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Premières Impressions 2012 - Page 17

  • Safe

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    Il s’était résigné à en finir ; notre pote Luke Wright (Jason Statham) avait l’intention de se jeter sous le métro car plus rien ne le rattachait à la vie. Ancien flic, il s’est mis à dos quelques uns de ses collègues après avoir révélé leurs combines et par la suite il s’est attiré les foudres de la mafia russe. Pour l’atteindre, c’est sa femme qui fut exécutée. Luke avait la vie sauve mais on n’allait pas pour autant lui laisser le moindre répit et ce harcèlement va finir par le faire craquer. C’est donc sur ce quai de métro que tout devait s’achever pour lui seulement il remarque une gamine qui semble un peu perdue. Elle s’appelle Mei (Catherine Chan) et c’est une génie des mathématiques qui a en mémoire un code extrêmement précieux ce qui lui vaut d’avoir de nombreux poursuivants à ses trousses.

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    Ce ne sera pas vraiment une surprise, notre pote Jason Statham revient dans un film d’action et se révèle toujours aussi doué pour distribuer les coups. L’impatience (et bon sang que le début est laborieux) avec laquelle on attendait que l’acteur entre réellement en action laisse peu à peu place à une certaine frustration. Safe souffre de son rythme saccadé et nous avec ! On aurait certainement été plus conciliant si le film avait assumé pleinement son statut de film d’action et sans mettre dans les pattes de Luke la petite Mei, personnage totalement futile. Il n’y a donc vraiment que les spectateurs en manque qui pourront se sentir sauvés, les autres se sauveront également mais d’une toute autre manière !

     

    Il faut le voir pour : Faire réviser les maths à vos enfants !

  • La clinique de l’amour

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    David Marshal (Michel Aumont) et sa femme ont réalisé leur rêve en ouvrant cette clinique et aujourd’hui leur 2 fils John & Michael (Artus de Penguern & Bruno Salomone) y travaillent comme chirurgiens. Les 2 hommes ont des styles totalement opposés ; le premier est un brillant médecin introverti tandis que le second est un coureur de jupons de surcroit très vénal. John a le cœur brisé lorsque Priscilla (Héléna Noguerra), la femme qu’il aime épouse son frère. Ne pouvant supporter cela, il s’exile au Canada pour tenter de l’oublier et laisse la clinique aux mains de Michael qui décide d’en faire un établissement dédié à la chirurgie esthétique. Malheureusement son inexpérience le pousse à commettre de nombreuses erreurs et va mener l’hôpital vers la faillite.

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    Toute ressemblance avec des soap-opéras interminables est loin d’être fortuite ! Artus de Penguern détourne avec une grande dérision ces séries aux scénarios invraisemblables ce qui nous donne une comédie totalement folle. Un état d’esprit qu’on retrouvait déjà dans Grégoire Moulin contre l’humanité, sa précédente et unique réalisation qui remonte déjà à 11 ans. La clinique de l’amour s’impose avec un univers à l’humour très second degré où le héros peut tailler un bout de gras avec un ours sauvage ou encore lorsque les employés de l’hôpital célèbrent avec joie l’accident d’un car. Drôle et incontestablement original, la seule note négative est que la dernière partie est moins percutante.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais dire "Ta gueule" à une femme !

  • The deep blue sea

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    Londres dans les années 1950. Notre pote Esther (Rachel Weisz) vient de tenter de se suicider et sans l’intervention de Madame Elton & Monsieur Miller (Ann Mitchell & Karl Johnson) elle ne serait peut-être plus de ce monde. Qu’est ce qui a bien pu pousser cette femme à commettre un tel acte, elle qui a une situation confortable puisque mariée à William (Simon Russell Beale), un juge respectable ? L’amour tout simplement. Esther a en effet découvert le véritable amour et il s’appelle Freddie (Tom Hiddleston), elle s’épanouit totalement en sa compagnie mais son époux va finir par découvrir la vérité. Ayant déjà perdu sa femme, William refuse toutefois de perdre son honneur et refuse de divorcer mais dans le même temps ne veut plus la voir.

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    A l’origine, il s’agit d’une pièce de théâtre qu’a entrepris d’adapter sur le grand écran notre pote Terence Davies. L’histoire tourne autour d’un triangle amoureux entre Weisz, Hiddleston & Beale mis en scène de façon assez sobre pour mieux privilégier de longs échanges verbaux où l’ennui risque de vous gagner tôt ou tard. Le temps semble figé - tout comme notre intérêt - à l’image de ses scènes qui s’attardent sur une Esther fumant sa cigarette et certains spectateurs risquent de se précipiter vers la sortie pour s’en griller une (voire le paquet). The deep blue sea a donc l’art de nous entrainer dans des profondeurs d’où on aura bien du mal à remonter.

     

    Il faut le voir pour : Ne surtout plus oublier l’anniversaire de votre femme !

  • Bitch slap

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    Une voiture file dans le désert avec à son bord 3 femmes. Hel, Camero & Trixie (Erin Cummings, America Olivo & Julia Voth) ne sont pas venues faire du tourisme mais sont à la recherche d’un butin estimé à 200 millions de dollars. Une piste les a menées jusque-là et cette piste s’appelle Gage (Michael Hurst) qui se trouve enfermé dans leur coffre mais il ne semble pas vouloir obtempérer. Il va falloir employer la méthode forte ce qui n’est pas pour déplaire à Camero qui ne se prive pas pour se défouler un peu ! Comment ces 3 charmantes demoiselles se sont-elles retrouvées dans cette situation ? Il faut pour comprendre cela remonter le temps ; au moment où Hel & Camero se sont connus en prison mais d’autres révélations sont à venir.

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    Il faut bien garder à l’esprit que Bitch slap est avant tout un hommage aux films de série B des années 1960-70 menés par des femmes fatales. Vous comprendrez alors d’autant mieux que notre trio d’héroïnes se retrouvent si souvent en petite tenue ou que certains plans se focalisent sur leurs plus beaux atouts anatomiques. Si le concept avait de quoi nourrir un brin d’espoir, le film tourne vite en rond à travers sa réalisation répétitive. Un flash-back toutes les 5-10 minutes pour dévoiler un scénario aussi court que la jupe des demoiselles et quelques split-screens pour donner un peu de style. A noter pour l’anecdote la réunion de 2 ex-stars du petit écran avec Lucy Lawless & Kevin Sorbo soit les célèbres Xena, la guerrière et Hercule !

     

    Il faut le voir pour : Les 3 actrices, il n’y a que ça à voir !

  • Adieu Berthe ou l’enterrement de mémé

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    Mémé est morte ! C’est un sacré coup sur la tête pour notre pote Armand (Denis Podalydès) qui était chez son amante Alix (Valérie Lemercier) lorsqu’un appel téléphonique lui a annoncé la nouvelle. Encore bouleversé, il retourne ensuite à la pharmacie où il travaille avec sa femme Hélène (Isabelle Candelier) ; le couple cherche à se séparer mais entretient encore d’excellents rapports. Il lui faut maintenant organiser les funérailles de sa grand-mère et il est dirigé vers les services de Rovier Boubet (Michel Vuillermoz) qui lui propose notamment sa toute nouvelle formule Twilight ! Un autre problème se pose ; l’enterrement serait programmé Mercredi prochain or il avait promis à Julie (Lola Arnaud-Lefebvre), la fille d’Alix de faire un tour de magie à son anniversaire.

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    Bancs publics (Versailles rive droite) avait été une formidable surprise qui m’avait notamment permis de découvrir l’univers décalé de Bruno Podalydès. On retrouve avec grand plaisir le même ton dans la première demi-heure d’Adieu Berthe ou l’enterrement de mémé mais par la suite cela disparait comme par magie. La comédie prend soudainement un tournant plus intimiste, mélancolique et surtout moins ironique ce qui nous fait un peu perdre nos marques tout en attendant vainement que l’étincelle reprenne. Séduisant avec son humour noir, il y a finalement une certaine déception à constater que le réalisateur n’ait pas réussi à trouver le bon équilibre pour nous charmer totalement.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les promotions des cercueils sur Internet !

  • L'ombre du mal

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    Baltimore, notre pote Edgar Allan Poe (John Cusack) est un auteur en manque de reconnaissance plus habitué aux moqueries qu’aux louanges. Il va pourtant découvrir qu’il a un admirateur secret qui s’inspire de ses écrits pour commettre d’horribles crimes, une enquête dont est en charge l’inspecteur Fields (Luke Evans). Il est le premier à avoir décelé les similitudes avec les nouvelles de Poe et c’est tout naturellement que l’écrivain est devenu son principal suspect. L’auteur sera cependant rapidement mis hors de cause et va devenir un précieux allié pour découvrir l’identité du tueur d’autant plus que ce dernier va enlever sa bien-aimée Emily Hamilton (Alice Eve) au nez et à la barbe de la police !

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    Célèbre par ses écrits, Edgar Allan Poe est mort dans des circonstances mystérieuses ce qui a permis de fantasmer les aventures de L’ombre du mal. On est donc plongé dans un thriller directement inspiré de ses œuvres en compagnie d’un John Cusack plutôt terne dans la peau du nouvelliste. L’idée de départ est plutôt intéressante seulement le film de James McTeigue (V pour Vendetta / Ninja assassin) ne propose lui rien de très excitant ; l’intrigue est assez linéaire tout comme le jeu global des acteurs. S’il n’a rien de rédhibitoire, difficile d’être réellement emballé et il n’y a vraiment rien qui donne envie de se rendre dans les salles pour le découvrir. Pas inoubliable quoi !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous identifier aux héros de vos romans !

  • The dictator

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    A seulement 7 ans, il succédait déjà à son père et allait devenir le dictateur que le monde entier connait aujourd’hui. Hafez Aladeen (Sacha Baron Cohen) règne sur la république de Wadiya et les grandes puissances sont inquiètes d’apprendre que ce tyran possède l’arme nucléaire. L’ONU n’a d’autres choix que d’intervenir et somme Aladeen de s’expliquer sur cette menace potentielle et celui-ci va alors se rendre aux Etats-Unis pour plaider sa bonne foi. Il est cependant loin de se douter que son oncle Tamir (Ben Kingsley), qui lui a suggéré cette idée, s’apprête à le trahir en tentant de l’éliminer et de le remplacer par un sosie. Le dictateur parvient à s’échapper mais désormais démuni de sa légendaire barbe comment va-t-il pouvoir retrouver sa place ?

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    C’est une recette désormais bien connue que nous sort l’excentrique Sacha Baron Cohen qui vient  donc agrémenter sa galerie de personnages loufoque d’un dictateur omnipotent. Si avec Borat ou Brüno, l’artiste était parti dans des délires souvent invraisemblables il reste étonnamment sage dans ses nouvelles aventures. Il n’y a guère que la scène de l’accouchement qui nous permet de retrouver un peu de la folie qui le caractérise, le reste est amusant mais anecdotique. Pas de doute que The dictator arrivera à vous faire rire (ça vaudrait mieux pour vous sinon il vous exécute !) mais on sait aussi que l’acteur est capable d’aller tellement plus loin notamment dans la provocation.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de croire qu’un missile n’a pas besoin d’avoir un bout pointu !

  • Ce qui vous attend si vous attendez un enfant

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    Devenir parents ça ne s’improvise pas ! Notre pote Alex (Rodrigo Santoro) et sa femme Holly (Jennifer Lopez) se sont lancés dans le projet d’adopter un enfant d’Ethiopie mais il semble que le futur père de famille ne se sente pas encore très concerné. Il est ainsi invité à rejoindre un groupe de mecs afin de découvrir toutes les joies (et si peu de désagréments) que lui apporteront la paternité. Tout le monde n’est pas effrayé à l’idée d’avoir un bébé ; Wendy & Gary (Elizabeth Banks & Ben Falcone) ont tout tenté pendant 2 ans et peuvent désormais exulter de joie, ils seront bientôt parents ! Malheureusement pour d’autres couples, cette expérience pourrait se révéler plus douloureuse.

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    Film choral autour de cet heureux évènement qu’est l’arrivée d’un enfant au sein de la famille nous suivons ainsi les histoires de 5 couples. Appréhensions à l’idée d’être père, difficultés relatives à l’adoption, grossesse accidentelle nous avons droit à tout l’éventail possible et imaginable. Au milieu de tout ça sont plongés des Cameron Diaz, Jennifer Lopez, Chris Rock et autres Dennis Quaid pour accoucher d’une comédie qui est aussi tout sauf imprévisible. Ce qui vous attend si vous attendez un enfant nous offre exactement ce qu’on était en droit d’attendre à savoir un film à peine divertissant qu’on ne risque pas d’adopter.

     

    Il faut le voir pour : Organiser une réunion de pères de famille !

  • Dias de gracia

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    2002, 2006, 2010. Des dates quelconques qui correspondent toutefois à un rendez-vous extrêmement populaire : la Coupe du monde de football ! Pour d’autres personnes ces mêmes dates ont une signification particulière car elles ont vécu des expériences traumatisantes en plein cœur de Mexico. Parmi eux, Lupe (Tenoch Huerta) est un policier exemplaire qui ne ménage pas ses efforts quand il s’agit de faire régner l’ordre mais son sens de la justice pourrait également lui couter cher. Il y a aussi cet homme kidnappé et qui ignore tout de ses ravisseurs si ce n’est qu’ils veulent l’échanger contre une rançon mais les choses ne se déroulent pas comme ils l’avaient prévu et pour la victime, le calvaire ne faire que commencer !

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    Bon déjà rassurons ceux qui ne supportent pas le foot, vous n’en verrez peu ou pas dans ce thriller ; il s’agit simplement de repères temporels. Par contre si vous connaissez vos classiques, cela vous permettra toutefois de remettre plus facilement de l’ordre dans un scénario assez décousu. Impulsif, imprévisible, Everardo Gout n’évite pas quelques défauts qu’on imputera à sa première réalisation avec ce capharnaüm désordonné. Une fois le dénouement dévoilé, le déséquilibre dans la trame scénaristique n’en est que plus flagrant et Dias de gracia aurait sans aucun doute gagné en qualité avec un peu plus de simplicité. Ça reste toutefois une belle découverte et l’occasion d’apprécier le cinéma mexicain.

     

    Il faut le voir pour : Jeter un œil autour de vous pendant les grandes compétitions de foot, il se passe peut-être des choses !

  • Journal de France

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    Mais qui est Raymond Depardon ? Réalisateur français, il s’est essentiellement illustré par des documentaires, genre dans lequel il est considéré comme un des maitres, touchant des sujets aussi variés que la situation au Tchad ou encore le quotidien d’un tribunal correctionnel. Une carrière qui sera ponctuée par la remise de nombreux prix dont les césars du meilleur documentaire en 1981 & 1995. Homme de cinéma, il est aussi attiré par la photographie où il cherche avant tout à capter les temps morts. Journal de France revient sur quelques moments clés de sa  longue carrière, de nombreuses images appuyées par les commentaires de sa collaboratrice et compagne Claudine Nougaret.

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    Inutile de vous cacher que jusqu’à Journal de France, j’ignorais jusqu’au nom de Raymond Depardon et je pense que ça doit aussi être le cas de nombre d’entre vous. Ce documentaire alterne les extraits des films de Depardon et de séquences où il s’adonne à son autre passion : la photographie. Quand on ne connait pas un minimum le réalisateur, ça donne un ensemble assez étrange d’autant plus qu’il n’y a pas de véritable de fil rouge. On sera tantôt happé par certains extraits, tantôt assommé par l’ennui par d’autres ; le résultat est donc mitigé. Avec tout le respect qu’on doit à ce réalisateur et à ce qu’il a accomplit, on ne peut pas dire que cela déborde de passion pour qui le découvre.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de gêner ceux qui prennent des photos !