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  • L’étudiante et Monsieur Henri

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    Afin de poursuivre ses études de lettres, notre pote Constance (Noémie Schmidt) doit quitter Orléans pour aller à Paris. Elle cherche donc un logement qui pourrait lui convenir sachant que son budget est assez limité et c’est ce qui va l’amener devant la porte d’Henri (Claude Brasseur). C’est en fait le fils de ce dernier Paul (Guillaume de Tonquédec) qui a mis la chambre en location et c’est aussi un moyen pour lui d’avoir quelqu’un auprès de son père dont la santé est fragile. Si Henri ne se montre pas particulièrement chaleureux, cela ne semble pas déranger Constance qui souhaite surtout se consacrer pleinement à ses études.

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    La confiance en soi ça peut faire toute la différence ; voici en somme le message délivré par L’étudiante et Monsieur Henri. Cette comédie qu'Ivan Calbérac a d'abord écrite pour en faire une pièce de théâtre nous permet ainsi de faire la connaissance d’un duo atypique. Claude Brasseur se montre tout à fait savoureux et son entente avec sa jeune partenaire Noémie Schmidt crève l’écran. Il faut tout de même pointer du doigt des personnages un peu caricaturaux entre la personne âgée bougonne, la catho un peu coincée ou encore la jeune un peu insouciante. Une comédie qui ne se montre pas très originale mais qui n’en reste pas moins plaisante.

     


    Il faut le voir pour : Ne pas prendre froid !

  • Arnaud fait son 2ème film

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    Depuis qu’il a réalisé son premier film Clara et moi en 2004, notre pote Arnaud Viard (Arnaud Viard) galère pour mettre sur les rails le prochain. Il est loin le temps où il apparaissait sur les écrans de TF1 à travers la série Que du bonheur et ça se ressent d'un point de vue financier. Il se retrouve ainsi amené à dispenser de nouveau son expérience au Cours Florent, une rentrée d’argent assurée pendant 3 mois ! Coté vie privée ce n’est pas non plus la grande joie pour Arnaud qui s’est séparé de Chloé (Irène Jacob) car le couple ne parvenait pas à avoir d’enfant. Il retrouvera le sourire en compagnie de Gabrielle (Louise Coldefy) qui n'est autre qu'une de ses élèves.

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    Si certains réalisateurs mettent des heures à trouver un titre à leur film, Arnaud Viard aura fait dans la simplicité. C' est aussi ce qui pourrait caractériser ce long-métrage qui est à mi-chemin entre Fiction et Réalité où l'on partage les mésaventures de l'artiste. Un personnage éminemment sympathique, quelques moments drôles (notamment les scènes se déroulant au Cours Florent) et aussi parfois émouvants ; tous les ingrédients de la séance découverte sont là. Arnaud fait son 2ème film n'est pas forcément une surprise mais se montre assez singulier pour nous assurer un bon divertissement.

     

    Il faut le voir pour : Dire à votre banquier que vous connaissez Jean Dujardin, il sera plus conciliant avec votre découvert !

  • La liste de mes envies

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    Jocelyne (Mathilde Seigner) vit à Arras où elle tient une boutique de mercerie qui connait un succès grandissant grâce au blog qu’elle vient de lancer. Elle a aussi la chance d’avoir en face d’elle deux véritables potes d’enfance avec Danielle & Danielle (Virginie Hocq & Frédérique Bel) et c’est d’ailleurs par leur intermédiaire que son destin va changer. Il y avait 1 chance sur 76 millions et c’est sur Jocelyne que c’est tombé ; elle vient en effet de remporter la cagnotte de 18 millions d’euros. Une fortune dont elle ne sait pas quoi faire car elle estime qu’elle a déjà tout pour être heureuse et surtout elle ne souhaite pas révéler cette incroyable nouvelle à son entourage et à commencer par son mari Jo (Marc Lavoine).

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    A première vue, on se disait que La liste de mes envies allait être une énième comédie autour d’un gagnant à la loterie avec sa petite morale de circonstance. C’est en partie vrai puisque le film de Didier Le Pêcheur introduit également un aspect dramatique à travers les difficultés qu’a subies notre pote Jocelyne. Cela aurait peut-être pu fonctionner avec une autre actrice car Mathilde Seigner se montre peu empathique voire ridicule lorsqu’il s’agit de nous émouvoir en tentant de verser des larmes. Heureusement que les présences des jumelles Hocq / Bel, de Cécile Rebboah sans oublier la psychologue Julie Ferrier viennent nous redonner un peu le sourire même si cela est fortement surjoué. Un film qui ne donne pas du tout envie, loin de là !

     

    Il faut le voir pour : Fouiller les chaussures de votre femme !

  • Qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu ?

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    Lorsque nos potes Marie & Claude Verneuil (Chantal Lauby & Christian Clavier) ont appris que leurs filles Isabelle, Ségolène & Odile (Frédérique Bel, Emilie Caen & Julia Piaton) allaient se marier ; ils étaient les parents les plus heureux au monde. Enfin ça c’était jusqu’à ce qu’ils rencontrent leurs gendres David, Rachid & Chao (Ary Abittan, Medi Sadoun & Frédéric Chau) ; un juif, un arabe et un chinois qui entre dans une famille catholique et surtout dans la petite ville de Chinon ça ne passe pas inaperçu ! Leur dernier espoir repose sur Laure (Elodie Fontan) qui va justement se marier avec Charles (Noom Diawara) qui est certes catholique mais qui est aussi noir !

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    Quelle que soit la couleur de notre peau, qu’importe notre religion car tout le monde aura le plaisir d’en prendre pour son grade ! Bien entendu, Qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu ? n’a rien de la comédie fine, est rempli de clichés et manque cruellement de profondeur mais c’est une forme d’humour adaptée pour dédramatiser mais surtout dénoncer le racisme. Le film de Philippe de Chauveron s’appuie aussi sur une sympathique brochette de jeunes comédiens entourant Chantal Lauby & Christian Clavier. Malgré son scénario hyper prévisible, on passe un excellent moment et les fous rires ne manquent pas et c’est bien là l’essentiel !

     

    Il faut le voir pour : Chanter la Marseillaise lors de la prochaine réunion de famille !

  • Hôtel Normandy

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    Depuis la mort de son compagnon, Alice (Héléna Noguerra) ne s’intéresse plus du tout aux hommes ce qui inquiète fortement ses potes d’enfance Pénélope & Isabelle (Anne Girouard & Frédérique Bel). En guise de cadeau d’anniversaire, elles décident de lui offrir un beau séjour à l’Hôtel Normandy à Deauville afin qu’elle puisse profiter de la Biennale d’art contemporain. Ce qu’elles ne lui ont pas dit c’est qu’elles ont demandé à un homme de la séduire mais leur plan ne va pas se dérouler comme prévu. Si Alice a bien rencontré quelqu’un ; Jacques (Eric Elmosnino) n’est pas l’homme qui était chargé de la séduire puisqu’il s’agit en fait d’Yvan (Ary Arbittan) … enfin pas tout à fait !

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    Gros quiproquo à Deauville où la princesse Hélène Noguerra va faire connaissance avec ses princes charmants. Charles Nemes (Au bistro du coin, Le séminaire …) nous a habitué à des comédies souvent peu raffinées et il perpétue la tradition avec Hôtel Normandy où on n’a pas vraiment envie de poser les valises. Entre la copine introvertie, celle nymphomane ou le séducteur gaffeur et relou ; on a des personnages qui sont bien à l’image du film à savoir poussif. On pourra juste se consoler avec un casting plutôt rafraîchissant qui, malgré leur générosité, ne parviennent pas à donner plus d’entrain à ce film qui arrache avec beaucoup de peine quelques sourires.

     

    Il faut le voir pour : Ramasser les peintures que vous pouvez trouver dans les poubelles, on ne sait jamais.

  • Les Seigneurs

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    Ancienne gloire du football français, notre pote Patrick Orbéra (José Garcia) n’est désormais plus que l’ombre de lui-même. Il y a 10 ans, il était encore encensé tel un héros mais aujourd’hui il s’est noyé dans l’alcoolisme et pourrait bien perdre sa dernière bouée de sauvetage : sa fille Laura (Anne Suarez). Sans ressources, il n’a d’autres alternatives que d’accepter un poste d’entraineur à Molène en Bretagne, un club amateur qui se doit de briller en Coupe de France. En effet, la conserverie de l’ile est en effet menacée de fermeture et pour la sauver, cette équipe de foot doit faire rentrer de l’argent mais les joueurs sont loin d’être des seigneurs. Il va donc falloir avant tout recruter et Patrick va devoir faire jouer ses nombreuses relations pour tenter de sauver l’ile de Molène.

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    Sur la feuille de match c’est sur que Les Seigneurs d’Olivier Dahan laissait augurer du meilleur avec cette équipe de comiques galactiques. Seulement, une fois le coup d’envoi sifflé, le jeu proposé est d’une infinie tristesse où l’on se contente d’une succession de passes alors qu’on attend le moment où tout ce beau monde musclera son jeu. A quoi bon réunir cette troupe si c’est pour les laisser courir dans le vide, non seulement il n’y a aucune complicité entre eux mais même les scènes de match sont d’un profond ennui. La passion du ballon rond ne suffira pas pour que vous trouviez un quelconque intérêt à une comédie qui a davantage les allures d’une séance d’entrainement que d’un match officiel.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter un peu la Playstation, vous allez finir par devenir accro !

  • L’amour dure trois ans

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    Son premier mariage s’est soldé par un véritable fiasco et notre pote Marc Marronnier (Gaspard Proust) n’a eu d’autres choix que d’augmenter à son tour les statistiques du divorce. Il ne fallait donc surtout plus parler d’amour à cet écrivain et pourtant c’est ce même thème qui va inspirer son futur succès en librairie L’amour dure trois ans. Son livre dresse un constat plutôt pessimiste des relations sentimentales et si vous deviez demander l’avis d’Alice (Louise Bourgoin), elle irait même jusqu’à vous dire que l’auteur de ce bouquin fait preuve d’une misogynie maladive. On comprend mieux pourquoi  Marc qui s’est épris d’elle fait tout pour lui cacher sa véritable identité mais la vérité finira bien par éclater au grand jour !

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    On le voyait déjà partout et voilà qu’il se décide de se lancer dans la carrière de réalisateur, Frédéric Beigbeider signe là une comédie sentimentale hélas sans grande passion. Difficile d’imposer sa patte dans un genre déjà bien encombré, l’écrivain tente bien quelques fantaisies mais rien qui ne permette à l’adaptation de son roman hautement autobiographique de marquer nos esprits. Il s’est trouvé un bon alter-ego en la personne de Gaspard Proust même si celui-ci se laisse parfois effacer par ses camarades de jeu d’un casting assez hétérogène. L’amour dure trois ans ne réussit donc pas à nous séduire outre-mesure, on dira juste que pour une première réalisation ça tient la route pour notre pote Beigbeider.



    Il faut le voir pour : S’interroger sur votre couple avant de fêter votre 3ème anniversaire !

  • L’art d’aimer

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    L’amour, il n’y a certainement pas de sentiment plus fort que celui-ci et chacun de nous s’est déjà laissé enivrer par cette douce sensation. On sait également que cela mène parfois à de drôles de situations, ce que l’on pensait simple devient soudainement très compliqué. Ce n’est pas notre pote Achille (François Cluzet) qui nous dira le contraire, lui qui vient de faire la connaissance de sa nouvelle et très charmante voisine (Frédérique Bel). Il y a aussi Isabelle (Julie Depardieu) qui n’a pas eu de relations sexuelles depuis 1 an mais qui fait de drôles de rêves. Ce ne sont donc pas les histoires qui manquent et on arrive toujours à la même conclusion : aimer est un véritable art !

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    En matière de vaudeville romantique, il n’y a pas meilleur réalisateur français que notre pote Emmanuel Mouret même s’il faut concéder que son cinéma peut laisser certains spectateurs totalement hermétiques. Plutôt qu’un film, L’art d’aimer prend la forme de différentes histoires présentées de manière disparate en de courtes séquences. Une bonne initiative pour maintenir un rythme même si on peut déplorer l’histoire entourant le personnage d’Ariane Ascaride un peu trop sommaire. Comme à son habitude, Mouret s’entoure d’un magnifique casting où il retrouve Frédérique Bel, Judith Godrèche mais aussi Julie Depardieu, François Cluzet ou Gaspard Ulliel en compagnie desquels on passe un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Garder la lumière allumée pour certaines choses …

  • Safari

    Hakuna matata à vous !

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    a.jpgJe me présente, je suis Richard Dacier (Kad Merad) votre guide. Tout d’abord, soyez les bienvenus en Afrique ; berceau de l’humanité vous vous apprêtez à vivre un safari inoubliable…et moi aussi !

     

    Il faut que je vous dise la vérité, en fait je n’ai jamais été guide, je ne faisais que de m’occuper des réservations. Seulement, j’ai eu quelques soucis d’argent et mon pote d’enfance Bako (Greg Germain) a été retenu prisonnier.

     

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    Pour le libérer, je dois tout faire pour livrer cette mallette au Mozambique et en récupérer une autre en échange. On va donc devoir faire un léger détour et il n’y a pas de raisons que cela ne se passe pas sans problèmes !

     

     

    En savoir plus sur Safari ?

  • Les nuits rouges du bourreau de Jade

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    Jusqu’à présent tout a fonctionné comme l’avait prévu notre pote Catherine (Frédérique Bel) ; elle a laissé derrière elle le corps sans vie d’un ancien ministre français récupérant au passage un objet de grande valeur. Direction Hong-Kong où se trouve son contact mais c’est là que les problèmes surgissent ; la transaction se finit en un bain de sang duquel Catherine en réchappe de justesse. La responsable de ce massacre est une certaine Carrie (Carrie Ng) qui a désormais l’objet précieux entre ses mains ; il s’agit d’un sceau impérial qui renferme un flacon d’un puissant poison. Celui-ci n’a pas d’égal dans le monde, il est capable de vous paralyser de la tête au pied et Carrie eut s’en servir pour assouvir ses plus bas instincts.

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    Ce film présente 2 facettes ; un coté thriller et un autre davantage porté vers l’horreur. N’allons pas par 4 chemins, la première partie est un ratage complet en grande partie à cause de la mauvaise prestation de Frédérique Bel. Il y a également un détail qui dérange ; je n’arrive pas à concevoir qu’un dialogue entre 2 personnages puissent se faire d’un coté en cantonnais et de l’autre en français ! Il aurait fallu trancher car là c’est se moquer ouvertement du spectateur. On reste plus mesuré avec l’aspect horreur qui n’est pas sans rappeler un Ichi the killer au féminin mais cela est loin d’être suffisant pour sauver Les nuits rouges du bourreau de Jade. Un beau petit navet.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir la véritable recette du Dry Martini.