Time out
Un futur proche. Le monde n’est plus régit par l’argent mais par le temps. Désormais, dès que l’on atteint l’âge de 25 ans, notre corps ne vieillit plus cependant à partir de cette date, il ne vous reste qu’une année à vivre. Pour prolonger ce temps, il faut en acheter et pour notre pote Will Salas (Justin TImberlake) qui vit au jour le jour chaque seconde est précieuse. Un soir il fait la connaissance d’Henry Hamilton (Matthew Bomer), un homme qui possède plus d’un siècle de crédit ; une richesse qu’il exhibe fièrement. C’est un joli butin et dans ce quartier malfamé, il ne tarde pas à devenir la cible des Minute men, des voleurs de temps et c’est là que Will entre en scène en l’aidant à s’enfuir. Le lendemain quand notre héros ouvre les yeux, il se rend compte qu’on lui a transféré ces 100 ans de vie.
Pour certains le temps c’est de l’argent et bien désormais, c’est la vie ! Le réalisateur Andrew Niccol revient nous présenter sa nouvelle vision de la société futuriste après Bienvenue à Gattaca, un monde où la jeunesse a pris le pouvoir du moins en apparence. Substituant le temps à l’argent, on découvre la critique d’une société construite sur les inégalités entre riches et pauvres ; un message moralisateur sans surprises auquel on sera peu sensible. Reste ensuite un film pas déplaisant malgré quelques incohérences (braquer une banque c’est simple quand celle-ci laisse un coffre grand ouvert !), bref Time out n’est évidemment pas un chef d’œuvre mais on s’en contentera … si on a du temps à perdre !
Il faut le voir pour : Arrêter de regarder votre montre et prendre votre temps !