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  • Toutes nos envies

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    C’est un tout nouveau départ pour Claire (Marie Gillain) et sa famille qui viennent de s’installer dans cette belle maison. Son travail de juge va l’amener à faire la connaissance de Céline (Amandine Dewasmes), mère qui croule sous les dettes et dont les 2 filles se trouvent être les potes de ses enfants. Alors qu’un bel avenir se profilait, Claire apprend une terrible nouvelle : elle a une tumeur inopérable et il ne lui reste donc que peu de temps à vivre. Avec un traitement elle pourrait gagner tout au plus quelques mois mais elle choisit dans le plus grand des secrets de ne pas infliger cette terrible épreuve à ses enfants. Malgré cela, elle déploie toute son énergie pour trouver une solution aux problèmes de Céline ce qui va l’amener à entrer en contact avec Stéphane (Vincent Lindon).

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    Tout comme avec Welcome, on retrouve dans le cinéma de Philippe Lioret une envie évidente de traiter de sujets d’actualité. Cette fois c’est sur l’endettement des ménages qu’il pointe le doigt et le terrible engrenage qui les mène dans des situations parfois extrêmes. Autre caractéristique de ses films ; des personnages entiers d’abord avec l’inaltérable Vincent Lindon mais surtout Marie Gillain. Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vu la comédienne aussi épanouie et on a vraiment l’impression de la redécouvrir. Toutes nos envies est un beau film, émouvant qui brille par une interprétation générale sans reproches ; tout simplement un bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Acheter un flacon de parfum à votre femme et lui demander d’en mettre sur ses seins.

  • Michael

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    Interrogez tous les gens autour de lui et ils vous diront tous que Michael (Michael Fuith) est un homme certes discret mais très charmant. Il est difficile en effet de reprocher quoi que ce soit à cet agent d’assurances mais évidemment il est toujours compliqué de véritablement connaitre une personne. Comment savoir que Michael est en réalité un pédophile qui retient captif dans le sous-sol de sa maison un garçon de 10 ans du nom de Wolfgang (David Rauchenberger). C’est devenu un rituel sinistre ; lorsque les volets s’abaissent et que la maison est à l’abri de tous regards, l’enfant est autorisé alors à sortir et à tenir compagnie à son geôlier.

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    Traiter aussi ouvertement d’un sujet aussi délicat que la pédophilie au cinéma est loin d’être évident. Il ne faut pas s’attendre à une exploration psychologique profonde du personnage, le spectateur se retrouve plutôt plongé dans le quotidien de cette "relation". On découvre ainsi un homme totalement ordinaire dans ses rapports ; il part au ski avec des amis, il fête sa promotion ou chante dans sa voiture et c’est certainement ce comportement banal qui fait le plus froid dans le dos. Beaucoup de questions restent en suspens notamment sur les circonstances qui ont amené à cette situation, la véritable personnalité de Michael … Le malaise s’installe à travers certaines scènes mais on s’attendait vraiment à un film plus provoquant, plus marquant au vu du sujet qu’il aborde.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de rentrer chez les gens qui laissent la porte du garage ouverte, ils pourraient mal le prendre !

  • The king of fighters

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    Le King of fighters est un tournoi où les plus grands maitres sont invités à rejoindre une dimension parallèle afin d’y mener de violents combats et où seule compte la victoire. Actuellement, Rugal Bernstein (Ray Park) y sème le chaos en affrontant et surtout en exécutant chacun de ses adversaires avec un but bien précis : libérer l’Orochi. Pour que cela se produise, il doit encore s’emparer de l’épée Kusanagi qui se trouve auprès d’un certain Kyo (Sean Faris). Ce dernier a reçu la visite de Mai Shiranui (Maggie Q) et de Iori Yagami (Will Yun Lee) venus l’avertir du danger qu’il courait mais ce n’est pas cela qui arrêtera la destinée de Rugal !

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    Comment dire, si vous connaissez le jeu vidéo qui a fait la renommée de la Neo Geo ; des risques de révulsions sont possibles pendant toute la durée du film. Premier constat, le casting est une catastrophe car personne ne ressemble au personnage qu’il est censé incarné (La palme à Terry Bogard) et ce n’est pas parce qu’il y a des pseudo-stars comme Maggie Q ou Ray Park qu’on sera plus conciliant. On se demande également pourquoi les scénaristes se sont embarrassés de cette histoire abracadabrantesque, The king of fighters est un excellent jeu de baston donc on veut des combats et encore des combats ! Si vous pensiez qu’on ne pouvait pas faire pire que Street Fighter, jetez donc un coup d’œil à ce film.

  • Contagion

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    Après un voyage professionnel à Hong-Kong, notre pote Beth Emhoff (Gwyneth Palthrow) est heureuse de retrouver sa famille mais elle ne se sent pas en grande forme. Les jours suivants, son état empire et elle est victime d’une violente crise qui va la terrasser ; sa mort n’est que le début d’une terrible épidémie. Partout à travers le monde ce mal inconnu frappe et la contagion s’effectue à une vitesse vertigineuse. Le contact avec une personne infectée ou d’un objet manipulé par celle-ci suffit pour transmettre le virus et en quelques jours ce sont donc des millions de victimes qui seront touchées. On tente bien entendu de mettre au point un vaccin mais cela s’avère extrêmement difficile et malheureusement le temps manque !

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    Déjà si vous êtes quelqu’un d’hypocondriaque, il est interdit d’aller voir le dernier film de Steven Soderbergh car vous risquez de ne plus dormir ! Contagion est plutôt efficace ; on plonge avec plaisir dans ce monde infecté et le réalisateur se plait à aiguiser notre paranoïa sur chaque plan. Jusque là tout va bien mais le seul souci c’est qu’au-delà d’une belle entrée en matière, l’histoire finit par se décomposer et par perdre tout intérêt. On piaffe d’impatience de voir arriver un dénouement bien décevant et on ressort avec un avis plutôt mitigé. Malgré son riche casting (et une Marion Cotillard au rôle presque anecdotique) et un scénario habile, on n’est pas complètement contaminé par ce film.

     

    Il faut le voir pour : Prendre rendez-vous chez votre médecin, vous lavez les mains, faire des provisions, vous lavez les mains, porter un masque, vous lavez les mains, rester enfermé chez vous pour les 29 prochaines années et …. vous lavez les mains !

  • Bernard & Jérôme - Les bronzés

    Bernard : C'est combien la statue là ? Le masque.
    Vendeur : 30 000 francs.
    Bernard: Elle est bien, j'ai envie de la prendre.
    Jérôme : Ah bah attends, attends, je vais te la marchander.01.jpg
    [au vendeur] Tu l'as fait à combien la statue ?
    Vendeur : J'ai dit 30 000.
    Jérôme : Oh dis, tu nous vois venir là. Ca vaut       15 000 francs ça.
    Vendeur : Non, 30 000.
    Jérôme : 20 000 francs.
    Vendeur : Non, 30 000.
    Jérôme : 25 000.
    Vendeur : Non, 30 000.
    Jérôme: Aller, 27 000 avec le Tam-Tam.
    Vendeur : Non, file moi 30 000.
    Jérôme [à Bernard] : Bon aller, laisse tomber, file lui ses 30 000, c'est un con.
    Bernard : Merci. Dis-donc tu t'y connais toi...

  • On ne choisit pas sa famille

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    Alexandra & Kim (Helena Noguerra & Muriel Robin) sont en couple depuis un bon moment déjà et elles ont décidé de devenir parents en adoptant la petite Maily (Maily Florentin Dao) ; une thaïlandaise orpheline depuis la disparition de son grand-père. Cependant, les lois ont changé et une personne célibataire ne peut plus adopter un enfant aussi ont-elles besoin d’un homme capable de jouer le rôle du mari de Kim pour obtenir la garde de cette petite fille. Après avoir demandé ce service à tout leur entourage et essuyé autant de refus, elles n’ont plus d’autre choix que de solliciter l’aide de César (Christian Clavier), le frère d’Alexandra mais pas sur qu’il s’agisse là d’une très bonne idée …

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    Petite introduction ; cette comédie dans laquelle on retrouve Christian Clavier est également sa première réalisation ce qui peut déjà constituer 2 gros handicaps ! Comment prétendre le contraire lorsqu’on se retrouve devant un tel ramassis de niaiseries. Entre les personnages plus caricaturaux les uns que les autres, un humour tellement dépassé qu’on se croirait revenu dans le début des années 1990 ; Clavier n’a pas peur du ridicule et cela vaut mieux car il est totalement empêtré dedans ! Si On ne choisit pas sa famille, on est heureusement libre d’aller voir ou non ce bon vieux navet indigeste.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de confondre le pompiste, le garagiste et un importateur exclusif de Lancia !


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • Mon pire cauchemar

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    Leur première rencontre n’a pas été des plus cordiales et quelle ne fut pas la surprise d’Agathe (Isabelle Huppert) lorsqu’elle a vu Patrick (Benoit Poelvoorde) sonner à sa porte. Il faut dire qu’il s’agit là d’un sacré personnage qui n’a pas la langue dans sa poche et on s’étonne souvent du contraste qu’il y a avec son fils Tony (Corentin Devroey), véritable petit génie. Le hasard fait que ce dernier est un pote d’enfance d’Adrien (Donatien Suner), fils d’Agathe et de François (André Dussolier) et ça va être le début d’une longue histoire. Patrick est engagé pour faire des travaux dans l’appartement mais sa présence n’a pas l’air d’enchanter tout le monde.

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    Entre la réalisatrice Anne Fontaine et Benoit Poelvoorde, le courant semble merveilleusement bien passer puisque Mon pire cauchemar marque leur 3ème collaboration. Le belge forme cette fois un duo avec Isabelle Huppert qui se glisse avec une aisance considérable dans la peau de cette bourgeoise coincée. Reste ensuite à la comédie de dérouler son histoire et aux personnages de dévoiler leurs caractères malheureusement on ne se marre pas beaucoup, le couple Poelvoorde / Huppert est sympathique mais l’alchimie n’est pas là. Quant à celui formé par Efira / Dussolier, il ne réussit pas plus à rattraper le coup pour ce film au final assez mièvre.   

     

    Il faut le voir pour : Inviter votre copine à passer la soirée chez Ikea sans oublier un diner avec boulettes !

  • Love and bruises

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    Etudiante à Paris, notre pote Hoa (Corinne Yam) vient d’être larguée sans ménagement et elle a beaucoup de mal à encaisser la nouvelle. C’est donc avec l’esprit préoccupé qu’elle erre dans les rues de la capitale ce qui va la conduire jusqu’à Mathieu (Tahar Rahim), un monteur de marchés. Un léger incident va changer leur destin, le jeune homme tombe immédiatement sous le charme de Hoa et c’est une relation hautement passionnée qui commence. Très vite, leurs personnalités différentes provoquent des étincelles, Mathieu fait preuve notamment d’une jalousie extrême sans compter leur entourage. Ils ne font pas du tout partie du même monde et cela aussi est une source de problèmes.

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    Adapté du roman Fleur de Jie Liu-Falin, Love and bruises nous présente la vie sentimentale et particulièrement chaotique d’une jeune chinoise à Paris. Le film accumule ainsi scènes de sexe, crises de couples et réconciliations présentés dans une certaine indifférence. Le couple Corinne Yam / Tahar Rahim n’arrive à aucun moment à nous toucher et l’histoire en elle-même ne fait rien pour garder notre attention. Quant au réalisateur Lou Ye, il essaie d’insuffler un tant soit peu d’énergie à son long-métrage avec sa caméra à l’épaule malheureusement cela nous donne plus des hauts-le cœur qu’autre chose. Un film dont l’intérêt se fane beaucoup trop vite !

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à 2 fois avant de présenter votre petit(e)-ami(e) à vos potes d’enfance, ils pourraient ne pas s’entendre.

  • La haine

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    La Cité des muguets est en pleine effervescence depuis l’accident. Arrêté par la police, Abdel (Abdel Ahmed Ghili) a été victime d’une bavure et se trouve actuellement plongé dans un profond coma. La tension entre les jeunes et les policiers n’a donc jamais été aussi forte et  c’est dans ce climat délétère que l’on retrouve nos 3 potes d’enfance Vince, Saïd & Hubert (Vincent Cassel, Saïd Taghmaoui & Hubert Koundé). La vague de violence qui déferle actuellement dans leur quartier est accueilli différemment ; Hubert est désespéré par cette situation tandis que Vince est prêt à mettre le feu aux poudres d’autant plus qu’il cache un secret. Un policier a en effet perdu son arme de service durant les émeutes et celle-ci a été retrouvée par Vince bien décidé à l’utiliser pour imposer sa justice.

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    Film coup de poing sorti en 1995 et véritable chef d’œuvre de Matthieu Kassovitz révélant Vincent Cassel, Saïd Taghmaoui et dans une moindre mesure Hubert Koundé. Sans parti pris, le réalisateur capte le malaise des cités stigmatisées par les violences et leurs oppositions avec les forces de l’ordre. Le plus étonnant c’est qu’en le revoyant aujourd’hui encore, on a l’impression que rien n’a véritablement changé dans notre société ; il pourrait bien ressortir dans les salles qu’il retrouverait le même écho auprès du public. La haine symbolise parfaitement le malaise qui existe avec les banlieues et qui n’a cessé de se dégrader au fil des années. A voir et à revoir avec toujours la même intensité !

     

    La scène à ne pas louper : La rencontre du belge dans les toilettes.


    Découvrir la Réplique culte !

  • Les géants

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    Zak & Seth (Zacharie Chasseriaud & Martin Nissen) sont frères et vivent seuls dans cette grande maison à la campagne délaissés par une mère qui a perdu, si elle a eu un jour, tout sens des responsabilités vis-à-vis de ses enfants. Ils n’ont rien à faire de leur journée si ce n’est trainer, fumer de l’herbe ou de conduire la vieille voiture qui appartenait à leur grand-père. Cet ennui, ils vont le partager avec leur nouveau pote d’enfance Danny (Paul Bartel) ; pour ce qui concerne la nourriture, ils arrivent encore à se débrouiller en visitant la cave de leur voisin mais ils ont besoin d’argent. La dernière solution est de louer cette maison à Bœuf (Didier Toupy), le dealer du coin qui cherche un lieu pour sa prochaine récolte d’herbe mais cela implique aussi que les jeunes garçons vont devoir se trouver un autre toit pour dormir.

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    On le voit souvent devant la caméra mais il ne faut pas oublier que Bouli Lanners est aussi un réalisateur de talent. Du talent, Les géants n’en manque pas à commencer par son trio de jeunes acteurs véritablement attachants et tous au diapason, insufflant ainsi toute leur énergie à ce film. La réussite du casting concerne aussi bien les enfants que les personnages adultes plus secondaires qui ont de vrais gueules comme Bœuf & Angel. L’histoire fait confronter ces enfants à un environnement difficile où les adultes ne font preuve d’aucune compassion pour eux les obligeant ainsi à assumer leur autonomie. Tout est donc réuni pour faire de ce road-trip existentiel une bien belle découverte.

     

    Il faut le voir pour : Manger très mais alors très épicé !