parce qu’il était né métis d’un père blanc. Images d’archive, témoignages de proches et bien entendu quelques extraits de ses plus grands succès viennent rythmer Marley, une œuvre incontournable pour tous fans qui se respecte et qui vous permettra de découvrir le sens caché de certaines de ses chansons. Pour les autres, il y a quelques longueurs mais on retiendra surtout qu’il fut un artiste et un artisan de la paix trop vite disparu.

     

    Il faut le voir pour : Se réécouter l’intégrale de Marley !

  • Trishna

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    Notre pote Trishna (Freida Pinto) travaille beaucoup pour aider sa famille et c’est à l’occasion d’une soirée dans un hôtel qu’elle rencontre pour la première fois Jay (Riz Ahmed). Ce dernier tombe sous le charme de la jeune femme et quelques jours plus tard il décide de venir aux nouvelles d’autant qu’elle a eu récemment un terrible accident de la route avec son père la laissant avec un bras dans le plâtre. Pour l’aider à subvenir aux besoins de la famille, elle se voit proposer un poste dans un hôtel à Jaipur, établissement détenu par le père de Jay. Même si quitter son foyer ne l’enchante pas réellement, elle n’a pas d’autres choix et puis elle pourra toujours compter sur le soutien de son bienfaiteur avec qui elle va vivre une histoire mouvementée.

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    Le pays des éléphants continue d’inspirer les cinéastes puisqu’après l’Indian palace de John Madden, c’est maintenant Michael Winterbottom qui nous fait profiter des charmes de l’Inde. Il y a aussi la belle Freida Pinto qui reste toujours un plaisir pour les yeux mais cette héroïne manque de caractère. Il n’y a que l’évolution du personnage de Jay qui donne un peu d’intérêt et qui permet d’éclaircir une scène clé du film. Trishna c’est donc le récit d’une relation complexe où se mêlent passion, violence, déception mais aussi l’espoir d’une vie nouvelle. A défaut de réellement nous passionner, il vous donnera au moins l’occasion de découvrir de jolis paysages

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre femme si elle se sent plutôt servante, célibataire ou courtisane (et attention à la claque à venir).

  • The raid

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    Le jour se lève à Jakarta en Indonésie. Un fourgon file à toute allure avec à son bord une équipe de flics entrainés et armés jusqu’aux dents mené par le sergent Jaka (Joe Taslim). Parmi eux se trouve Rama (Iko Uwais), futur père de famille et il ne se doute pas un seul instant qu’ils se jettent droit vers un guet-apens. Leur mission est de neutraliser un dangereux trafiquant réfugié dans un immeuble dont les habitants sont quasiment tous acquis à sa cause. Au départ, l’opération se déroulait avec discipline et discrétion mais un mauvais pas va tout chambouler ; une alerte est donnée signalant la présence des forces de l’ordre. Un carnage est sur le point de se dérouler.

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    Production américano-indonésienne, The raid est sans doute le film d’action du moment pour les spectateurs avides d’adrénaline. Retenez bien le nom de Gareth Evans, le réalisateur devrait rapidement refaire parler de lui ! Il transforme ainsi un immeuble en un véritable champ de bataille d’abord avec un gunfight de fou et par la suite avec des scènes de combat ahurissantes (à ne pas manquer notamment la séquence avec les tonfas) donnant l’occasion de découvrir l’art du Silat. Evidemment, devant un tel déluge d’action, c’est le scénario qui en pâtit celui-ci pouvant largement tenir sur un timbre-poste mais est-ce bien important ?

     

    Il faut le voir pour : Penser à chercher une maison, les immeubles ça devient trop bruyant !

     

    En savoir plus sur The raid 2 ?

  • La petite Venise

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    Ouvrière, notre pote Shun Li (Zhao Tao) travaille énormément et cela dans le seul but de faire venir le plus vite possible son fils auprès d’elle en Italie. Elle ne ménage pas ses efforts et on décide alors de l’envoyer dans la ville de Chioggia située dans la lagune de Venise où elle s’occupera d’un bar : l’Osteria Paradiso. Fréquenté par les pécheurs du coin, elle va rapidement sympathiser avec ses clients et plus particulièrement avec Bepi (Rade Serbedzija). Cet homme veuf, vit seul et se sent très bien comme ça ! En fréquentant le bar, il va finir par se rapprocher de Shun Li seulement dans leur entourage respectif on supporte mal le fait la relation qui en train de naitre entre eux.

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    La petite Venise c’est l’histoire d’un amour impossible derrière laquelle est évoquée de façon assez élémentaire l’immigration chinoise en Italie. Les pêcheurs parlent de Mafia, c’est surtout une communauté très bien organisée et qui a comme mot d’ordre la discrétion la plus absolue. Pas de véritable réflexion sur le sujet, juste un bon prétexte pour mettre quelques bâtons dans les roues du couple Shun Li / Bepi et de garnir une histoire linéaire. Un défaut qui est atténué par le jeu des comédiens et notamment la prestation pleine de délicatesse de Zhao Tao qui en séduira plus d’un. Un film qui sait tirer parti de sa simplicité bien que celle-ci soit utilisé parfois avec excès.

     

    Il faut le voir pour : Pouvoir prendre un jour un verre au bar avec les pieds dans l’eau !

  • Blanche-Neige et le chasseur

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    Elle n’était encore qu’une petite fille lorsque notre pote Blanche-Neige (Raffey Cassidy / Kristen Stewart) a perdu sa mère (Liberty Ross), une disparition qui plongea également son père le Roi Magnus (Noah Huntley) dans le désespoir. Il retrouvera cependant le sourire lorsqu’il va faire la rencontre de la belle Ravenna (Charlize Theron) qu’il épousera dans la foulée mais cette femme révèle rapidement ses véritables intentions. Elle assassine sans la moindre hésitation son époux et s’empare ainsi du royaume qui va se retrouver plonger dans les ténèbres, Blanche-Neige quant à elle est impuissante et se retrouve prisonnière des années durant. Lorsqu’elle parvient enfin à s’échapper, sa marâtre lance à sa poursuite un chasseur.

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    A quelques mois d’intervalle, nous avons donc eu droit à 2 adaptations live du célèbre conte de fée ; si Blanche-Neige s’affichait comme une œuvre grand public, Blanche-Neige et le chasseur visait un public plus mature enfin à peine ! On s’attendait à un film sombre et si Charlize Theron est bien là avec son personnage de reine psychotique et despotique, le reste ne fait pas illusion bien longtemps. Les nains sont réduits à des rôles de faire valoir, l’héroïne se retrouve dans un faux triangle amoureux  et se transforme en une piètre Jeanne d’Arc en raison d’une Kristen Stewart totalement amorphe. Entre les 20 premières et dernières minutes ; il y a quand même un gros vide que le réalisateur Rupert Sanders tente vainement de combler mais c’est peine perdue. Décevant.

     

    Il faut le voir pour : Vraiment arrêter de manger toutes les pommes qu’on vous offre !

  • Une seconde femme

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    Un village en Turquie. L’heure est aux célébrations ; on fête ainsi le mariage d’Ayse & Hasan (Begüm Akkaya & Murathan Muslu) pourtant on peut lire sur certains visages de l’inquiétude et de la colère. Ayse part ensuite s’installer à Vienne en Autriche auprès de sa nouvelle famille et si auprès de tout le monde Hasan est présenté comme son nouveau mari, elle est en réalité venue pour devenir la seconde épouse de Mustafa (Vedat Erincin), le père de celui-ci. Cela pourrait paraitre surprenant mais cet arrangement est l’initiative de sa première femme Fatma (Nihal Koldas) avec un objectif bien précis.

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    C’est un film drôlement curieux puisqu’il ne manque pas de rebondissements mais ceux-ci sont lâchés avec un peu de précipitation notamment dans la première demi-heure alors que cela aurait permis de donner plus de rythme à l’ensemble de l’histoire. Une seconde femme se permet également quelques ellipses qui donnent un coup de fouet mais qui peuvent aussi dans le même temps amener de la confusion dans nos esprits. Porté par un scénario riche et un casting impeccable, le réalisateur Umut Dağ ne manque pas d’audace pour son premier film qui constitue une très bonne surprise pour les spectateurs que nous sommes.

     

    Il faut le voir pour : Négocier pour vous trouver une seconde femme, on ne sait jamais …

  • Couleur de peau : Miel

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    Il s’appelle Jung, c’est un enfant coréen qui a été abandonné par ses parents et c’est à l’âge de 5 ans qu’il quitte son pays pour la Belgique où une famille l’a adopté. C’est une toute nouvelle vie qui commence pour notre pote ; il a désormais 4 frères et sœurs à ses cotés et bientôt 5 puisque ses nouveaux parents vont adopter par la suite une autre coréenne. Jung n’est pas vraiment un enfant modèle ; turbulent il allait exaspérer plus d’une fois une mère peu patiente et manquant aussi parfois de tact. Ses origines ont toujours été l’objet d’interrogations de sa part, il ne se reconnaissait pas en tant que coréen et ne s’est d’ailleurs jamais rapproché avec les autres enfants adoptés de son village.

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    Avant d’être adapté pour le grand écran ; Couleur de peau : Miel, œuvre autobiographique, est d’abord un roman graphique réparti en 3 volumes. C’est en toute logique qu’il a adopté la forme d’un film d’animation supervisé par son propre auteur Jung dans lequel il y insert quelques prises de vue réelles ainsi que des photos & vidéos personnelles. Un passé riche et chaotique qui met également en lumière ce mystérieux malaise entourant ces coréens adoptés et qui touchera personnellement l’auteur. Charmé visuellement parlant, on l’est également en découvrant son histoire mouvementée mais qui se conclura comme un émouvant hommage à sa mère.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais traiter votre enfant de "Pomme pourrie" !

  • Quand je serai petit

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    Notre pote Mathias (Jean-Paul Rouve) venait d’embarquer avec sa femme Ana (Arly Jover) pour une croisière des Fjords qui allait changer sa vie. Non pas que le voyage fut inoubliable mais sur le bateau, il croisa un enfant qui a immédiatement capté son attention car il a l’impression de se revoir à l’âge de 10 ans ! Intrigué par cette rencontre, il cherche à en savoir plus et découvre que ce garçon se nomme tout comme lui Mathias (Miljan Chatelain), né de Jacqueline & Jean Esnart (Lisa Martino & Benoit Poelvoorde) tout comme ses parents. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, Mathias a sous ses propres yeux sa propre famille telle qu’elle était lorsqu’il était enfant et c’est l’occasion pour lui de retrouver un père qu’il a à peine eu le temps de connaitre.

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    Après avoir mis en scène et incarné le célèbre Albert Spaggiari, Jean-Paul Rouve reprend la caméra pour nous proposer une histoire extraordinaire empreinte d’une grande nostalgie. Il n’est pas évident de résumer Quand je serai petit puisqu’il s’agit d’un voyage dans le passé sans véritable voyage. Fort d’un impressionnant casting mené par Poelvoorde, Miou-Miou, Brasseur et sans oublier le talentueux Miljan Chatelain ; l’idée était séduisante mais dans la première demi-heure on a un peu de mal à entrer dans l’histoire en tentant de trouver une explication logique qui n’existe pas. L’émotion est au rendez-vous pour ce joli film caractérisé par une grande simplicité peut-être même trop grande.

     

    Il faut le voir pour : Recontacter toutes les filles qui n’ont pas répondu à vos déclarations d’amour parce que les filles c’est compliqué !