Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

malcolm mcdowell

  • Ken le survivant

    star 0.5.jpg

    aff.jpg

    La Terre est devenue un champ de ruines et la survie est un combat quotidien. Dans cet enfer, Lord Shin (Costas Mandylor) s’est proclamé Maitre du monde et impose sa loi, il est l’héritier de l’école d’arts martiaux de la Croix du Sud. Le peuple opprimé garde toutefois l’espoir qu’un sauveur viendra les délivrer, ils sont persuadés que celui qu’on le nomme le Chevalier de Vega ramènera un jour la paix. Un homme marche seul dans le désert, sa poitrine arbore 7 cicatrices laissées par Lord Shin qui fut auparavant son pote d’enfance mais qui lui a arraché son grand amour Julia (Isako Washio). Il s’appelle Kenshiro (Gary Daniels) et son destin est de sauver l’humanité.

    01.jpg

    Souvenirs, souvenirs ; Ken le survivant a marqué toute une génération de téléspectateurs que ce soit pour sa grande violence ou par ses dialogues extravagants. En 1995, le manga de Buronson & Tetsuo Hara prend soudainement vie mais ce sont les américains qui se chargent de cette adaptation en film live qui restera aussi dans nos mémoires pour ses qualités plus que douteuses. Acteurs catastrophiques, réalisation affreuse, décors dignes d’une décharge publique non vraiment c’est un beau navet. On saluera tout de même la volonté de vouloir rester fidèle à l’œuvre originale en faisant exploser les têtes ou en faisant jaillir l’hémoglobine mais c’est bien trop édulcoré pour convaincre les fans de la première heure. Un film à offrir à vos pires ennemis et encore mieux s’ils apprécient le manga !

  • Les visiteurs en Amérique

    star 0.5.jpg

    aff.jpg

    Avril 2010. Notre pote Julia (Christina Applegate) travaille au musée de Chicago où il s’est passé un drôle d’incident ; 2 individus sont apparus et ont semé la zizanie. A priori, ce sont des fous ou juste des français toujours est-il que la jeune femme remarque qu’ils ont avec eux des objets inestimables parmi lesquelles elle reconnait l’emblème de sa famille. Ils disent s’appeler Thibault de Malfete & André le Pâté (Jean Reno & Christian Clavier) mais elle pense plutôt qu’il s’agit de son cousin qui avait disparu en mer et dont elle a hérité. Elle est bien loin de se douter que ces 2 hommes sont en réalité des voyageurs du temps qui viennent droit du Moyen-âge et qui se sont retrouvés par erreur à notre époque.

    01.jpg

    C’était prévisible, après l’énorme succès du film Les visiteurs chez nous, les américains voulaient aussi profiter du phénomène et se sont donc attelés à ce remake qui sent vraiment le pâté ! On se pensait légèrement rassuré avec les présences du duo Reno / Clavier mais aussi du réalisateur Jean-Marie Poiré qui a emprunté ici le nom de Jean-Marie Gaubert sans doute pour ne pas garder trace de ce désastre cinématographique. La collaboration avec nos cousins outre-Atlantique donne en effet une comédie catastrophique ; le décalage d’époque qui faisait l’essence du film original laisse ici place à un humour benêt basé sur des préjugés à l’encontre des français. Il faut tout faire pour que Les visiteurs en Amérique finisse par disparaitre dans les couloirs du temps !!

     

    En savoir plus sur Les visiteurs ?

  • Antiviral

    star 01.jpg

    aff.jpg

    Glorifiés par leurs fans, certaines stars sont devenues de véritables icones au point qu’un nouveau marché s’est crée tout en soulevant de vives polémiques. Désormais, vous pouvez vous offrir les maladies contractées par n’importe quel acteur, mannequin ou chanteur et la Clinique Lucas profite de ce nouveau phénomène loin de s’essouffler. Preuve en est ce contrat d’exclusivité signé avec Hannah Geist (Sarah Gadon) et aujourd’hui encore notre pote Syd March (Caleb Landry Jones) est parvenu à vendre un de ses herpès ! Alors que ce nouveau business se trouve être hautement réglementé, Syd s’amuse à cultiver clandestinement ses virus en se les injectant directement dans le corps mais cela n’est pas sans risques.

    01.jpg

    Déjà, le sujet d'Antiviral ne peut qu’interpeller. On se retrouve dans un monde où le fan pousse sa passion jusqu’à partager la maladie de sa star ou encore à déguster un steak de cellules (après tout il y a bien des lasagnes fait de cheval …). Rendez-vous avec l’étrange donc et au générique, on retrouve un nom connu celui de Cronenberg mais attention il s’agit ici du fils Brandon qui signe sa première réalisation. Si dans un premier temps on est dans une phase de découverte dans cet environnement épuré, très vite c’est une bonne dose d’ennui qui nous est administré et qui se propage à vitesse grand V dans ce thriller au scénario peu élaboré.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de vendre vos maladies, c’est la crise après tout !

  • Silent Hill : Révélation 3D

    star 01.5.jpg

    aff.jpg

    Une nouvelle école, c’est devenue une vraie rengaine pour notre pote Heather (Adelaide Clemens) qui, avec son père Harry (Sean Bean), ne cesse de déménager depuis qu’elle a l’âge de 11 ans. N’allez pas croire qu’ils prennent plaisir à bouger aussi régulièrement, c’est surtout qu’ils n’ont pas le choix car Harry fait tout ce qui est en son pouvoir pour protéger sa fille. Celle-ci est en proie à de nombreux cauchemars, des visions d’horreur qui la perturbent et qui se mêlent aussi parfois à la réalité tout ça dans le but d’attirer de nouveau cette adolescente à Silent Hill. Pourtant Heather va devoir y retourner d’elle-même avec l’aide de Vincent (Kit Harington), camarade de classe car son père a été fait prisonnier.

    01.jpg

    En 2006 il y a eu l’adaptation du survival horror de Konami dirigé par Christophe Gans, un film plutôt correct mais qui n’a pas non plus marqué les esprits. Pour cette suite, le réalisateur français a laissé place à Michael J. Bassett dont la filmographie compte le désastreux Solomon Kane et qui donne à la franchise une orientation bien décomplexée. Certains pourraient prendre ça pour un compliment mais c’est loin d’être le cas, avec cet épisode Silent Hill est en train de prendre un virage à la Resident Evil ! Budget investi dans les effets spéciaux au cœur d’un scénario expédié et sans idées Silent Hill : Révélation 3D risque bien d’enterrer la saga du moins au cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à préparer un beau discours pour vous présenter auprès de vos nouveaux camarades de classe.


    En savoir plus sur Silent Hill ?

  • The artist

    aff.jpg

    1927. George Valentine (Jean Dujardin) est la star du cinéma actuel, chacune de ses apparitions fait le bonheur de milliers de spectateurs et bien entendu, les femmes ne sont pas insensibles à son charme. Parmi celles-ci se trouve Peppy Miller (Bérénice Bejo) qui va particulièrement être remarquée au point de faire la une des journaux en compagnie de son idole. Elle va par la suite tenter sa chance pour réaliser un rêve : faire du cinéma et c’est d’abord grâce à ses talents de danseuse qu’elle se fait engager et qu’elle retrouve George sur les plateaux de tournage. Alors que le 7ème art aurait pu réunir un nouveau couple, l’arrivée du cinéma parlant va totalement redéfinir leurs carrières respectives.

    01.jpg

    C’était sans contestations possibles l’évènement cinématographique français de cette rentrée avec un Jean Dujardin récompensé par la Palme du meilleur interprète masculin lors du Festival de Cannes 2011. On ne peut que saluer les risques pris par Michel Hazanavicius d’avoir osé s’atteler à un tel projet à notre époque mais je dois dire que The artist n’a pas su me convaincre totalement. Oui, la performance de Dujardin est de haut vol et il forme avec Bérénice Bejo un couple séduisant mais l’histoire de George Valentine n’a pas su m’émouvoir complètement. Original et unique par sa forme, on aurait bien aimé que ce soit également le cas sur le fonds.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de parler quand vous entrez dans une salle de ciné car là ça va s’entendre !