L’étrange couleur des larmes de ton corps
Notre pote Dan Kristensen (Klaus Tange) travaille dans la téléphonie et revient justement d’un déplacement professionnel à Francfort. A son retour, il est surpris de voir l’appartement vide alors que le verrou a été mis de l’intérieur. Il force donc la porte et ne peut que constater que sa compagne Edwige a disparue sans le moindre avertissement. A mesure que le temps passe, l’inquiétude grandit et ce n’est pas en descendant des verres de whisky qu’il va arranger les choses. D’ailleurs, il ne se souvient même pas d’avoir contacté la Police et c’est pourtant bien un inspecteur qui se présente devant sa porte.
Attention tout le monde, ovni en approche en provenance de la galaxie Franco-belge-luxembourgeois. Outre son titre qui nous interpelle immédiatement, L’étrange couleur des larmes de ton corps se démarque aussi par une réalisation très nerveuse qui s’impose dès les premiers instants. Des plans brefs, notre sensibilité visuelle et auditive sont mises à contribution et un certain malaise s’insinue mais à vouloir trop en faire ça s’éparpille. Le film réalisé conjointement par Hélène Cattet & Bruno Forzani se permet même de s’éloigner de l’intrigue principale par moments multipliant ainsi les occasions de perdre le spectateur. Si ce style plutôt dynamique est appréciable, l’ensemble est bien trop brouillon pour séduire mais c’est prometteur pour l’avenir.
Il faut le voir pour : Surveiller les murs de votre appartement.