Wrong cops
Protéger et Servir, telle est la devise de la Police mais il serait bien de le rappeler à certains de ses agents. Commençons par notre pote Duke (Mark Burnham) qui passe ses journées à refourguer des rats morts où il a subtilement planqué de l’herbe. Un commerce qui marche fort et il a même une touche dans le milieu du cinéma. Il y a aussi Renato (Eric Wareheim) qui se sert de sa position pour obliger les femmes à lui montrer leurs seins, Shirley (Arden Myrin) prête à faire du chantage à son propre boss ou encore Rough (Eric Judor) qui rêve d’une carrière musicale. Si vous habitez à Los Angeles, je ne me sentirais pas vraiment rassurez si j’étais vous !
Depuis qu’il s’est lancé dans le cinéma, notre pote Quentin Dupieux nous a habitué à de véritables ovnis et ce Wrong cops se révèle finalement bien plus abordable que ses précédents films. On accompagne ainsi des policiers peu scrupuleux dans leur quotidien fait de trafics, de magouilles en tous genres, de recherche musicale et j’en passe. Que les fans du réalisateur se rassurent, ça reste tout de même très décalé mais ces différents portraits manquent d’un véritable liant ce qui fait que cela s’apparente davantage à une succession amusante de sketchs plutôt qu’à un long-métrage. Quand on connait les délires dans lesquels le réalisateur nous a embarqués, il y a quand même de la déception.
Il faut le voir pour : Réfléchir à deux fois avant d’appeler la Police !