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  • Wrong cops

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    Protéger et Servir, telle est la devise de la Police mais il serait bien de le rappeler à certains de ses agents. Commençons par notre pote Duke (Mark Burnham) qui passe ses journées à refourguer des rats morts où il a subtilement planqué de l’herbe. Un commerce qui marche fort et il a même une touche dans le milieu du cinéma. Il y a aussi Renato (Eric Wareheim) qui se sert de sa position pour obliger les femmes à lui montrer leurs seins, Shirley (Arden Myrin) prête à faire du chantage à son propre boss ou encore Rough (Eric Judor) qui rêve d’une carrière musicale. Si vous habitez à Los Angeles, je ne me sentirais pas vraiment rassurez si j’étais vous !

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    Depuis qu’il s’est lancé dans le cinéma, notre pote Quentin Dupieux nous a habitué à de véritables ovnis et ce Wrong cops se révèle finalement bien plus abordable que ses précédents films. On accompagne ainsi des policiers peu scrupuleux dans leur quotidien fait de trafics, de magouilles en tous genres, de recherche musicale et j’en passe. Que les fans du réalisateur se rassurent, ça reste tout de même très décalé mais ces différents portraits manquent d’un véritable liant ce qui fait que cela s’apparente davantage à une succession amusante de sketchs plutôt qu’à un long-métrage. Quand on connait les délires dans lesquels le réalisateur nous a embarqués, il y a quand même de la déception.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à deux fois avant d’appeler la Police !

  • La légende d’Hercule

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    Le Roi Amphitryon (Scott Adkins) a de nouveau vaincu et a mis l’Egypte à ses pieds lors de sa dernière bataille. Pour sa femme Alcmène (Roxanne McKee), cette nouvelle guerre était futile et elle ne supporte plus ce déferlement de violence provoqué par son époux. Ce désespoir, elle le crie aux dieux qui l’entendent puisqu’Héra apparait devant elle et lui annonce que Zeus lui donnera un enfant du nom d’Hercule qui mettra fin aux exactions d’Amphitryon. Lorsqu’Alcmène donne naissance à son second fils, le roi ignorant tout de l’intervention divine le nomme Alcide (Kellan Lutz) et fait preuve d’une grande méfiance  son égard.

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    Ah Hercule, moi ça me rappelle tout de suite cette série avec Kevin Sorbo et son inséparable Iolas toute ma jeunesse ! Ce n’est pas forcément de bons souvenirs et ce film de Renny Harlyn sera dans la même veine. Bien que le héros soit un demi-dieu, La légende d’Hercule ne fait pas vraiment dans le fantastique en dehors d’une épée en foudre, ce sont surtout des combats au glaive qui se succèdent sans vrai enthousiasme. Arrosez tout ça d’une histoire d’amour téléphonée et vous avez un film qu’on aurait volontiers vu passer par la case Direct-to-video plutôt que celle de l’exploitation au cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Assister aux relations intimes d’une humaine avec un Dieu !       

  • Run out

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    Notre pote Michael (Paul Walker) vient d’arriver en Afrique du Sud mais il n’est pas là pour jouer les touristes. D’ailleurs, il ne devrait même pas être là puisqu’il vient de sortir de prison et brise sa conditionnelle mais il est prêt à prendre ce risque pour tenter de sauver sa relation avec Angelica (Leyla Haidarian). Alors qu’il s’apprête à la rejoindre, il se rend compte que le véhicule de location qu’on lui a attribué n’est pas celui qu’il avait demandé. Michael n’a pas le temps de faire un échange et décide donc de partir avec cette voiture mais il va avoir de drôles de surprises en trouvant tour à tour un téléphone portable, un pistolet et surtout une femme pieds et poings liés dans son coffre.

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    Petit voyage à Johannesburg en compagnie de notre pote Paul Walker, un héros qui se trouve au mauvais endroit au mauvais moment. Bon le fait que l’action se déroule en Afrique du Sud ne change pas grand-chose à l’affaire puisque ce film de Mukunda Michael Dewil se contente surtout de courses-poursuites et encore elles ne sont pas légion. Il n’y en fait que 2 grandes scènes d’action et entre les deux, on ne peut que déplorer un gros moment de vide ce qui fait tout de suite chuter l’intensité déjà pas énorme de Run out. Pour rester dans le thème du film, on dira que ça ne casse pas une roue à une bagnole !

  • Her

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    C’est un fait, notre pote Theodore Twombly (Joaquin Phoenix) n’est pas au top de sa forme et a tendance à se renfermer sur lui-même. La cause de cela, c’est sa séparation avec sa pote d’enfance mais aussi sa femme Catherine (Rooney Mara) et le divorce n’est plus désormais qu’une question de temps. Ses amis tentent bien de lui présenter d’autres femmes mais rien n’y fait jusqu’au jour où il fait la connaissance avec Samantha (Scarlett Johansson) avec qui il reprend gout à la vie. Cela semble être le début d’une belle histoire cependant il faut savoir que Samantha n’est en fait que la voix de son système d’exploitation informatique !

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    La romance d’un homme avec son système d’exploitation ; un scénario qui prête à sourire mais c’est une réalité qui pourrait bien vite nous rattraper et qui a en tout cas permis de décrocher l’Oscar du meilleur scénario 2014. Her c’est d’abord la peinture d’une société totalement immergée dans une technologie toujours plus innovante jusqu’à absorber les émotions humaines rendant ainsi la frontière entre l’Homme et la machine encore plus floue. On ne peut pas non plus passer à coté de la jolie performance de Joaquin Phoenix qui réussit à nous transmettre toute sa mélancolie à travers ses doutes et sa solitude. Original et prenant, un film qu’il ne faut pas manquer !

     

    Il faut le voir pour : Surveiller ce que votre mec fait avec l’ordinateur.

  • 3 days to kill

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    Non seulement sa dernière mission en Serbie a été un désastre mais en plus de cela, notre pote Ethan Renner (Kevin Costner) vient d’apprendre qu’un cancer va l’achever d’ici 6 mois. Le temps lui manque et celui qui était jusqu’ici un agent hors-pair de la CIA veut remettre un peu d’ordre dans sa vie. C’est ainsi qu’il fait ses valises pour Paris où vivent sa femme Christine (Connie Nielsen) et sa fille Zooey (Hailee Steinfeld) qu’il a bien trop délaissées ces dernières années. On ne s’improvise pas père du jour au lendemain et il y a aussi des rancœurs difficiles à effacer mais Ethan est prêt à faire des efforts. Cependant, il n’avait pas prévu sa rencontre avec Vivi Delay (Amber Heard) qui a besoin de ses talents et lui propose un traitement expérimental pour se soigner.

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    Le retour de Kevin Costner nous rendait déjà assez pessimiste mais à la réalisation on a McG  et un léger espoir persiste alors. Mais lorsqu’au générique apparait le nom de Luc Besson présent comme producteur mais surtout en tant que co-scénariste, un frisson nous parcourt. On ne va pas se mentir, l’histoire de 3 days to kill est à la fois dépassée et parsemée d’idées préconçues. Qu’il s’agisse des personnages ou des situations, on ne frôle même plus le ridicule on tombe à pied joint dedans. Le must étant tout de même cette belle leçon de vélo au Sacré cœur, il y a de quoi pleurer … de rire. Sinon, il parait aussi qu’il y a de l’action mais on se retrouve tellement désespéré par le reste que cela passe inaperçu. Vous avez 1H56 à tuer ? Allez vous promener !

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre père de vous apprendre à faire du vélo !

  • Situation amoureuse : C’est compliqué

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    Dans 15 jours, c’est le grand évènement pour Juliette & Ben (Anais Demoustier & Manu Payet) qui vont célébrer leur amour par un joli mariage. On ne peut pas dire que le jeune homme se montre très concerné par les préparatifs par contre quand son pote d’enfance Sylvain (Jean-François Cayrey) lui apprend qu’il a revu Vanessa (Emmanuelle Chriqui), le monde semble s’arrêter. Pour lui, Vanessa c’est un fantasme d’adolescent ; la plus belle fille du collège dont il était éperdument amoureux et à qui il n’a jamais pu avouer ses sentiments. La revoir soudainement réveille de vieux souvenirs et il en oublierait presque qu’il doit passer devant le maire dans quelques jours.

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    Les années collège ce sont les potes d’enfance mais également les premiers émois amoureux et c’est avec ce sujet fédérateur que Manu Payet signe sa 1ère réalisation avec la complicité de Rodolphe Lauga. Une comédie qui partait sur de bonnes intentions mais qui ne tient vraiment pas ses promesses en raison d’un rythme pas très soutenu. Les bonnes idées se font rares et on est bien loin du festival de rires sans compter que c’est bien gentil de faire venir Emmanuelle Chriqui et son charmant accent mais ça ne relève pas une comédie bien terne. Situation amoureuse : C’est compliqué c’est comparable à un amour d’été ; on peut l’oublier très vite !

     

    Il faut le voir pour : Se contenter de retrouver vos potes d’enfance sur Facebook !

     

    Découvre le film Dans la peau de Ben !

  • Patéma et le monde inversé

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    Lorsque les Hommes ont une nouvelle fois voulu manipuler la Nature, celle-ci a répliqué en déréglant notre gravité. Des bâtiments et surtout des millions d’hommes furent arrachés du sol et sont montés dans les cieux. Après ce désastre, la reconstruction eut lieu et c’est ainsi que fut bâti la cité d’Aïga où vit notre pote Age. Ce jeune garçon qui a l’habitude d’avoir la tête dans les nuages va avoir la surprise de croiser Patéma qui se trouve être une inversée vivant dans un monde souterrain. Une nouvelle amitié est en train de naitre mais l’arrivée de cette jeune fille ne va pas passer inaperçu, sa présence ne ravit pas tout le monde.

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    Ce film d’animation japonais signé du méconnu Yasuhiro Yoshiura fera forcément penser, du moins aux spectateurs avertis, au Upside down de Juan Solanas. On se retrouve ainsi au cœur de deux mondes gravitationnellement opposés avec une histoire mêlant amour & amitié mais Patéma et le monde inversé nous laisse clairement sur notre faim. D’abord visuellement ça n’est pas très brillant avec des graphismes et une animation de bonne facture mais on aurait bien apprécié davantage de magie. On ne la trouvera pas non plus dans une histoire qui manque de dynamisme et qui nous endort au fil des minutes, les personnages sont loin d’être attachants bref on n’en gardera pas un grand souvenir !

     

    Il faut le voir pour : Se mettre la tête à l’envers !

  • Monuments men

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    1944. Les forces alliées se rassemblent et la victoire ne semble plus n’être qu’une question de temps mais notre pote Frank Stokes (George Cloooney) est lui préoccupé par le sort réservé aux œuvres d’art par les allemands. Adolf Hitler a pour ambition de faire construire un immense musée dans sa ville natale en Autriche et a par conséquent besoin de le remplir. Ce sont ainsi des milliers de peintures, statues ou encore des livres qui sont subtilisés par ses soldats et c’est là qu’entre en scène Frank et ses Monuments men. Leur mission est de retrouver la trace de ces trésors et surtout de les restituer aux vrais propriétaires mais la guerre n’est pas achevée et le danger reste omniprésent.

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    Si vous êtes un adepte des musées alors voilà un film que vous ne pouvez pas manquer ! A l’initiative de George Clooney réalisateur mais aussi acteur sur ce coup, c’est un bel hommage aux Monuments men qui est offert ici ; des hommes qui auront risqué leur vie pour l’amour de l’art. Bénéficiant d’un casting riche et séduisant, le récit est assez vivant par sa construction par petites touches portées par des binômes avec une préférence pour la paire Bill Murray / Bob Balaban. Voilà donc un bon film porté essentiellement par son scénario passionnant et qui lève un voile important sur un évènement historique méconnu.

     

    Il faut le voir pour : Prévoir une prochaine visite aux musées !

  • L’étrange couleur des larmes de ton corps

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    Notre pote Dan Kristensen (Klaus Tange) travaille dans la téléphonie et revient justement d’un déplacement professionnel à Francfort. A son retour, il est surpris de voir l’appartement vide alors que le verrou a été mis de l’intérieur. Il force donc la porte et ne peut que constater que sa compagne Edwige a disparue sans le moindre avertissement. A mesure que le temps passe, l’inquiétude grandit et ce n’est pas en descendant des verres de whisky qu’il va arranger les choses. D’ailleurs, il ne se souvient même pas d’avoir contacté la Police et c’est pourtant bien un inspecteur qui se présente devant sa porte.

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    Attention tout le monde, ovni en approche en provenance de la galaxie Franco-belge-luxembourgeois. Outre son titre qui nous interpelle immédiatement, L’étrange couleur des larmes de ton corps se démarque aussi par une réalisation très nerveuse qui s’impose dès les premiers instants. Des plans brefs, notre sensibilité visuelle et auditive sont mises à contribution et un certain malaise s’insinue mais à vouloir trop en faire ça s’éparpille. Le film réalisé conjointement par Hélène Cattet & Bruno Forzani se permet même de s’éloigner de l’intrigue principale par moments multipliant ainsi les occasions de perdre le spectateur. Si ce style plutôt dynamique est appréciable, l’ensemble est bien trop brouillon pour séduire mais c’est prometteur pour l’avenir.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les murs de votre appartement.

  • Ken le survivant

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    La Terre est devenue un champ de ruines et la survie est un combat quotidien. Dans cet enfer, Lord Shin (Costas Mandylor) s’est proclamé Maitre du monde et impose sa loi, il est l’héritier de l’école d’arts martiaux de la Croix du Sud. Le peuple opprimé garde toutefois l’espoir qu’un sauveur viendra les délivrer, ils sont persuadés que celui qu’on le nomme le Chevalier de Vega ramènera un jour la paix. Un homme marche seul dans le désert, sa poitrine arbore 7 cicatrices laissées par Lord Shin qui fut auparavant son pote d’enfance mais qui lui a arraché son grand amour Julia (Isako Washio). Il s’appelle Kenshiro (Gary Daniels) et son destin est de sauver l’humanité.

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    Souvenirs, souvenirs ; Ken le survivant a marqué toute une génération de téléspectateurs que ce soit pour sa grande violence ou par ses dialogues extravagants. En 1995, le manga de Buronson & Tetsuo Hara prend soudainement vie mais ce sont les américains qui se chargent de cette adaptation en film live qui restera aussi dans nos mémoires pour ses qualités plus que douteuses. Acteurs catastrophiques, réalisation affreuse, décors dignes d’une décharge publique non vraiment c’est un beau navet. On saluera tout de même la volonté de vouloir rester fidèle à l’œuvre originale en faisant exploser les têtes ou en faisant jaillir l’hémoglobine mais c’est bien trop édulcoré pour convaincre les fans de la première heure. Un film à offrir à vos pires ennemis et encore mieux s’ils apprécient le manga !